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Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Amourier (L')
Contrairement à ce qui saute aux yeux, le nom de l’Amourier ne doit rien à Cupidon. C’est tout simplement le nom du quartier où se situe la maison d’édition; ce lieu était jadis complanté de mûriers – amourier en occitan – arbres dont les feuilles sont utilisées pour l’élevage des vers à soie. On est ici dans la patience et l’obstination, dans le tissage, le textile; dans l’avènement des textes en somme.
Notre maison ne publie pas ce qu’on appelle des « nouveautés »; sa taille ne lui confère pas la visibilité indispensable à ce genre d’exercice. En revanche, depuis plus de 25 ans nous nous appliquons, titre après titre, à bâtir un catalogue où, à travers romans, poésie, nouvelles et formes narratives courtes, nous essayons de privilégier la diversité. Celle-ci découle naturellement des contributions apportées par chacune des personnes qui constituent notre comité de lecture.
Aux carrefours de nos mondes, plus encore depuis ces dernières années, s’ouvrent des voies funestes propres à compromettre la vie. La vie sur terre et celle de chacun dans son intégrité, dans sa dignité. Depuis 2015, année de nos 20 ans, nous avons ouvert une collection « Bio », certes elle contient un choix de biographies; grandes figures qui par l’exemple de leur détermination, de leurs luttes concourent à l’expression de la vie, mais aussi l’exploration par les textes de mouvements, de pensées, de perspectives nous permettant d’envisager de nouvelles ressources pour alimenter nos devenirs.
Nous voudrions avec ce nouveau site intensifier les échanges au moyen d’informations, de chroniques, d’entretiens, de relations d’événements en rapport avec nos réseaux et publications.
Au-delà de ces quelques mots destinés à vous ouvrir les portes de la maison, nous vous laissons découvrir ce site et le catalogue des éditions…
Calmann-Lévy
Carnets Nord
Christian Bourgois
Sonneur (Éditions du)
Fondées en 2005, les Éditions du Sonneur sont nées de l'envie de partager leur goût du livre et de la littérature, avec trois objectifs :
- publier des textes inédits et des textes oubliés ou méconnus dignes de vivre ou de revivre, d’être découverts ou retrouvés.
- éditer peu de titres, mais les accompagner assez longtemps pour qu’ils trouvent leurs lecteurs. Des ouvrages auxquels on revient et avec lesquels on vit. Bref, le contraire de la surproduction et de la grande consommation littéraire.
- ajouter au plaisir de découvrir des textes celui de lire des livres fabriqués avec soin.
Nouveau Monde
Les herbes rouges