Pourpenser éditions: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Cette maison d'édition que nous avons créée en 2002 autour des livres d'Aline de Pétigny compte aujourd'hui une trentaine d'auteur-e-s et une centaine de titres au catalogue.
Notre souhait est de regrouper dans un catalogue des histoires et des contes adaptés pour aborder quelques-unes des "grandes questions" avec les enfants.
Des histoires et des contes à travers lesquels les auteurs souhaitent partager un point de vue, une sensibilité.
En tant que maison d'édition, nous ne commandons pas de sujets. Nous accueillons ce que des auteur(e)s souhaitent transmettre et non ce que nous aurions repéré comme "niche marketing".
Contact
Site Web
http://www.pourpenser.frAdresse
20 rue Marie Baudry, 49300 Cholet FranceSite Web
http://www.pourpenser.frAdresse
20 rue Marie Baudry, 49300 Cholet FranceMaisons d'éditions similaires :
Dynamite
Keit Vimp Bev
Sixto éditions
C’est une maison à flanc de falaise, caressée par les vents océaniques. Les jours de tempêtes, les vagues viennent lécher ses fenêtres. On jurerait qu’elles tentent ainsi d’engloutir les livres abrités au cœur de la bicoque.
Il y a là des romans, des bandes dessinées, des livres pour enfants... Celui qui les lit à la nuit tombée doit s’attendre à frissonner, car Sixto, maison d’édition bretonne, se consacre aux littératures policières : polar, thriller, intrigue, roman noir.
Si ces littératures sont plurielles, toutes explorent un indicible : le passage à l’acte. Avec un angle de vue propre à chacune, elles interrogent sa mécanique, sa logique, ses résonances sur une trajectoire de vie et les réponses que les sociétés et les époques vont y apporter. Elles sont un outil d’investigation sans égal pour décrypter un milieu, une ville, des mentalités, un pays et son histoire.
Décrypter et bien souvent dénoncer aussi, avec l’efficacité qu’autorise le mirage de la fiction. Les littératures policières portent un regard lucide sur leur temps.
Au sein du collectif Sixto qui réunit Nantais, Rennais et Brestois, nous faisons une place particulière au roman noir. Dans la lignée de Patrick Raynal, nous pensons que le roman noir est un genre à part entière, sans doute le plus pertinent pour décrire une société en mutation et ses écueils.
Enfin, être éditeur, c’est pour nous créer à partir de la rencontre d’un auteur et d’une écriture, et soutenir l’expression de talents singuliers. La langue des littératures policières est une langue souvent brute, rude, voire argotique. C’est une écriture du détail et une langue du réel. Si les histoires et les personnages sont fictionnels, les intrigues sont ancrées dans des lieux et des contextes réels.
Denoël
Helice helas
Fondé en Suisse romande en 2011, Hélice Hélas Editeur fabrique et publie des livres d'auteur et de la bande-dessinée indépendante. Nos publications se trouvent en librairie dans toute la francophonie.
Hélice Hélas Editeur est difficilement réfutable, comme la théorie des cordes. Il produit de la narration baroque, épique et punk et organise des événements en général imprévisibles, et donc imprévus.
Si votre libraire n'a pas une de nos publications en stock, n'hésitez pas à la lui faire commander (nos diffuseurs sont ici pour la Suisse et là pour la France, la Belgique et le Canada).
Notre motto : dum vivimus, vivamus (ris bedoume, la vie est belle).
La Musardine
Notre histoire
Aux origines de la Musardine, il y a Média 1000, label de littérature érotique exploité depuis 1980 par Hachette. En 1995, Claude Bard quitte le groupe et décide d’exploiter Média 1000 en créant sa propre maison d’édition. Ainsi naît la Musardine, qui étoffera rapidement son catalogue en l’ouvrant à toutes les formes littéraires.
Nos métiers
La librairie la Musardine (122 rue du Chemin Vert à Paris) est créée en même temps que la maison d’édition éponyme, en 1996, et propose l’essentiel de la production érotique disponible en France : fiction, essais, BD, beaux-livres, revues spécialisées et autres raretés font rapidement la réputation de la boutique, en parallèle de laquelle se développe un système de ventes par correspondance efficace et performant.
