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Elytis

Maison d'édition à compte d'éditeur
Voyage de près ou voyage de loin… chêne ou manguier… paquebot, pirogue ou fusée… peu importe. Ce qui compte, c’est la disposition d’esprit lorsque, fraîchement rentré d’un quelconque ailleurs, on revient au pays. L’aventure éditoriale a quelque chose du voyage et, plus précisément, de l’ethnologie. L’ethnologue est celui qui explore, qui revient et raconte aux autres. Reste alors la volonté de dire à autrui ce qu’on a entrevu. Restent le témoignage, les récits des voyageurs contemporains et des explorateurs des siècles passés. Reste le livre, enfin, qui incarne la curiosité et le souhait de donner à rêver et à comprendre l’histoire, le voyage et les hommes…

Contact

elytiseditions@gmail.com

Adresse

13, rue de Domrémy, 33000 Bordeaux
France

Partenaire

Distributeur

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Harmonia Mundi

Dépôt de manuscrits

Par voie postale:

Service des manuscrits
13, rue de Domrémy
33000 Bordeaux
France

Maisons d'éditions similaires :

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404 éditions

Maison d'édition à compte d'éditeur
404 éditions, c'est la seule maison entièrement dédiée à la culture geek. Nous avons fait un état des lieux de ce que veut dire "être geek" aujourd'hui, et on a tout rassemblé sous le même label. Ce sont des guides pratiques sur les jeux vidéo, des fanfictions, des romans, jeux de sociétés...
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INED

Maison d'édition à compte d'éditeur
Les Éditions de l'Ined existent depuis 1945, date de la création de l'Institut national d'études démographiques de Paris. Spécialisées dans l'étude des populations avec une approche ouverte de la démographie, les publications de l'Ined mobilisent un large éventail de disciplines comme l'économie, l'histoire, la géographie, la sociologie, l'anthropologie, la biologie, l'épidémiologie. Les Éditions de l'Ined diffusent leur catalogue à l'international, que ce soit leurs collections d'ouvrages en français, ou celle en anglais Ined Population Studies (publiée chez Springer). Elles traduisent et publient en français et en anglais la revue trimestrielle
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Séguier

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1980
Créées à la fin des années 1980, les éditions Séguier sont dédiées aux arts, tous les arts. La priorité est accordée aux personnages réputés secondaires mais dont l’influence – et parfois l’oeuvre – ont été durablement sous-estimées. Il en résulte des essais, entretiens et biographies, regroupés dans un catalogue ouvert à un public soucieux de parfaire ses connaissances et de polir ses goûts.
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Syllepse (Éditions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1989

Les Éditions Syllepse ont été fondées en 1989. Chacun de ses membres est un coopérateur qui a fait le choix de se « faire éditeur » pour faire vivre une maison d'édition engagée afin de créer un espace autonome, coopératif et autogéré d'édition. C'est également une économie solidaire que Syllepse construit, ouvrage après ouvrage, entre les auteurs et leurs titres.

Insérés dans le mouvement des mouvements de ceux et celles qui sont à la recherche d'autres possibles, nous avons bâti notre projet éditorial pour transgresser la frontière de la « fin de l'histoire » que certains ont cru pouvoir tracer sur les ruines des révolutions trahies et des utopies défaites. Pour qu'il y ait une bonne résistance à l'air du temps, il faut dégager un horizon qui éclaire les combats quotidiens et redonne corps aux espérances. Redonner l'espoir, c'est aussi faire vivre l'idée de la transformation sociale avec cette terrible arme de la nuit qu'est le livre. Nous entendons y participer en construisant cet outil pluraliste et coopératif que représente notre maison d'édition.

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Corsaire (Editions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1994
400 livres au catalogue dont 20 publiés par an
Un catalogue de livres régionaux et marins
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Editions Hedna

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2018
35 publiés par an

Les éditions Hedna sont nées d’une longue expérience associative au cours de laquelle il nous a été possible de rencontrer et de d’accueillir de nombreux écrivains de toute origine.

