Annuaire d' éditeur / Alternatives
logo

Alternatives

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1975
Les éditions Alternatives ont célébré leur quarante-quatrième anniversaire en 2019. Plus de quarante ans d'un parcours le nez au vent, privilégiant les chemins de traverse aux itinéraires balisés, toujours prêts à suivre les idées vagabondes.

Contact

info@editionsalternatives.com

Téléphone

0146334766

Adresse

5 rue Gaston Gallimard, 75007 Paris
France

Maisons d'éditions similaires :

logo-similar-editor

Fabrique (La)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2000
150 livres au catalogue dont 12 publiés par an
logo-similar-editor

Chêne (Editions du)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1941
2800 livres au catalogue dont 150 publiés par an
Les Éditions du Chêne, spécialistes dans le domaine des beaux livres illustrés, ont été fondées en 1941. Depuis sa naissance, Le Chêne se destine à la publication d'ouvrages autour de trois axes majeurs : originalité, éclectisme et ouverture. Auteurs passionnés et passionnants, photographes de grand talent, originalité des sujets traités, qualité de mise en page et d'impression, gamme de prix diversifiée sont autant d'exigences et d'atouts de nos ouvrages. De l'art de vivre au voyage, de la cuisine à l'art en passant par l'histoire et la nature, c'est avec cette passion que nous construisons jour après jour le catalogue des Éditions du Chêne et EPA.
logo-similar-editor

DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

logo-similar-editor

Ateliers Henry Dougier

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1975
Nous voulons être aujourd’hui – comme hier, en 1975, quand on a créé Autrement et ses 30 collections – des passeurs d’idées et d’émotions, des créateurs de concepts et d’« outils » incitant au rêve et à l’action. L’un et l’autre, inséparables ! Car notre démarche volontariste s’inscrit dans un regard impliqué, mais libre sur des sociétés en mutation accélérée, dans une ouverture permanente vers le haut et vers le large. Vers le haut, par l’originalité des angles, la force des écritures, la fiabilité des auteurs, la beauté des formes. Vers le large, par l’ampleur des focalisations, la diversité des sensibilités, la convergence du court et du long terme, la fusion de la mémoire et de l’imaginaire. Notre ambition : raconter, avec lucidité, simplicité et tendresse, la beauté et les fureurs du monde. Tout ce qui est susceptible de nous réveiller, de briser la glace en nous, de réenchanter nos vies.
logo-similar-editor

Fleurus

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1946
4500 livres au catalogue dont 700 publiés par an
Leader sur le marché des livres illustrés, Fleurus Éditions publie aussi bien des albums, des livres d'activités, des documentaires et des livres religieux que de la fiction jeunesse. Fleurus a également développé un catalogue adulte avec des livres de loisirs créatifs, cuisine, décoration, jeux, jardinage, nature, animaux et livres religieux. Plus de 1 000 titres sont désormais disponibles en version e-book. Fleurus Éditions et Fleurus Mame sont composés des marques Fleurus, Mango, Rustica et Mame.
logo-similar-editor

IRD Orstom

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1952
450 livres au catalogue dont 30 publiés par an
logo-similar-editor

City Editions

Maison d'édition à compte d'éditeur
120 publiés par an
City Editions est une maison d'édition généraliste. Nous publions environ 120 ouvrages chaque année : des romans, des thrillers, des biographies, des témoignages, des livres de culture générale.
logo-similar-editor

Editions Douro

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2016
159 livres au catalogue dont 70 publiés par an

Bien que créée en 2016, par une rédactrice-graphiste, une directrice commerciale de société et un ex-journaliste retraité, la société Éditions Douro n’a réellement démarré son activité qu’en 2020, à cause, notamment, de la problématique de la distribution des livres en France.

Nos publications sont aujourd’hui distribuées et diffusées par Hachette Livre. Nous avons publié 9 ouvrages en 2020, 77 en 2021 et 74 en 2022.

Les Éditions Douro ont pour objet la publication de tous textes de littérature française et étrangère : romans populaires (policier, polar, romance, science-fiction) récits de voyage, essais, livres d’histoire, poésie, théâtre…

Nous examinons avec soin, tout tapuscrit et nous engageons à fournir une réponse motivée en cas de refus.

Malgré son ancrage local, en Haute Marne, notre projet s’inscrit dans une perspective de promotion et de diffusion nationale et internationale de nos auteurs.

logo-similar-editor

Berger (éditions)

Maison d'édition à compte d'éditeur

Les Éditions Berger produisent des livres scientifiques et techniques ainsi que des essais de vulgarisation scientifique. Elles se spécialisent en agriculture, génie, musique, santé, environnement, thanatopraxie et développement intégral de la personne.

La maison d'édition est née d'une entreprise spécialisée dans la recherche, l'analyse et la production de documents éducatifs (livre, audio-visuel, télévisuel, multimédia, internet). Elle est agréée depuis 1995 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.

logo-similar-editor

Du Bout de la Ville

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2012
Un prisonnier qui refuse de se laisser enterré vivant, les habitants d’une zone contaminée qui fustigent leur évacuation, des éleveurs écrasés par l’administration, une malade du cancer qui refuse de se faire confisquer sa fin de vie par l’hôpital, des salariées qui n’ont pas réussi à mener une lutte dans le cadre de leur entreprise. Celles et ceux qui ont à élaborer et à partager un point de vue critique sur le monde sont, le plus souvent, éloignés de l’écriture. Les éditions du bout de la ville veulent les aider à « accoucher » de leurs récits critiques.
Depuis la naissance des éditions en 2012 avec l’écriture et l’édition d’un livre qui raconte la catastrophe nucléaire de Fukushima, nous avons accompagné l’écriture et permis l’édition de sept livres. Empruntant à la fois au témoignage et à l’essai, chacun de ces livres veut contribuer à l’élaboration d’un langage commun, à la fois issu d’expériences singulières et inscrit dans l’histoire sociale.
Les conditions matérielles, le niveau d’exploitation et la communication numérique généralisée rendent difficile une telle production ; pourtant, ce sont ces mêmes raisons qui rendent l’écriture et l’édition de ces livres toujours plus nécessaires pour penser, vivre et pourquoi pas, changer le monde.
Pour écrire un commentaire, connectez-vous.