Nos livres
Côté édition, La Musardine célèbre l’érotisme, la sexualité et l’amour sous toutes les formes du livre : la littérature, d’Esparbec à Octavie Delvaux, avec nos différents labels et collections de fiction (« Lectures amoureuses de Jean-Jacques Pauvert », « Osez 20 histoires », les romans Média 1000 et Sabine Fournier), les guides sexos avec l’incontournable collection « Osez », les essais de « L’Attrape Corps » et autres documents sur la sexualité d’aujourd’hui, sans oublier la BD sous le label Dynamite … Chaque année La Musardine et ses différents labels publient une cinquantaine d’ouvrages.
Nos valeurs
La Musardine assume sans complexe une politique éditoriale frondeuse et militante. Convaincu que l’évolution des mœurs passe aussi par le livre, elle porte sans rougir le flambeau de la sexualité libre et décomplexée sans craindre de se heurter aux cerbères de la morale et de la bienpensance. De la pédagogie coquine des guides « Osez » aux pamphlets engagés en passant par les brûlots pornographiques aptes à choquer le bourgeois, La Musardine et ses auteurs mènent le combat sur tous les fronts !
Huginn & Muninn
Pastèque (Éditions de la)
La Pastèque a reçu ses lettres patentes en juillet 1998 et sa première publication, Spoutnik 1, a été disponible en décembre de la même année. Mise sur pied par Frédéric Gauthier et Martin Brault, la maison d’édition a publié, à ce jour, plus de 230 titres.
C’est en écoutant une table ronde sur la bande dessinée québécoise au Salon du livre de Montréal en novembre 1997 que l’idée de fonder une maison d’édition nous est venue. Ce jour-là, nous avions eu droit au sempiternel constat pessimiste sur la BDQ. Nous avons eu alors envie de brasser la cage et d’insuffler un peu d’optimisme à cette morosité ambiante.
Nous voulions prendre le pari que les Québécois, comme les francophones d’Europe apprécieraient une bande dessinée plus personnelle, plus intimiste à l’instar de ce que L’Association par exemple, avait fait en France.
Nous voulions aussi réaliser le pari de rendre viable une structure d’édition spécialisée en bande dessinée au Québec.
Par nos lectures, nos rencontres et nos découvertes, nous sommes parvenus à établir une ligne directrice qui guide chacune de nos actions. Vingt ans plus tard, nous pensons avoir fait la preuve de notre réussite.
Rue de Sèvres
Cinquième Couche (La)
La Cinquième Couche est une maison d'édition belge indépendante. La Cinquième Couche, dite aussi 5c, publie essentiellement de la bande dessinée depuis 1993.
Fondée par un groupe d'auteurs de l'atelier de bande dessinée de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles (Damien Rocour, Sarah Masson, Michel Squarci, Sibylle Loof, Olivier Fable, Vincent Dutreuil, Nicholas Wood, Sébastien Kempenaers, Christophe Poot, Renaud De Heyn et Xavier Löwenthal), elle demeure jusqu'à la fin des années 1990, un groupe informel qui auto-publie ses productions. Ce n'est qu'au tournant des années 2000 qu'elle devient une réelle structure d'édition. Elle est actuellement pilotée par William Henne.
Cinq collections ont été créées : F., Extracteur, écritures, ESSAIM et Point métal.
