Les Arêtes: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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5 bis rue de Suffren, 17000 La Rochelle FranceMaisons d'éditions similaires :
Glyphe
Hatier
Moundarren
Tarabuste
Nul regret ne les taraude, eux, les compagnons de Tarabuste. Nul remords ne les traverse, ne les dévore. Ne se tracassent pas. Jamais. Jamais ou presque. Ne sont pas facilement troublés, bouleversés. Pertubateurs plus que perturbés, les compagnons.
Haïssent la tristesse. En la tristesse, écrit Descartes, dans "Les Passions de l'âme" (1649), "le pouls est faible et lent ; (...) on sent des liens autour du coeur, qui le serrent, et des glaçons qui le gèlent et communiquent leur froideur au reste du corps". Ne se sentent pas oppressés, pas ligotés, les Compagnons de Tarabuste. N'ont pas de glace dans le coeur, mais une flamme, tantôt timide, tantôt intense. Sont du côté de l'allégresse, les Compagnons. leur pouls est rapide.
Traboulent, les Compagnons de Tarabuste. Se faufilent dans les labyrinthes. Nomades. Ils errent. Traversent l'univers en des détours permanents. Rarement immobiles. Ne s'arrêtent un instant que pour s'offrir le plaisir de repartir brusquement, de commencer à nouveau un vagabondage que son interruption momentanée transfigure.
Traitent les obstacles, les limites, avec désinvolture. Avec impatience, se révèlent passe-muraille, sans toujours s'en rendre compte.
Sur leurs petits chevaux tatars, les Compagnons de Tarabuste parcourent en tous sens la toundra. Et leurs courses hasardeuses dessinent sur la terre, d'une écriture invisible, la forme des constellations.
Leurs rites sont hommages aux vents et aux tempêtes. Ils sacrifient des singes au simoun, des cygnes au sirocco, des ânes à la tramontane. En l'honneur du mistral, ils fracassent des miroirs. Ils sifflent pour appeler et apprivoiser les cyclones. Ils offrent aux ouragans des ourses noires. Ils dressent des autels dans les déserts et dans les clairières des forêts obscures.
Les Compagnons de Tarabuste sont barons du Tirliberly, ducs du Tohu-Bohu, comtes du Travestissement, princes de la Traverse. Tantôt ils désirent le silence ; plus souvent ils jouissent du Tintamarre.
Ils entrent en transe entre deux tranchées. Truculents, ils tentent de truander le destin, en trichant aux tarots. Ils tracent des trapèzes sur le sable que bleuit le crépuscule. Trapus, ils traquent les troupeaux de taureaux sauvages et les autruches dorées.
Gilbert Lascault
Prise de parole
« Ancrées dans le Nouvel-Ontario, les Éditions Prise de parole appuient les auteurs et les autrices de la francophonie canadienne. »
Ce mandat reflète la volonté de la maison de stimuler, à partir de Sudbury, la création littéraire en milieu minoritaire et la réflexion portant sur ces milieux, et ce, à l’échelle canadienne. La maison publie romans, récits, contes et nouvelles, poésie et théâtre, ainsi que des études et des essais en sciences humaines et sociales. Elle pérennise ses œuvres les plus marquantes dans la Bibliothèque canadienne-française.
Elle rend accessibles, par la traduction, des œuvres importantes d’autrices et d’auteurs canadiens-anglais et des Premiers Peuples.
Par ses activités de publication et d’animation, elle développe un espace littéraire en français toujours plus dynamique au pays.
La maison publie 17-18 ouvrages par année. Depuis 1973, année de sa fondation, elle a publié 475 titres de 200 auteurs et autrices.
Michel de Maule
Créées en 1987, les Éditions Michel de Maule ont plus 30 ans.
Elles ont aujourd'hui 400 titres actifs réunis autour de 6 collections :
- Littérature française
- Littérature étrangère
- Histoire et Sciences sociales
- Musique
- Beaux-Livres
- Esthétique
Estelas Editions
Blanc & Noir
Créer des passerelles entre les cultures.
Les Éditions Noir sur Blanc sont nées en 1987, à Montricher, en Suisse, à l’initiative commune de Vera et de Jan Michalski, couple aux origines suisses, polonaises, russes et autrichiennes.
