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Delga

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2004
60 livres au catalogue
Les Editions Delga, fondées en 2004, sont une maison d’édition spécialisée en sciences humaines, engagée dans la défense du service public culturel, la recherche marxiste et l’histoire du mouvement communiste international.

Contact

editionsdelga@yahoo.fr

Téléphone

0781778296

Adresse

38 rue Dunois, 75013 Paris
France

Maisons d'éditions similaires :

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Les Éditions Heptade

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2022
17 livres au catalogue dont 10 publiés par an
Notre histoire commence avec la vision d'Isaac Kyungu Banza Lesa, écrivain et passionné de littérature, défenseur fervent de la culture. L'idée fut toute simple : après avoir constaté un manque d'intérêt énorme pour la lecture et l'écriture, Isaac Kyungu Banza Lesa, fonde  le 10 mai 2020, avec un collège d'amis, Heptade : Mouvement Littéraire et Philosophique Francophone Congolais dont il sera Membre-Représentant. Le but du mouvement était de réunir les jeunes auteurs et de promouvoir la littérature. Le mouvement était alors confronté à un autre obstacle, celui de voir un nombre très restreint de maisons d'éditions voire presque aucune maison d'édition à compte d'editeur pour vraiment promouvoir la littérature. C'est après avoir remarqué le manque de possibilités pour les auteurs du mouvement et ceux locaux de publier leurs travaux, que Isaac Kyungu Banza Lesa décide de créer, en 2022, Les Éditions Heptade, une maison d'édition qui donnerait voix à ces auteurs émergents, ainsi répondre à la mission d'Heptade Mouvement Littéraire et Philosophique Francophone Congolais, celle de promouvoir au sens vrai la littérature  tout en dénichant aussi de nouveaux talents.
Ainsi depuis sa fondation en 2022, notre maison d'édition a pour objectif de promouvoir et de soutenir les talents littéraires locaux et internationaux en offrant une plateforme pour la publication de leurs œuvres.
Notre maison d'édition se distingue par son engagement envers la qualité littéraire, l'originalité et la diversité des sujets abordés. Nous croyons au pouvoir des mots pour éveiller les esprits, stimuler l'imagination et susciter des réflexions profondes et même le changement qui est même le slogan d'Heptade MLPFC le « we are writing for changing » (nous écrivons pour changer). C'est pourquoi nous cherchons à publier des œuvres qui captivent les lecteurs, tout en promouvant la créativité et en célébrant la richesse culturelle de notre région.
 
Nous sommes fiers d'offrir un soutien complet à nos auteurs, en les guidant tout au long du processus de publication, de l'édition à la promotion de leurs œuvres. Nous travaillons main dans la main avec les écrivains pour préserver l'intégrité artistique de leurs créations, tout en les aidant à atteindre un public plus large.
 

Chaque jour, notre maison d'édition continue à acquérir une solide réputation en tant que pilier de la scène littéraire à Lubumbashi. Nous avons publié une variété de genres, des romans aux recueils de poésie, en passant par des ouvrages de non-fiction. Chaque publication est le fruit d'une collaboration étroite entre l'auteur et notre équipe engagée de professionnels de l'édition, de correcteurs et de designers.

Nous maintenons également un lien étroit avec la communauté littéraire locale en organisant des événements littéraires, des séances de dédicaces et des ateliers d'écriture. Ces activités favorisent l'échange et la collaboration entre les écrivains et les lecteurs, créant une dynamique créative et stimulante.
 
En tant que maison d'édition à compte d'éditeur, nous sommes déterminés à offrir à nos auteurs des conditions justes et équitables, en leur permettant de conserver leurs droits sur leurs œuvres et en leur garantissant une rémunération appropriée pour leur talent et leur travail car l'une de nos missions majeures est de révolutionner l'édition congolaise.
 
Notre engagement envers l'excellence littéraire et notre soutien indéfectible à la communauté des écrivains locaux font de notre maison d'édition un acteur majeur de la scène littéraire à Lubumbashi et au-delà. Nous continuerons à encourager et à promouvoir les talents littéraires émergents, en nous efforçant de contribuer au rayonnement de la culture et de l'art dans notre région.
 
Nous sommes ravis de continuer notre parcours avec vous, en publiant des histoires incroyables et en faisant entendre des voix extraordinaires. Rejoignez-nous dans cette aventure littéraire et découvrez les trésors que nous avons à offrir.
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Droz

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1924

Telle fut la notice qui figura longtemps en tête des catalogues de la maison d'édition.

