Casa Express Editions: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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http://www.casa-express.euMaisons d'éditions similaires :
Fournel (Editions du)
Entremonde
Depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, malgré tous les obstacles qui jalonnent la confection de nos ouvrages, nous sommes plus obstinés que jamais à faire de l’édition un foyer de dysfonctionnement du système et d’évoluer pleinement dans notre époque.
Dans l’ancien régime, l’aristocratie littéraire prenait possession de la république des lettres, leur production marquée par la grâce royale était produite par une corporation qui monopolisait la chose imprimée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nouveaux régimes. La production littéraire n’y est plus marquée de la grâce royale, mais de celle des capitaux et les monopoles y sont conférés par le roi argent. Nous, des bas-fonds, nous sommes de la racaille littéraire. Nous y façonnons nos petits missiles de papier que nous jetons à la face de la bourgeoisie.
Minuit (Les Editions de)
Ateliers Henry Dougier
Créaphis éditions
Stock
Fario (Éditions)
Depuis l’automne 2009, les éditions fario publient, aux côtés de la revue, des livres. Une première collection a vu le jour, inaugurée par un texte de Gustave Roud, Le repos du cavalier, suivi d’une étude de James Sacré, Aimé parmi les autres. Dans le sillage d’une revue, cette polyphonie fragile et éphémère, des lignes de force se dessinent, des corps de textes s’assemblent, des dilections naissent ou s’affirment. Gustave Roud est présent depuis le début.
Cette présence presque diaphane, son attachement à un lieu en même temps que ses errances de marcheur nocturne, son extrême attention au monde qui l’entoure tout autant qu’à l’invisible, l’éclat voilé et mélancolique de ses proses, l’accord tacite que celles-ci entretiennent avec le souvenir des morts, tout cela nous accompagne. Nous avons souhaité que le premier ouvrage publié autour de la revue soit de sa main. Notre catalogue s’est depuis élargi.
Pas davantage que les sommaires de la revue, il ne saurait être réduit à un quelconque programme ; il est ouvert à la littérature sous toutes ses formes, à la philosophie, à la critique sociale, aux arts. Les textes que nous publions reconnaissent leur dette envers la langue et envers le monde, ils sont d’un temps, d’un lieu, ils tentent, par des chemins divers de donner sens aux convulsions démentes de l’époque.
Notre attention à la matière du livre, à son enveloppe d’encre et de papier, vient affirmer que la lecture est une expérience entière, qu’elle implique ou entraîne une présence qui n’est pas que d’esprit, et qu’elle ne se consume pas dans la mouvante brillance des écrans.