Leur ambition humaniste et littéraire de l’époque : créer des passerelles entre les cultures et les peuples de l’Europe de part et d’autre du rideau de fer, en publiant des textes destinés à durer. Initialement centrée sur les domaines polonais et russe dans une Europe encore divisée, la production de la maison s’est peu à peu élargie aux pays voisins et au reste du monde dans le cadre d’une collection consacrée à la littérature de voyage, à l’évasion et à la découverte. Plus récemment le catalogue s’est enrichi de quelques beaux-livres de photographies et de dessins.
Placée sous le signe de l’ouverture, la maison laisse s’exprimer la littérature sous de nombreuses formes : romans, nouvelles, récits, poésie, théâtre, essais, témoignages…, et des thèmes variés : histoire, humour, cuisine, policiers… Un foisonnement concourant à donner une image toujours plus fidèle du bouillonnement culturel observé à l’Est de l’Europe.
Passeurs de textes entre le monde francophone et la Pologne, et au-delà, les pays de l’Est européen, Vera et Jan Michalski se sont attachés dès le début à publier en deux langues : français et polonais. Leur démarche originale et unique constitue une des caractéristiques de la maison d’édition.
Poétisthme
Les Éditions POÉTISTHME proposent des écrits transversaux que l’on ne peut apprécier sans faire un pas de côté – des vies latérales qui se sont refusées au littéral. Nous assumons une littérature qui se dérobe au couperet de la verticalité et à la sécheresse de l’orthodoxie. Nous revendiquons une littérature horizontale, transnationale – une littérature qui est le carrefour où se rencontrent les langages pour donner forme et visibilité au dialogue entre des voix différentes. Nous prenons donc le parti de faire face aux tensions dans le rapport à la langue pour questionner la dimension linguistique de la condition humaine – car la Parole, qu’on la méprise, la manipule ou la révère, est le point nodal de notre existence commune.
LE PARTI-PRIS DE LA POÉSIE
Si nous mettons en partage des écrits – des fragments – des fulgurances à caractère poétique, c’est parce que nous croyons qu’ils sont le lieu-dit où se manifeste le plus clairement que la langue – la culture – l’identité, ne sont pas une totalité close ou un tout figé, mais bien le fruit d’un engagement, d’un geste performatif allant de Soi vers l’Autre. La poésie se confronte aux certitudes – démantèle le cadre identitaire – met en branle l’autorité illusoire, notamment celle des frontières en le Je et le Nous : deux sujets qui s’interrogent mutuellement dans le poème.
Pour Nous, éditer de la poésie, c’est revendiquer une manière de prêter attention au langage en décalage avec les usages. Non pas pour sombrer dans le particularisme ou dans un discours intellectuel nombriliste, mais pour tenter de recréer du commun sans méconnaître les identités ou, dit autrement, de permettre aux identités de s’inscrire dans le langage commun. Ce mouvement est à nos yeux celui du langage poétique.
NOS COLLECTIONS
FEU DE BRANDES : voix-brûlots – compositions au bord du poétique – paroles houleuses & émotions cahot-iques – textes qui se tissent sur la brèche – mailles obliques – scories & mété-or-es – secousses s-isthm-iques où confluent nos passions atomiques.
« Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses », Arthur Cravan, Maintenant (1912).
CONFLUENCES : voix enlacées non corsetées – mots choraux dont l’arborescence donne naissance à des mots-coraux – récifs où l’on s’échoue & se retrouve – paroles qui se répondent dans le désert des siècles – par-delà l’écart incommensurable une langue de terre qui joint lettre à l’être.
« Les évènements m’ennuient. Les évènements sont l’écume des choses. C’est la mer qui m’intéresse. C’est dans la mer que l’on pêche ; c’est sur elle que l’on navigue ; c’est en elle que l’on plonge… », Paul Valéry.
CIRCUMNAVIGATION : « L’errance est vocation », disait Glissant. Pour nous, elle sera raison : raison d’éditer, de chercher dans l’ailleurs – d’un îlot, d’une nation – des voix qui ouvrent des voies pour penser l’écart entre le proche et le loin – cet entre-deux que nous nommons isthme. À travers l’errance, nous voulons quitter l’exil intérieur auquel nous condamnent les racines langagières : nous voilà partis à la quête d’un verbe qui n’existe qu’autre part...