Kawa (Éditions): contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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88, chemin des Perrières, 74290 La Grange Bluffy FranceMaisons d'éditions similaires :
Nous (éditions)
Theodor W. Adorno, Bernard Aspe, Alain Badiou, Judith Balso, Jacques Barbaut, Michaël Batalla, Philippe Beck, Mehdi Belhaj Kacem, Luc Bénazet, Walter Benjamin, André Biély, Rémi Bouthonnier, Philippe Boutibonnes, Dominique Buisset, Benoît Casas, Paul Celan, Chateaubriand, Sonia Chiambretto, Francis Cohen, Collectif pour l'intervention, Bernard Collin, Marie Cosnay, Jean-Patrice Courtois, Robert Creeley, E. E. Cummings, Jean Daive, Milo De Angelis, Jacques Demarcq, Mladen Dolar, Antoine Dufeu, Alexandre Dumas, Bruno Fern, Aurélie Foglia, Frédéric Forte, Théophile Gautier, Joseph Julien Guglielmi, Edith de la Héronnière, Bénédicte Hébert, Gerard Manley Hopkins, Eric Houser, Andrea Inglese, Jacques Jouet, Alain Jugnon, Frantz Kafka, Eustachy Kossakowski, Emmanuel Laugier, Hervé Le Tellier, Carlo Levi, Aurélie Loiseleur, Mina Loy, Curzio Malaparte, Christophe Manon, Guy de Maupassant, Natacha Michel, Luis de Miranda, Frédéric Neyrat, Ovide, Pierre Parlant, Pier Paolo Pasolini, Oskar Pastior, Antonio Porta, Reinhard Priessnitz, Jacques Rancière, Ernest Renan, Lisa Robertson, Théo Robine-Langlois, Jacques Roubaud, Sade, Edoardo Sanguineti, Gertrude Stein, Sylvie Taussig, Yoann Thommerel, Elio Vittorini, Gérard Wajcman, Jonathan Williams, Andrea Zanzotto, Slavoj Žižek et Alenka Zupančič :
amorce d’élaboration d’un nous contemporain extrême disparate.
Pour se soumettre, sujet-éditeur, à la question de Mallarmé : “véritablement, aujourd’hui, qu’y a-t-il ?”.
La lettre volée
Les éditions de La Lettre volée, sises à Bruxelles, fondées à l’automne 1989 par Daniel Vander Gucht, Pierre-Yves Soucy et Louis Jacob dans le cadre de l’a.s.b.l. Ante Post, poursuivent une politique éditoriale qui tient en trois points :
1° La volonté de proposer, à travers diverses collections, une réflexion destinée à un public élargi sur les enjeux éthiques et esthétiques de la société, de la culture et de l’art contemporains. Le dialogue entre sciences humaines, littérature et esthétique y est entretenu dans la perspective d’une saisie globale des phénomènes sociaux et artistiques.
2° L’option internationale qui préside au choix des œuvres de réflexion et de création publiées, et qui répond au procès même de la pensée et procède du refus d’enfermer les auteurs dans des ghettos, intellectuels ou culturels.
3° Le souci du beau livre qui conjugue le plaisir de la main, de l’œil et de l’esprit, en présentant au lecteur des textes de qualité dans une présentation soignée et élégante, tant du point de vue de la typographie que du choix des papiers et du graphisme. Plusieurs de nos titres comportent un tirage de tête.
Armand Colin
Cerisier
« Quand c’est arrivé, il y avait presque dix ans que nous faisions du théâtre-action, au Théâtre des Rues. Cela veut dire que nous écrivons collectivement nos textes. Nous écrivons aussi, avant qu’elles les jouent, avec des personnes pas du tout habilitées à le faire : des ouvrières, des féministes, des jeunes, des immigrés, des syndicalistes, des chômeurs, des étudiants.