En 2016, le catalogue compte 110 publications (5 revues publiées entre 1993 et 1998 et le reste publié à partir de 1999), par une soixantaine d’auteurs, provenant d’une dizaine de pays différents (Belgique, France, Suisse, Allemagne, Autriche, Portugal, Grèce, Finlande, États-Unis, Corée…)
La 5e Couche n’a jamais clairement définit sa ligne éditoriale a priori, sinon qu’en redéfinissant sans cesse son média, elle inscrit la bande dessinée dans les pratiques contemporaines (Tout ce qui frôle la bande dessinée et tend à l’en éloigner intéresse la 5e Couche, extrait du catalogue). Cependant, on peut dégager une tendance lourde en survolant le catalogue de l’éditeur : l’approche conceptuelle. Les publications procèdent majoritairement d’un dispositif narratif ou graphique d’ordre ludique, spéculatif, théorique, poétique ou auto-référentiel, qui préside au propos de l’auteur. Alors certes ce sont des dispositifs que l’on pourra trouver ailleurs (que ce soit en bande dessinée, en littérature ou dans les arts visuels), mais il y a incontestablement, dans les choix du comité éditorial, une inclination jubilatoire pour les jeux sur le langage et les codes visuels : les détournements, les mises en abîme, les structures narratives renversées et/ou systématiques, le jeu sur les contraintes, la déconstruction du récit, la parodie, les postulats surréalistes (poétiques, insolites, absurdes), la déconstruction de l’image, le rapport texte/image dissocié, l’abstraction, le récit métaphorique, la structure musicale, l'imposture,... Tous ces dispositifs formels n’oblitèrent pas les propos de leurs auteurs, au contraire, ils les réactivent : en abordant un thème, déjà mille fois traité, sous une forme renouvelée ou inusitée, l’auteur met en avant son sujet, qu’il soit politique, autobiographique, philosophique ou social.
Cette inclination conceptuelle et ludique n’escamote pas non plus les préoccupations formelles purement rétiniennes des auteurs : couleur, matière, techniques, texture, forme, dessin, composition… (ce sont des aspects traditionnels et modernistes déjà très présents chez d’autres éditeurs, y compris plus classiques).
De même que La 5e Couche participe d’une tendance générale de ces dernières décennies, le décloisonnement. Les livres publiés par la 5C sont pour la plupart à la lisière de la bande dessinée. Les auteurs publiés investissent le plus souvent d’autres disciplines et cela se répercute sur leur pratique de la bande dessinée : le théâtre, la performance et l’installation, la musique, la peinture, la sculpture, le graphisme, la sérigraphie, le cinéma d’animation et la vidéo, le dessin contemporain, la photo, l’affiche, la littérature,… (cet aspect n’est pas forcément spécifique à La 5e Couche et se retrouve chez de nombreux auteurs publiés ailleurs).
Quelques épisodes marquant ont jalonné l’histoire de la 5C : de 2004 à 2007, elle a repris à son catalogue la revue de littérature contemporaine écritures. De 2010 à 2013, elle a publié également la revue "Soldes, Fins de Séries", de Marc Borgers et Jean-Louis Sbille. Elle a été l'éditeur de la Bande dessinée Katz, détournement controversé de Maus, de Art Spiegelman, dans lequel l'auteur anonyme (Ilan Manouach) avait remplacé toutes les têtes des différentes espèces représentées par des têtes de chats. La 5e Couche est aussi l'éditeur de Judith Forest, succès de la bande dessinée féminine, en réalité une imposture littéraire de ses éditeurs de l’époque, William Henne, Xavier Löwenthal et Thomas Boivin.
Texte du catalogue : La bande dessinée est une forme contemporaine parmi d'autres.5C la tient en haute estime, elle et ses lecteurs. Tout ce qui frôle la bande dessinée intéresse La 5e Couche et tend à l’en éloigner. Son champ d’action est, par définition, poreux et illimité. Il ne serait pas étonnant de trouver, parmi ses livres, un précis d’urbanisme tatare ou de dodécaphonisme bantou, pourvu qu’ils s’articulent. Deux images / photos / mots etc. peuvent suffire à établir une articulation narrative. 5C montre. Du jamais vu, jamais comme ça, s’il en est.
5C agence. 5C fomente les conditions qui rendent la création possible. 5C n’a pas de cible. Son manifeste, ce sont ses livres.
Dès l’origine, le sens fusait de toutes parts. Parce que le sens n’est pas dans l’ordre des causes et des conséquences jusqu’au dénouement. Parce que le sens n’est pas dans l’élucidation. Comme un robot privé de sa fonction : il est inutile et libre. 5C aujourd’hui, c’est un catalogue de plus de vingt ans de publications, depuis les expériences collectives du groupe initial jusqu’aux livres d’aujourd’hui. Vous le tenez entre vos mains.