Annuaire d' éditeur / Erick Bonnier
logo

Erick Bonnier

Maison d'édition à compte d'éditeur

Contact

eb@erickbonnier-editions.com

Maisons d'éditions similaires :

logo-similar-editor

La Nuée Bleue

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1920
500 livres au catalogue dont

Créée en 1920 à Strasbourg au sein du quotidien « Les Dernières Nouvelles d’Alsace », La Nuée Bleue a un fort ancrage régional en Alsace et dans le Grand Est.

Plus de 500 titres et autant d’auteurs composent un catalogue extrêmement diversifié : histoire, patrimoine, art de vivre, romans, mais aussi essais interrogeant les enjeux contemporains.

La Nuée Bleue se positionne comme un éditeur rigoureux tourné vers le grand public. Elle fait partie depuis 2014 des Éditions du Quotidien.

Riche de son savoir-faire d’éditeur en région, La Nuée Bleue a lancé en 2010 « La grâce d’une cathédrale », une collection nationale de référence et de prestige dédiée aux cathédrales de France.

logo-similar-editor

Avant-Propos

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2010
Hervé Gérard qui a assuré différentes fonctions chez d’importants éditeurs et qui préside depuis 2008 la Foire du Livre de Bruxelles se promet de réaliser un vieux rêve : monter sa propre maison d’édition ! Historien, journaliste et écrivain, l’homme est passionné… et déterminé ! Le défi est de taille, mais l’idée fait son chemin. Mûrit pendant des mois. Il s’associe à un ami de qualité : Jacques Hayez, fondateur des chaînes de vêtements Cassis et Paprika et exploitant des EXKI en Wallonie, et lance Avant-Propos en 2010. Fin 2014, la maison d’édition compte une centaine de titres, de prestigieuses collaborations avec des musées et des initiatives privées, avec les Archives générales du Royaume, avec l’Académie royale de lettres et littérature françaises de Belgique et avec la Fondation Matanel. Avant-Propos connaît également de gros succès de librairie notamment avec les livres de Philippe Maystadt, Hervé Hasquin, Mark Eyskens et des succès fin 2014 avec Femmes prix Nobel de la paix d’Esmeralda de Belgique, Somme toute de Xavier Magnée ou encore Histoire du jazz en Belgique de Marc Danval. Le polar de Frédéric Ernotte, C’est dans la boîte, couronné par un important prix français, caracole en tête des meilleures ventes notamment dans sa version numérique. Par ailleurs, l’Académie royale de lettres et littérature françaises de Belgique a décerné, en mai 2014, un prix important à L’année dernière à Saint-Idesbald de Jean Jauniaux, et on ne compte plus les titres sélectionnés pour d’autres distinctions en attente d’être attribuées. Dans un univers éditorial particulièrement complexe et difficile, Avant-Propos fait sans doute exception avec près d’une trentaine de titres prévus en 2015, dont certains sont également publiés en numérique. S’y mêleront livres d’art de qualité, notamment en support d’importantes expositions ou collections, une série d’ouvrages publiés en partenariat avec les Archives Générales du Royaume, d’autres avec l’aide d’institutions publiques ou privées, livres d’entreprises ou d’artistes, essais signés par des plumes bien connues, ou littérature de fiction sous la signature d’auteurs français, belges ou simplement citoyens du monde. Avant-Propos est connue pour avoir une assise financière particulièrement solide qui met tous ses auteurs et partenaires à l’abri de tout désagrément, ainsi que pour la grande qualité de ses prestations éditoriales. Depuis octobre 2014, une troisième personne à temps plein chargée de la communication est venue renforcer l’équipe. Avec comme partenaire Media Service, département du grand groupe éditorial Media-Participations, la maison d’édition Avant-Propos est présente sur tout le marché francophone européen voire mondial via les sites de vente en ligne où toute sa production est disponible. Tous ces partenaires de qualité contribuent au magnifique retentissement de tous les titres publiés par la maison.
logo-similar-editor

