
Nouvel Athanor (Le): contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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18, rue du Faubourg du Temple, 75011 Paris FranceAdresse
18, rue du Faubourg du Temple, 75011 Paris FranceMaisons d'éditions similaires :
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L'Atelier du Grand Tétras
Implanté dans un petit village du Massif Jurassien, L'Atelier du Grand Tétras présente d'abord l'originalité de couvrir la chaîne du livre, de l'écriture à la fabrication artisanale. Unie autant pas la littérature que par la confection du livre, l'équipe de l'Atelier s'acharne avec passion à produire des livres dans la tradition artisanale de l'imprimerie. Imprimés sur de beau papier les textes sont assemblés en cahiers cousus à l'ancienne.
L'Atelier du Grand Tétras se consacre à la poésie contemporaine avec la collection Glyphes et à la littérature de création à travers le roman, le récit et la nouvelle avec la collection Écriture.
Dans le prolongement de ses choix éditoriaux, l'Atelier édite également la revue Résonance Générale - Cahiers pour la poétique à laquelle collaborent quelques uns des poètes les plus représentatifs de notre temps présent. Cette revue a favorisé l'ouverture d'une nouvelle collection Essais pour la poétique destinée à appronfondir sur un thème précis les enjeux de la poésie d'aujourd'hui.
Par ailleurs, la collection Entre deux rives, créée récemment, s'attachera à faire connaître des auteurs étrangers qui n'ont pas encore été traduits en France. Parallèlement, l'Atelier du Grand Tétras est tout naturellement porté à publier des textes qui chantent nos terroirs.
Se détournant des étroitesses du régionalisme, l'Atelier édite des écrits célébrant un art de vivre régional : telle est la vocation de la collection Terroir Vécu et de la revue La Racontotte qui depuis 1976 a fidélisé en Franche-Comté de nombreux lecteurs. Marginal avec complaisance, délibérément détaché des seuls intérêts commerciaux, l'Atelier du Grand Tétras s'acharne encore à croire, avec la passion de créer des livres, aux espérances d'Alfred de Vigny quand il abandonne sa "bouteille à la mer".
Alidades
Créées en 1981 sous la forme d'une revue, les éditions Alidades passent assez vite au livre, avec 'La Toile / La Tela' de Mirella Muià, poème narratif à plusieurs voix sur le thème méditerranéen du voyageur et de la femme enfermée dans l'attente.
Le bonheur des rencontres et des amitiés conduit à explorer des champs tels que ceux de la poésie russe du vingtième siècle, et aussi de la littérature contemporaine de Sibérie orientale, prose et poésie.
Des hasards mènent à d'autres domaines au départ de différentes collections : textes satiriques (L'impertinent), poésie chantée (Le chant), essais (travaux), curiosités (trouvures), correspondances de peintres et publication de traductions historiques s'ajoutent à la Petite Bibliothèque Russe et à la collection Création qui accueille des poètes contemporains français et étrangers. Les années 2009 et 2010 sont marquées par le lancement d'une collection dédiée à la poésie irlandaise du XXIème siècle (Irlande 21) et par la découverte, grâce à Claude Krul, des poètes syriens Chawqî Baghdâdî et Nazîh Abou Afach, qui, avec d'autres, nous accompagnent depuis.
Le catalogue compte aujourd'hui plus de 170 titres. Nos ouvrages, pour la plupart de fabrication "maison" et de petit volume (de 24 à 64 pages), sont diffusés par nos soins, pour peu qu'on les demande, notre logique restant associative et non commerciale.
Comme de nombreux petits ou "micro" éditeurs, nous ne sommes guère en mesure de définir ni de tenir une "ligne éditoriale" : certains textes s'imposent, d'autres nous ennuient. C'est question de musique, d'originalité, d'exigence (ou de ce que nous croyons tel).
Comme d'autres nous recevons nombre de manuscrits – actuellement au moins un par jour – que nous n'avons matériellement pas le temps de lire. Alidades est d'abord préoccupée par les questions de traduction et la découverte d'auteurs et d'œuvres étrangers. Nous entendons affirmer plus clairement ce choix : décision a été prise de ne plus accueillir de nouveaux auteurs écrivant en français. De très nombreuses maisons le font, qui les servent mieux que nous ne saurions le faire. E.M.
Au Diable Vauvert
Créées à l’aube de l’an 2000 en Camargue gardoise, sur un modèle éditorial et une curiosité inspirés par Paul Ochakovski-Laurens, les éditions Au diable vauvert ont d’abord pour ambition de désenclaver les genres et faire reconnaître de nouvelles voix d’écrivains émergeant des pop-cultures, alors tout juste publiés en poche, comme Gaiman, Ayerdhal, Bordage, Morrow, Brite, Butler. S’étant fixé pour autre mission de défendre de jeunes français impertinents comme Nicolas Rey, Régis de Sà Moreira et Thomas Gunzig, sans oublier des précurseurs visionnaires comme Gibson et l’OVNI David Foster Wallace, acquis dès la création, les éditions Au diable vauvert revendiquent avec fierté depuis Jehan Rictus des voix faisant matériau littéraire du réel et de la langue vivante, en rupture avec tout académisme de style, ironiques, transfictionnelles et littérairement queer.
Bien vite les grands Welsh, Coupland et Dan O’Brien ont rejoint une maison créée pour les défendre au mieux, tout comme les nouvelles stars de l’imaginaire Bacigalupi et VanderMeer, les découvertes Hervier, Blanc-Gras, Monnery, Titiou Lecoq ou les poètes Felix Jousserand et Oxmo Puccino.
Contre vents et marais la maison a su, dans un secteur de plus en plus centralisé et concentré, poursuivre sans jamais rompre une politique unique au service de ses auteurs, faite de traductions énormes, de folies éditoriales, de succès et de rencontres qui furent autant d’aventures fondatrices, de Coralie Trinh Thi, Simon Casas, Wendy Delorme ou Nikki Gemmell à Jean-Paul Didierlaurent, et de Patrick Dewdney au succès de Juan Branco, parmi tant d’autres. Cette année de nos vingt ans, qui coïncidera justement avec celle du centenaire de Bukowski, rebelle symbole de jeunesse éternelle, devrait s’annoncer comme la plus riche en nouvelles voix et coups de théâtre, poésie comprise !
Allez au Diable, goûter ses libertés et ses irrévérences !