
Ausonius: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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Cherche-Midi (Le)
Phébus (Éditions)
Abordo Éditions
« A bordo ! » « (Montez) à bord ! »
Par cette injonction, nous vous invitons au voyage, à venir avec nous à la découverte de poésies nouvelles, ou à la redécouverte d'auteurs disparus dont la parole est toujours en résonance.
En gardant le cap d'une ligne éditoriale originale et singulière, nous appuyant sur la volonté d'affirmer l'acte poétique comme un lieu de réflexion et d'expression esthétique, nous fabriquons des livres qui privilégient les écritures vivantes, ouvertes sur le monde.
« Ne chantons pas la rose, faisons-la refleurir ! »
Isabelle Sauvage
Au départ, deux éditeurs, deux personnalités : Isabelle Sauvage et Alain Rebours, pour s’aider, se contredire, se compléter et s’enrichir… quatre petites mains pour le reste. Mais, jamais deux sans trois ?
Au 1er mars, Sarah Clément nous a rejoints, et comme deux plus un(e) égale trois, et que deux + deux + deux font six… petites mains…
Donc : Isabelle Sauvage : maîtrise d’histoire de l’art (médiévale), puis éditrice/relectrice en free-lance pour de nombreuses maisons d’édition (principalement de livres d’art ou catalogues d’expos, notamment pour le Jeu de Paume)… la typographie au plomb mobile apprise sur le tas dans un atelier de typographe-imprimeur (René Jeanne), puis un autre (Michael Caine), et c’est le premier livre d’artiste(s), puis l’achat de matériel typo, et la joie de retrouver et l’art et les mots, et la tête dans les doigts. Alain Rebours : un CAP de typographe tôt, très tôt, graphiste au fur et à mesure des années… métier qu’il transmet un temps à l’école Estienne…
Tardivement, un DEA de Lettres sur René Char, puis chargé de cours à l’université Paris VII… aujourd’hui éditeur et psychanalyste. Sarah Clément : longtemps assistante d’édition au Jeu de Paume, éditrice/relectrice en free-lance pour de nombreuses maisons d’édition (livres d’art ou catalogues d’expos)…
A fondé la librairie Interlignes à Limours (Essonne) qu’elle a tenue pendant 11 ans avant de s’installer en Bretagne, où commence sa nouvelle vie.
Table Ronde (La)
L’idée première est de créer une revue. Conviés autour de la table, Thierry Maulnier, André Fraigneau et Jean Cocteau participent au projet. André Fraigneau suggère un titre énigmatique : La Couronne fermée. Jean Cocteau lui préfère La Table Ronde, qui correspond davantage à l’esprit du groupe. François Salvat dessine les maquettes et le premier numéro des « Cahiers de La Table Ronde » voit le jour fin 1944. Jean Anouilh confie alors sa pièce Antigone à Roland Laudenbach, sans limitation de tirage. Ce sera le premier livre en édition courante, celui qui fait de La Table Ronde une maison d’édition à part entière.
L’effervescence littéraire et intellectuelle du demi-siècle ne perdant rien de sa vigueur, des auteurs tels François Mauriac et Henry de Montherlant collaborent à la revue, tandis que Paul Morand livre son Journal d’un attaché d’ambassade et Jean Giono Un roi sans divertissement. Au fil des années cinquante, une génération d’écrivains turbulents fait son apparition. Parmi eux, Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent, Roger Nimier, tous amis de Roland Laudenbach, que Bernard Frank réunira — un peu rapidement — sous le nom de « hussards ».
Au cœur de cette époque, La Table Ronde publie des romans drôles et mélancoliques, sensibles et délicats.
L’éclosion d’écrivains comme Alphonse Boudard, Gabriel Matzneff, Frédéric Musso ou encore Eric Neuhoff, offre aux hussards des successeurs pleins de panache. Les années quatre-vingt-dix s’ouvrent sur les disparitions successives de Roland Laudenbach et Antoine Blondin. Avec l’arrivée de Denis Tillinac à la tête de La Table Ronde en 1990, le catalogue accueille Jean-Paul Kauffmann, Frédéric Fajardie, Yves Charnet, Jean-Claude Pirotte, Xavier Patier, le poète William Cliff ou plus récemment Michel Monnereau. En 1997, La Table Ronde reprend la collection Quai Voltaire, pour la dédier à la littérature étrangère, en publiant, entre autres, Alice Mc Dermott, Tracy Chevalier, et Richard Russo. Dirigées aujourd’hui par Alice Déon, Les Éditions de La Table Ronde continuent de réunir des auteurs restés fidèles à la liberté de ton de leurs fondateurs.
CNRS
Cépaduès
Belles Lettres
Editions Alcyone
Le Passager Clandestin
Le passager clandestin publie des textes de critique sociale qui se rapportent notamment à l’écologie, à la décroissance, à la désobéissance civile... Nous ne croyons pas à un quelconque ordre immuable de la société. Nous dénonçons chaque fois qu’il est possible les fondements idéologiques d’un système qui se donne pour « naturel » et auquel il n'y aurait d'autre issue que de s'adapter. Le choix de l’édition indépendante, dont on sait qu’elle doit constamment lutter pour survivre, constitue, en soi, une prise de position. Cette indépendance est à la fois une condition et l’un des buts de notre activité. Elle repose sur un ensemble de pratiques et d’échanges peu formalisés, en prise directe avec les lieux et les gens.
Le passager clandestin aborde souvent des sujets réputés graves, mais nous n’avons aucun goût pour le dogmatisme et les « passions tristes ». Nos livres se veulent honnêtes, rigoureux ; ils exigent parfois un effort pour déplacer le regard. Mais notre activité se nourrit aussi de l’imagination, de la joie et de l’humour, sans lesquels ce monde ne serait décidément pas habitable.
Outre la réédition de textes anciens, nous avons publié récemment le Petit livre noir des grands projets inutiles ; un essai consacré à l’Utopie du logiciel libre ; le Rapport Brazza, document historique inédit à ce jour sur les dégâts du colonialisme français au Congo au début du XXe siècle. Nous avons a également créé deux nouvelles collections en 2013 : une collection de science-fiction, « Dyschroniques », série de textes d’anticipation écrits vers le milieu du XXe siècle par des auteurs renommés dans le genre ; et la collection les « Précurseurs de la décroissance » dirigée par Serge Latouche.