Ad Solem

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1992
Ad Solem, « vers le Soleil » : un nom, un esprit aussi, résolument tourné vers la « Lumière qui éclaire tout homme» (Jn 1, 12). Depuis 1992, chaque livre veut à sa manière être un éclat, une étincelle pour faire rayonner le sens ; un espace pour permettre la rencontre de l’Autre à travers le chemin des mots. Rencontre par le biais de l’écriture, laquelle, comme une trace, atteste le passage de Celui qui ne se laisse découvrir qu’après coup, dans la distance. Pendant quelques instants, le temps de lire une ligne ou une page, le lecteur abandonne sa volonté propre pour suivre l’empreinte laissée par les mots sur la surface de la page. Moments de communion avec l’auteur, dont les mots veulent réveiller en nous «le désir de l’éternité inconnue sous la douceur des mots connus» (saint Grégoire le Grand). On ne ressort jamais le même de la lecture d’un livre. L’édition est un art : un savoir-faire qui doit communiquer un savoir-vivre. Le livre, pour Ad Solem, n’est pas un moyen parmi d’autres de transmettre savoir et sagesse. Si le codex a remplacé le volumen aux premiers siècles du christianisme, c’est que sa forme traduisait le contenu de la foi dont son apparition est solidaire. Au déroulement infiniment répété du rouleau a succédé l’arrêt sur la page, la fin de la ligne. A l’éternel retour a succédé la Nouvelle Alliance. Aujourd’hui, les textes se déroulent sur l’écran des ordinateurs. Le temps du nihilisme se traduit par la civilisation du rouleau numérique. Comment être «à la page» aujourd’hui si le livre est menacé sinon de disparition du moins d’une marginalisation croissante ? Peut-être en reprenant conscience de ce que livre n’existe pas sans un regard qui se pose sur la page. Avant d’être un objet, le livre est un verbe : il «se livre» au regard. Quelqu’un s’y donne. Mais dans un retrait. « Il se tait et les mots qui nous restent s’écartent peu à peu pour laisser passer entre eux son regard » (Jean-Pierre Lemaire).
logo-similar-editor

MédiasPaul

Maison d'édition à compte d'éditeur
694 livres au catalogue dont

Fondée à Alba (Italie) en 1914 par le Bienheureux Jacques Alberione, la Société Saint-Paul se donne pour mission spécifique d’œuvrer dans l’Église et la société à l’annonce du message chrétien en répondant aux questionnements des hommes et des femmes de son temps avec les moyens de communication que la technologie du moment met à disposition. L’objectif de la mission est de mettre en contact la totalité du Christ avec toutes les facultés de la personne (intelligence, cœur, volonté) pour manifester la syntonie intégrale entre Évangile et humanisation.

Débutant par la presse, le père Alberione lui associera rapidement le cinéma, la radio, la télévision ainsi que les disques. L’utilisation des médias dans l’œuvre de l’évangélisation n’est pas pour lui une pastorale subsidiaire à celle de la paroisse, mais une forme d’authentique prédication pour rejoindre les personnes dans leur milieu de vie.

C’est en suivant les orientations visionnaires de son fondateur que la congrégation religieuse investira notamment le monde de l’édition tout en ouvrant des librairies sur les cinq continents. Aujourd’hui présente dans une trentaine de pays, la Société Saint-Paul s’établira en France en 1932 et au Canada en 1947.

Médiaspaul

Le nom de la maison d’édition évoque l’une des plus grandes figures des débuts du christianisme, Paul de Tarse, et les puissants moyens de communication sociale qui façonnent la société contemporaine.

Dans sa mission d’éditeur, Médiaspaul se propose d’actualiser la vocation de Paul de Tarse : faire connaître Jésus de Nazareth et son Évangile comme véritables chemins d’humanisation. Dans ses collections – spiritualité, témoignage, écriture sainte, théologie, sociologie religieuse, pastorale, catéchèse,  jeunesse, éducation  – Médiaspaul fait appel au cœur et à l’intelligence pour inviter à la joie de croire.

Fidèle au grand missionnaire Paul de Tarse et à l’inspiration du bienheureux Jacques Alberione, Médiaspaul met la Parole de Dieu au centre de son action évangélisatrice en la proposant comme souffle de liberté et comme « décodeur » des questionnements et des soifs spirituelles qui traversent notre monde. 

logo-similar-editor

Bonne Nouvelle

Maison d'édition à compte d'éditeur
La Bonne Nouvelle est un groupement de laïcs, qui oeuvrent pour le Christ et son Eglise. Dans la fidélité à l'enseignement de l'Eglise Catholique, l'association La Bonne Nouvelle espère ainsi contribuer à la nouvelle évangélisation à laquelle le Pape François, après ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II, nous appellent.
logo-similar-editor