II fallait de l'intelligence, du cran et du caractère à une femme pour fonder et diriger une maison d'édition dans le Paris des années folles. C'est en décembre 1924 exactement que la neuchâteloise Eugénie Droz, alors âgée de trente et un ans, publia ses premiers livres, avec pour adresse le 13 avenue Félix-Faure, dans le XVe arrondissement, son adresse personnelle.

Ce fut bientôt l'inévitable VIe et le 25 rue de Tournon, dans cette maison donnée par un roi à un poète.

L'érudite demoiselle resta à Paris jusqu'en 1947, date de son installation au 8 de la rue Verdaine à Genève.

Dès l'origine l'ancrage genevois de la maison était inscrit, sinon dans les astres, du moins sur la page de tous les titres, puisqu'Eugénie Droz avait choisi comme marque celle de l'imprimeur Jean de Stalle, actif à Genève de 1487 à 1493, et dont le troisième et vraisemblablement dernier livre, un Ars minor de Donat édité par Antonio Mancinelli, qu'il imprime le 15 mai 1493, fut le seul à porter la marque aux quatre putti tenant son propre monogramme.La seule modification qu'osa l'éditrice moderne fut de remplacer les initiales I.S. par les siennes.

Plus tard, elle voulut que son affaire restât genevoise et, en 1963, c'est à deux jeunes historiens aux intérêts complémentaires, Giovanni Busino et Alain Dufour, qu'elle céda la société. Ils perpétuèrent l'audience scientifique de la maison. En 1966 eut lieu le dernier déménagement; le 11, rue Firmin-Massot étant depuis l'adresse de la Librairie Droz S.A.

Depuis 1995, une troisième génération a pris la relève et Max Engammare dirige les destinées de la Librairie Droz.

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Plon

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1852
1852 livres au catalogue dont 100 publiés par an
Pôle jeunesse des éditions Plon, Plon jeunesse accompagne les ados en leur proposant des romans adaptés à leurs envies, des héros qui leur ressemblent, des documentaires qui répondent sans tabou à leurs questions, des livres sérieux ou drôles qui leur parlent d’eux.
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Métailié

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1979
900 livres au catalogue dont 35 publiés par an
Les éditions Métailié ont été fondées en 1979. Les dix premières années ont été dévolues à la construction des structures d'un catalogue qui, d'abord orienté vers les sciences sociales avec les collections "Traversées", s'est tourné progressivement vers la littérature étrangère avec, pour commencer, le Brésil et le Portugal. Aujourd'hui, le catalogue comporte une bibliothèque allemande, écossaise, anglo-saxonne, des romans noirs italiens ou islandais. Au terme de ces années d'apprentissage,  la publication d'un inconnu dont le bouche-à-oreille fera un best-seller ' Luis Sepúlveda,
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Tallandier

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1965
590 livres au catalogue dont 90 publiés par an
Les éditions Tallandier publient de l'histoire sous toutes ses formes. Biographies, préhistoire, antiquité, Moyen Âge, Renaissance et Temps Moderne, les clefs du 20
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Sonneur (Éditions du)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2005
75 livres au catalogue dont

Fondées en 2005, les Éditions du Sonneur sont nées de l'envie de partager leur goût du livre et de la littérature, avec trois objectifs :

- publier des textes inédits et des textes oubliés ou méconnus dignes de vivre ou de revivre, d’être découverts ou retrouvés.

- éditer peu de titres, mais les accompagner assez longtemps pour qu’ils trouvent leurs lecteurs. Des ouvrages auxquels on revient et avec lesquels on vit. Bref, le contraire de la surproduction et de la grande consommation littéraire.

- ajouter au plaisir de découvrir des textes celui de lire des livres fabriqués avec soin. 

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Croisée des chemins (La)

Maison d'édition à compte d'éditeur
Éditer, c’est encourager à penser, proposer à aimer, partager une passion ou donner à réfléchir. C’est aussi, voire surtout, être en relation continue avec les lecteurs et les lectrices. Par les temps qui courent, il est plus que vital de s’arrêter un moment pour vivre dans cet ailleurs, présent et éternel, que sont les livres.
Y rêver, y rire et y pleurer, garder le souci de l’âme et découvrir l’autre.
C’est ce que nous vous proposons.
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Le Festin

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1989
109 publiés par an

Hier
Le Festin a cette année 30 ans. Du chemin a été parcouru depuis le n° 1 de septembre 1989, sous-titré « Lettres, Lieux, Vues », et imprimé à quelque 1 000 exemplaires. La première page annonçait déjà en substance les grandes lignes directrices de ce que sera cette aventure éditoriale : ne pas aborder les patrimoines et la création en Nouvelle-Aquitaine sous un angle académique, mais selon une approche décomplexée et généreuse. Élevé au rang de doctrine, ce principe restera toujours le credo du Festin.

