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8, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex FranceMaisons d'éditions similaires :
Philippe Rey
Notre maison généraliste et indépendante a été créée en septembre 2002, ses premiers titres sont parus un an plus tard.
Chez nous, le temps est un élément important pour la publication de tout livre : temps de la recherche de projets neufs et surprenants ; temps de l’accompagnement de chaque auteur pour qu’il offre le meilleur de lui-même : écriture, traduction, relecture, corrections ; temps pour l’élaboration de l’objet idéal en adéquation avec son contenu ; temps aussi de faire connaître chaque œuvre auprès des libraires et des critiques littéraires, autant d’acteurs essentiels entre nos lecteurs et nous. Chaque livre est avant tout une rencontre entre un auteur et les éditeurs de la maison. Nous lui apportons un travail soigné que tout bon texte mérite, un travail artisanal dont nous sommes fiers.
À ce jour, plusieurs collections (« Littérature française », « Littérature étrangère », « Documents », « Beaux livres », « Noir », « Fugues » et « À tombeau ouvert ») dessinent un catalogue de plus de 450 titres.
La littérature constitue le cœur de notre maison. En littérature française, nous accordons une place importante à la découverte de nouvelles voix et à la francophonie.
Dans une volonté d’ouverture sur le monde, en littérature étrangère, des auteurs de tous horizons, majeurs ou inédits en France – des États-Unis, d’Inde, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni, d’Italie, de Corée du Sud, du Bangladesh et d’ailleurs – forment autant d’appels à la curiosité de chacun et à la découverte d’univers surprenants.
Notre collection de semi-poches « Fugues » proposent, à un format et un prix réduits, des ouvrages de notre catalogue ou des textes jusqu’alors indisponibles.
Dernière-née de nos collections, « Noir » se consacre aux romans noirs et policiers.
Les documents et beaux-livres offrent des regards passionnés et passionnants sur les multiples facettes de notre société : des séries télévisées au cinéma, de l’histoire aux questions de santé, de la lutte contre le racisme à la politique, en passant par le sport, la spiritualité, les voyages, la littérature…
Fabrique (La)
Orphie
Doucey éditions
MédiasPaul
Fondée à Alba (Italie) en 1914 par le Bienheureux Jacques Alberione, la Société Saint-Paul se donne pour mission spécifique d’œuvrer dans l’Église et la société à l’annonce du message chrétien en répondant aux questionnements des hommes et des femmes de son temps avec les moyens de communication que la technologie du moment met à disposition. L’objectif de la mission est de mettre en contact la totalité du Christ avec toutes les facultés de la personne (intelligence, cœur, volonté) pour manifester la syntonie intégrale entre Évangile et humanisation.
Débutant par la presse, le père Alberione lui associera rapidement le cinéma, la radio, la télévision ainsi que les disques. L’utilisation des médias dans l’œuvre de l’évangélisation n’est pas pour lui une pastorale subsidiaire à celle de la paroisse, mais une forme d’authentique prédication pour rejoindre les personnes dans leur milieu de vie.
C’est en suivant les orientations visionnaires de son fondateur que la congrégation religieuse investira notamment le monde de l’édition tout en ouvrant des librairies sur les cinq continents. Aujourd’hui présente dans une trentaine de pays, la Société Saint-Paul s’établira en France en 1932 et au Canada en 1947.
Médiaspaul
Le nom de la maison d’édition évoque l’une des plus grandes figures des débuts du christianisme, Paul de Tarse, et les puissants moyens de communication sociale qui façonnent la société contemporaine.
Dans sa mission d’éditeur, Médiaspaul se propose d’actualiser la vocation de Paul de Tarse : faire connaître Jésus de Nazareth et son Évangile comme véritables chemins d’humanisation. Dans ses collections – spiritualité, témoignage, écriture sainte, théologie, sociologie religieuse, pastorale, catéchèse, jeunesse, éducation – Médiaspaul fait appel au cœur et à l’intelligence pour inviter à la joie de croire.
Fidèle au grand missionnaire Paul de Tarse et à l’inspiration du bienheureux Jacques Alberione, Médiaspaul met la Parole de Dieu au centre de son action évangélisatrice en la proposant comme souffle de liberté et comme « décodeur » des questionnements et des soifs spirituelles qui traversent notre monde.
Honoré Champion
Lansman
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Presses Université Laval