Fayard

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1857
7800 livres au catalogue dont 230 publiés par an
Dès sa création en 1857 par Arthème Fayard, la Librairie Arthème Fayard avait pour objectif de rendre le livre accessible à tous, et publiait des ouvrages historiques et des romans populaires. À la mort de son fondateur, en 1895, son successeur du même nom développa l'édition d'auteurs classiques et contemporains à prix réduits, la littérature étrangère et créa une collection de romans policiers qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 1936. En 1956, Fayard devient une société anonyme, et en 1958 une filiale d'Hachette. Aujourd'hui, son catalogue compte des collections d'histoire, de sciences, de littérature classique et contemporaine, française et étrangère, de musique et de sciences humaines, ainsi que des documents d'actualité.
logo-similar-editor

De Vecchi

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1962

La maison d'édition De Vecchi (Giovanni De Vecchi Editore SpA) est fondée en Italie en 1962 par Giovanni De Vecchi, un italo-suisse. L'entreprise est initialement scindée en 2 structures: la publication d'un côté, la diffusion de l'autre1. En 1969, est créée l’entité De Vecchi Espagne, rejointe en 1972 par De Vecchi et en 1993 par De Vecchi Mexique.

De 1972 à 1999, les éditions De Vecchi se développent notamment sur le marché du livre sur les animaux, le marché de l’ésotérisme/sciences humaines. En 1999, De Vecchi lance la collection « Grands Procès de l'Histoire ». Cette collection est éventuellement stoppée par le droit des familles et des victimes qui freine la publication de certaines informations. Ses titres étaient parfois repris au micro de l'émission radio Café crimes.

En 1999, le fondateur historique décède. Argos Soditic et 3 managers, 2 italiens et 1 français, font alors l’acquisition des 4 sociétés De Vecchi et les constituent en un groupe international.

En juillet 2005 les éditions De Vecchi sont alors reprises par le groupe Albin Michel. En 2006, la maison d'édition Larus (Bergamo) reprend De Vecchi Italie. En avril 2009, Giunti Editore rachète les activités italiennes de De Vecchi France à Albin Michel pour consolider sa position sur le marché domestique1. Entre 2008 et 2011, le groupe Albin Michel cède la filière espagnole, puis la filière mexicaine.

En octobre 2012, les éditions De Vecchi France sont reprises par la société Le Livre Club.

En septembre 2016, les éditions De Vecchi changent de diffuseur distributeur et rejoignent l'équipe de Laurent Fontaine du groupe Centre France (CF2D) et la logistique est confiée à la SODIS3. En mars 2017, De Vecchi lance une collection de vulgarisation des sujets ésotériques avec un prix fixe de 3 euros l'ouvrage.

 

Wikipédia

logo-similar-editor

Éditions Picquier

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1986

Depuis 1986, les Editions Picquier se sont attachées à publier en France des livres d’Asie, avec la certitude que « l’Asie est suffisamment vaste pour qu’on ne s’occupe que d’elle ». Le catalogue – comprenant une collection de livres de poche – est consacré au Japon, à la Corée, à la Chine, à l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Une maison d’édition singulière qui a trouvé sa place dans le paysage éditorial français en publiant aussi bien des traductions des oeuvres des principaux écrivains de ces pays – classiques, modernes ou contemporains – que des essais, des livres d’art, des reportages et des livres pour enfants, destinés à faire connaître les cultures d’Asie aux lecteurs français dans leur richesse et leur diversité.

Derrière ce catalogue, il y a beaucoup de voyages, de rencontres et de découvertes. Des conseillers, des amis aussi, et surtout la complicité de traductrices et traducteurs remarquables qui prodiguent leurs conseils, lisent, commentent, partagent leurs goûts et leurs choix avec nous. 

logo-similar-editor

DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

logo-similar-editor

J'ai lu

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1958
Créées en 1958, les éditions J'ai lu (groupe Flammarion), publient chaque année près de 400 nouveautés au format poche. La variété des titres et des genres, qui fait la richesse du catalogue, répond à l'ambition de J'ai lu d'offrir au plus grand nombre un panorama des différentes littératures actuelles. Ainsi, autour de la littérature générale qui accueille des auteurs français et étrangers, classiques ou contemporains, J'ai lu propose de la science-fiction, du fantastique, du policier, des romans sentimentaux, de l’ésotérisme, du bien-être et des romans érotiques. Les ouvrages J'ai lu sont disponibles dans les librairies, les points de vente spécialisés et les grandes surfaces, ainsi que sur les sites Internet de vente de produits culturels. Bonne lecture !
Pour écrire un commentaire, connectez-vous.