Annuaire d' éditeur / De Vecchi
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De Vecchi

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1962

La maison d'édition De Vecchi (Giovanni De Vecchi Editore SpA) est fondée en Italie en 1962 par Giovanni De Vecchi, un italo-suisse. L'entreprise est initialement scindée en 2 structures: la publication d'un côté, la diffusion de l'autre1. En 1969, est créée l’entité De Vecchi Espagne, rejointe en 1972 par De Vecchi et en 1993 par De Vecchi Mexique.

De 1972 à 1999, les éditions De Vecchi se développent notamment sur le marché du livre sur les animaux, le marché de l’ésotérisme/sciences humaines. En 1999, De Vecchi lance la collection « Grands Procès de l'Histoire ». Cette collection est éventuellement stoppée par le droit des familles et des victimes qui freine la publication de certaines informations. Ses titres étaient parfois repris au micro de l'émission radio Café crimes.

En 1999, le fondateur historique décède. Argos Soditic et 3 managers, 2 italiens et 1 français, font alors l’acquisition des 4 sociétés De Vecchi et les constituent en un groupe international.

En juillet 2005 les éditions De Vecchi sont alors reprises par le groupe Albin Michel. En 2006, la maison d'édition Larus (Bergamo) reprend De Vecchi Italie. En avril 2009, Giunti Editore rachète les activités italiennes de De Vecchi France à Albin Michel pour consolider sa position sur le marché domestique1. Entre 2008 et 2011, le groupe Albin Michel cède la filière espagnole, puis la filière mexicaine.

En octobre 2012, les éditions De Vecchi France sont reprises par la société Le Livre Club.

En septembre 2016, les éditions De Vecchi changent de diffuseur distributeur et rejoignent l'équipe de Laurent Fontaine du groupe Centre France (CF2D) et la logistique est confiée à la SODIS3. En mars 2017, De Vecchi lance une collection de vulgarisation des sujets ésotériques avec un prix fixe de 3 euros l'ouvrage.

 

Wikipédia

Contact

Téléphone

0466629843

Adresse

164 Rue Ambroise Paré, 30900 Nîmes
France

Maisons d'éditions similaires :

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InterEditions

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1978
230 livres au catalogue dont 27 publiés par an
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Albin Michel

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1900
6000 livres au catalogue dont 500 publiés par an
Fondée en 1900, Albin Michel est une des rares maisons d'édition françaises encore indépendante.  Au fil des années, le groupe familial Albin Michel s'est étoffé avec l'acquisition de Magnard/Vuibert (dont Delagrave, Casteilla et Librairie des écoles), 40% de LGF/Le Livre de poche (contrôlé par Hachette) et le diffuseur-distributeur Dilisco pour constituer l'un des dix principaux acteurs du marché de l'édition française avec environ 500 salariés. La maison compte à ce jour 6 000 titres à son catalogue et publie 500 nouveautés  par an. Abondamment présentes  à chaque rentrée littéraire, les éditions Albin Michel font confiance aussi bien à des auteurs débutants que confirmés.
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Eska (Editions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1982
1280 livres au catalogue dont 70 publiés par an
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La Découverte

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1983
160 publiés par an
Fondées en 1983, les Éditions La Découverte ont pris le relais des Éditions François Maspero (elles-mêmes créées en 1959). Éditeur principalement de non-fiction, La Découverte publie des livres pour comprendre, des livres pour agir : dans notre monde bousculé et complexe, saturé d'informations et d'images, notre conviction est que le livre occupe une place essentielle. Qu'il s'agisse de se former professionnellement ou de s'informer pour lutter efficacement contre les scandales, les inégalités et les violences du siècle, l'accès aux travaux et aux réflexions des chercheurs, journalistes ou acteurs de terrain est plus que jamais indispensable. C'est d'abord cette conviction qui nous anime et qui guide nos choix éditoriaux.
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Karthala

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1980
La maison d'édition Karthala a été fondée en mai 1980, à Paris, avec pour objectif la publication et la diffusion de textes sur les questions internationales en rapport avec les pays du Sud. Vingt ans après les indépendances des années 1950 et 1960, le besoin se faisait sentir de nouvelles approches politiques de ce que l'on appelait alors le "Tiers monde", et en particulier de l'Afrique.
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Eyrolles