De cette expérience nous avons retenu ce que beaucoup d’auteurs nous soumettaient à savoir :

Premièrement, la difficulté qu’ils avaient à obtenir des réponses des éditeurs à qui ils soumettaient leur manuscrit. Il essuyaient dans le meilleur des cas un refus, et le plus souvent n’obtenaient aucune réponse. Or il nous semble que toute personne qui écrit quelque soit la qualité de son œuvre mérite le respect et la prise en compte du travail qu’il a fourni.

Nous parlons ici d’écriture et non de littérature. En effet, nombreux sont ceux qui éprouvent le besoin d’écrire pour créer un vecteur de transmission avec leur famille et avec les autres. Dans cette optique il nous paraît normal de proposer à tout auteur la mise en forme d’un « objet livre » de qualité qu’il appartiendra par la suite de faire circuler, vivre, exister.. Nous pouvons à minima pour ces personnes proposer une réalisation à compte d’auteur qui satisfera leur demande.

D’autre part beaucoup d’écrivains, et là nous parlons de littérature, ayant eu affaire à de grandes maisons d’édition nous ont confié leur déception de n’avoir eu comme interlocuteurs que des spécialistes commerciaux qui leur parlaient format, titre, quatrième de couverture, n’échangeaient jamais sur le fond de leur œuvre.

Le livre serai t-il devenu un objet commercial comme un autre?

Notre réponse est non.

Les Éditions Hedna ont choisi comme ligne éditoriale l’ouverture à tout les genres d’ouvrages depuis le roman jusqu’à la poésie en passant par le conte et le témoignage…etc.

Nous nous donnons comme objectif d’accueillir de jeunes écrivains, des écrivains d’origine étrangère qui sollicitent un accompagnement pour la mise en forme de leur ouvrage, des écrivains confirmés et toute personne qui considère l’écriture comme un vecteur d’échanges, de débats d’idée, voire de thérapie.

Cette ouverture, qui peut paraître atypique, fait jusqu’à ce jour l’originalité des Éditions Hedna.

Nous avons édité des ouvrages produits par des auteurs locaux ou internationaux : Syrie, Côte d’Ivoire, Haïti, Grande Bretagne, Algérie, France. En français ou dans d’autres langues. C’est cette pluralité, cette diversité culturelle et la richesse qu’elle engendre au cours de présentations littéraires qui aujourd’hui définissent la ligne éditoriale des Éditions Hedna. Les différentes rencontres (Ouest France)

 

Les gens écrivent pour laisser une trace à leurs enfants, leurs proches ou les générations montantes.

 

Particularité : chaque livre est une œuvre d’art

« L’objet livre » que nous livrons est un projet commun construit entre l’auteur et l’éditeur. Chaque livre esthétiquement à un cachet et l’auteur participe dans cette mise en page. Des artistes plasticiens nous accompagnent

 

Nous refusons le formatage proposé à l’auteur

Insister sur le côté humain de l’échange entre l’éditeur et l’écrivain

Les Éditions Hedna se réservent le droit de ne publier que les textes de qualité sans exclure l’édition à compte d’auteur pour les autres.

 

Les Éditions Hedna proposent des packs de corrections grammaticales

Côté médiatique : radio, espace France, presse nationale et internationale ….

Nous permet de découvrir des auteurs locaux, tous genres jeunes, adultes, collégiens, lycéens… etc

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Balland

Maison d'édition à compte d'éditeur
Maison d'édition généraliste, les éditions Balland ont été rachetées par Sabine et Marc Larivé en 2014.
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Hemma

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1953
1000 livres au catalogue dont 300 publiés par an
Propose des albums et des livres pratiques. Le groupe est spécialisé dans l'édition de livres pour enfants, de la naissance à l' adolescence. La Société est réputée pour la richesse et la variété de ses collections.
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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