« L’Esprit Festin »
Il fallait redynamiser l’image vieillotte que véhiculait encore le patrimoine, en restituant la connaissance et en la rendant intelligible et attractive à tous, en défendant une vision plus prospective que nostalgique, plus régionale que régionaliste, plus familière qu’élitiste.
De fait, en tant qu’objet, la revue se présente à mi-chemin entre le livre et le magazine. Quant à son contenu, il associe des recherches scientifiques, inédites et documentées, à une démarche de vulgarisation. Partis pris, coups de cœur constituent le ferment de ce que l’on pourrait appeler « l’esprit Festin », autant éloigné du bulletin de société savante que du fanzine touristique. Un soin tout particulier est apporté aux images (recherches iconographiques ou actualité des reportages), car elles aiguillonnent la curiosité du lecteur. Elles éclairent, au même titre que la mise en page, le contenu rédactionnel, le soulignent en même temps qu’elle le divertit, afin qu’il n’y ait aucun hiatus entre le fond et la forme.
Enfin, le terrain d’action du Festin s'étend à toute la région Nouvelle-Aquitaine afin de proposer une lecture transversale du territoire. S’il existe une identité culturelle régionale, elle réside dans cet espace sensible où chaque site, chaque œuvre, chaque territoire est support d’interprétations, de correspondances et d’échanges. C’est aussi la diversité de la Nouvelle-Aquitaine qui fait la force de la revue. Réalisé par des amateurs passionnés pour d'autres passionnés, Le Festin se met au service de la connaissance, de l’expérience, de la découverte et du plaisir.

Aujourd’hui
En 2019, Le Festin fête ses 30 ans.  Entre temps, il a tenté d’évoluer et d’améliorer par petites touches son propos rédactionnel et visuel. D’abord semestriel, puis trimestriel (à partir de 2002), il s’est imposé comme un rendez-vous désormais attendu pour les lecteurs. Il comptabilise aujourd’hui un catalogue de 109 numéros (dont beaucoup sont épuisés), auquel s’ajoute une trentaine de hors-série thématiques. Parallèlement, la maison d’édition propose chaque année une vingtaine de nouveaux titres (littérature, catalogue d’exposition, livres d’art, essais) qui viennent ainsi compléter le fonds culturel et patrimonial régional. Pour la seule revue, les plus de 10 000 pages qu’elle totalise depuis ses débuts en font un sommaire encyclopédique unique pour la Nouvelle-Aquitaine. Ce sont quelque 10 000 exemplaires et 2500 abonnements qui sont diffusés chaque trimestre dans plus de 600 points de vente.

Avec le temps, Le Festin a ainsi inventé son propre modèle économique, sans y perdre son âme ni ses ambitions. Loin de là, la grande aventure demeure intacte, l’équipe rédactionnelle et l'équipe commerciale composées de 15 salariés s’impliquent aujourd’hui dans cette profusion d’ouvrages avec toujours la même passion.

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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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Syrtes (Éditions des)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1999
160 livres au catalogue dont

Fondées par Serge de Pahlen en 1999, les Éditions des Syrtes sont avant tout des exploratrices de l’infini monde slave, de sa riche littérature et de sa pensée foisonnante. Tolstoï, Ossorguine, Tsvetaeva, Leskov, Prilepine, Golovkina, Bounine, Zaitsev et Leontiev forment ainsi un axe central autour duquel s’articulent notamment les littératures roumaine, polonaise, bulgare ou hongroise.

Nous publions également des auteurs francophones; n’hésitez pas à nous adresser vos manuscrits, par courrier. Au-delà de la fiction, d’autres ouvrages – parfois à contre-courant de la pensée commune – ont pour but d’ouvrir la discussion sur des sujets souvent sensibles: essais d’histoire ou de géopolitique, sur l’art ou sur la littérature, témoignages et récits uniques.

Qu’on partage ou non la pensée de leurs auteurs, tous ont pour vocation d’engager plus loin encore la réflexion sur les phénomènes qui nous entourent. S’y ajoute la dimension spirituelle de l’orthodoxie que les Éditions des Syrtes se proposent de faire découvrir ou partager au plus grand nombre de lecteurs (Le Grand Carême, La Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome).

La collection Syrtes Images réunit enfin les regards que des photographes, des illustrateurs et d’autres artistes ont posés sur le monde.

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