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1925
3000 livres au catalogue dont 420 publiés par an
Le Groupe Eyrolles est une société indépendante, présidée par Serge Eyrolles, petit-fils du fondateur. Sous les marques des Éditions Eyrolles et d'Organisation, le Groupe Eyrolles se positionne, en France, comme l'un des premiers éditeurs professionnels, leader en sciences et techniques de l'ingénieur et en gestion de l'entreprise, informatique, photographie, graphisme, mode, vie pratique, développement personnel et loisirs créatifs. La diffusion de ce catalogue s'appuie sur Geodif, une force de vente spécialisée, qui diffuse une centaine d'autres éditeurs. Le Groupe Eyrolles possède un réseau de librairies et une librairie en ligne. Il emploie plus de 230 personnes, pour un chiffre d'affaires global de 55 millions d'euros en 2013.
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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Gallimard

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1911
30000 livres au catalogue dont 800 publiés par an
Créées en 1911, les Éditions Gallimard, nées de la célèbre Nouvelle Revue Française, sont dirigées par Antoine Gallimard, le petit-fils du fondateur, et présentent un large catalogue en littérature française et étrangère et en sciences humaines, au travers de nombreuses collections ("Blanche", "Folio", "Série Noire", "Du Monde entier", "Bibliothèque des Histoires", "NRF Essais", "La Pléiade", etc), d'auteurs du fonds comme Camus, Sartre, Beauvoir et Foucault, et d'auteurs contemporains internationalement connus comme le Prix Nobel de Littérature J.M.G. Le Clézio mais également Philip Roth, Muriel Barbery et bien d'autres. Le groupe Gallimard réunit plusieurs filiales et marques d'édition : Denoël, Mercure de France, Gallimard Jeunesse, Verticales, Alternatives, Gallimard Loisirs, La Table Ronde, P.O.L, Joëlle Losfeld, Futuropolis'
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Favre

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1971
Fondées en 1971, affiliées au groupe Libella depuis 2012, les Editions Favre ont publié à ce jour environ 1500 ouvrages. Distribuées en France, Suisse, Belgique et au Canada, elles éditent une cinquantaine de livres par année, qui s’articulent autour des collections décrites ci-dessous. Notre maison s’attache principalement à publier des ouvrages destinés au grand public, reflétant des points de vues différents, sans parti pris.
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Equateurs (Editions des)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2003
200 livres au catalogue dont
Créées en 2003 par Olivier Frébourg, écrivain et journaliste, les Éditions des Équateurs ont un catalogue de plus de 200 titres, axé sur la littérature, l’histoire et les documents d’actualité. Particulièrement sensibles aux jeunes écrivains, aux voyages et à la société contemporaine, elles publient notamment Sylvain Tesson (Petit traité sur l'immensité du monde; Géographie de l'instant), Flore Vasseur (Comment j'ai liquidé le siècle; En bande organisée), Isabelle Spaak (Ça ne se fait pas, Une allure folle), Hyam Yared (La Malédiction), Léonard Vincent (Athènes ne donne rien), Teresa Cremisi (La Triomphante), Jean-Paul Kauffmann (Outre-terre), Pierre Adrian (La piste Pasolini), et des auteurs américains comme Christopher Moore (Sacré Bleu) et B.J. Novak (Aura-t-on assez de temps au paradis pour voir Sinatra ?). Les Éditions des Équateurs se sont fait connaître en éditant le Rapport de la commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 et l'intégralité de l'Histoire de France de Jules Michelet. Elles ont notamment publié Le manifeste Chap. Savoir-vivre révolutionnaire pour gentleman moderne de Gustav Temple et Vic Darwood, Underground de Julian Assange et Suelette Dreyfus et, tout récemment, En cherchant Majorana. Le physicien absolu d'Etienne Klein, Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac de Robert N. Proctor, ainsi que les best-sellers Un été avec Montaigne (Antoine Compagnon) et Un été avec Proust (sous la direction de Laura El Makki), Un été avec Baudelaire (Antoine Compagnon), Un été avec Victor Hugo (de Laura El Makki et Guillaume Gallienne) en coédition avec France Inter.
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