En 1985, nous avions la conviction (peut-être s’est-on trompé, mais tant mieux) que ces textes ne trouveraient aucun éditeur alors que nous voulions - avant de, peut-être, céder la place - laisser une trace.
Les Editions du Cerisier sont nées ainsi, et l’esprit qui les hante ne peut que se rapprocher de celui du théâtre-action. L’envie qui prime est de publier une littérature prolétarienne. Pour autant que ce terme ne soit pas en coma dépassé. Pour autant aussi qu’il soit renoncé aux querelles sur la pureté ou l’impureté prolétarienne probable ou improbable de l’auteur.
Donc les Editions du Cerisier publient, par privilège et prédilection, des romans, des nouvelles, du théâtre, des essais qui, sans fard, traitent de la société d’aujourd’hui.
Pour nous, être à l’écoute de la littérature sociale c’est un engagement, pas un dogme. C’est cette ligne éditoriale qui fait qu’un éditeur est un petit rien de plus qu’un fabricant. »

Liana Levi

Maison des Sciences de l'Homme
Archives Contemporaines
Flammarion
Entremonde
Depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, malgré tous les obstacles qui jalonnent la confection de nos ouvrages, nous sommes plus obstinés que jamais à faire de l’édition un foyer de dysfonctionnement du système et d’évoluer pleinement dans notre époque.
Dans l’ancien régime, l’aristocratie littéraire prenait possession de la république des lettres, leur production marquée par la grâce royale était produite par une corporation qui monopolisait la chose imprimée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nouveaux régimes. La production littéraire n’y est plus marquée de la grâce royale, mais de celle des capitaux et les monopoles y sont conférés par le roi argent. Nous, des bas-fonds, nous sommes de la racaille littéraire. Nous y façonnons nos petits missiles de papier que nous jetons à la face de la bourgeoisie.
Croquant (Editions du)
La création des éditions du Croquant en 2003 traduisait une double ambition. D'abord, garantir le mieux possible l'indépendance future de la structure dans un système dominé par les grands éditeurs privés. D'où le choix d'une coopérative, donnant tout le pouvoir aux porteurs de parts, sur un pied de stricte égalité : quel que soit le nombre de parts en sa possession chaque sociétaire dispose d'une voix à l'assemblée générale annuelle.
Privilégier ensuite la qualité des publications. Dans un premier temps appui a donc été pris sur les sociologues regroupés autour de l’association Raisons d'agir, fondée par Pierre Bourdieu et devenue depuis Savoir/Agir pour bien marquer la complémentarité entre savoirs scientifiques et action politique. Avec cependant une double ligne rouge : la volonté de transgresser, au moins en partie, les frontières rigides entre l’univers scientifique et l’action politique va de pair avec le souci de rester fidèle tant aux exigences de l’autonomie du champ scientifique qu’à celles de la pertinence et de l’efficacité politiques.
Les auteurs publiés dans ce cadre voulaient ainsi donner corps au projet de construction d'un intellectuel collectif tel que l'avait souhaité Pierre Bourdieu lui-même.
La première collection, à dominante sociologique et fortement inspirée par les idées de Pierre Bourdieu, a été intitulée tout naturellement Savoir/Agir. Elle a donné lieu plus tard à plusieurs élargissements : vers les sciences sociales avec Champ social, puis, en se spécialisant, vers la science politique avec SocioPo, vers l'économie avec Dynamiques socio-économiques, vers l'histoire avec Sociologie historique
Parallèlement, le souci d'une présence plus dense dans l'actualité éditoriale doublé par celui de donner à davantage de jeunes chercheurs de vraies possibilités de faire connaître leurs travaux ont conduit dès 2007 à créer une revue trimestrielle, appelée, elle aussi, Savoir/Agir, qui est aujourd’hui dans sa onzième année d'existence. Cette expérience positive a été prolongée récemment par l'accueil de la revue Zilsel, abordant d'autres champs de la connaissance (science, technique, société) avec de nouvelles équipes d'auteurs.