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La joie de lire
L’histoire de La Joie de lire remonte à 1937, lorsque Paul Robert fonde à Genève la librairie du même nom. L’idée est pionnière et La Joie de lire devient l’une des premières librairies jeunesse d’Europe. Francine Bouchet en prend la direction dès 1981 et met sur pied plusieurs activités, dont les mercredis de lecture et le Prix Enfantaisie qu’elle lance en 1987.
Elle fonde la même année les éditions La Joie de lire, s’inscrivant ainsi dans la longue tradition suisse d’éditeurs-libraires engagés. «Je suis venue tardivement à l’édition », commente-t-elle.
Après quelques années en Faculté des Lettres, Francine Bouchet commence à enseigner et s’intéresse à l’approche junguienne de la psychologie. « Elles ont été mes années de formation en quelque sorte. J’ai beaucoup appris dans tous les domaines ». Un goût pour l’éclectisme qui se retrouve dans le catalogue qu’elle a étoffé de manière intuitive, « au gré des rencontres ».
Si l’éditrice fait confiance à son instinct et sait se laisser surprendre, certaines exigences demeurent. La qualité tout d’abord, du texte et de l’image, mais aussi beaucoup de créativité car si ses livres n’ont pas de fonction pédagogique, ils doivent avoir une valeur éducative.
Le livre comme espace de liberté, le livre comme « une proposition qui ne fournit pas de réponse ».
Le Temps Présent
1937 – 1940 : fondation
Août 1937 : le journal dominicain Sept, créé en 1934, dont le sous-titre est « l’hebdomadaire du temps présent », est condamné par le Vatican suite à la parution de deux articles : un entretien avec Léon Blum et une critique de Franco.
En réaction à cette interdiction, François MAURIAC et Jacques MARITAIN obtiennent de l’épiscopat français l’autorisation de faire paraître un hebdomadaire dirigé par des laïcs : Temps Présent.
5 novembre 1937 : premier numéro de Temps Présent, dont le rédacteur en chef est Stanislas Fumet.
On trouvera, parmi les signatures importantes :
Hubert BEUVE-MÉRY, le père Marie-Dominique CHENU, DANIEL-ROPS, Joseph FOLLIET, Stanislas FUMET, Georges HOURDIN, Gabriel MARCEL, Jacques MARITAIN, Louis MASSIGNON, René SCHWOB
François MAURIAC publie chaque semaine un « billet » en première page.
Si la ligne éditoriale est hostile au communisme et à la Russie soviétique, la dénonciation du nazisme et du fascisme est plus vigoureuse encore. Dans son autobiographie Histoire de Dieu dans ma vie, Stanislas FUMET écrit à ce propos :
« Personnellement, je n’assimilais pas l’idéal communiste à l’idéal fasciste, et surtout à l’idéal national-socialiste, pour ce que, dans le communisme, s’il se trompe sur la notion de l’âme humaine qu’il reste incapable de connaître, je vois un but à atteindre, qui est un idéal de justice, tandis que dans les totalitarismes nazi et fasciste il ne s’agit que d’un idéal d’injustice. »
Le tirage moyen du journal est de 30 000 exemplaires.
1940 – 1944 : Résistance
12 Avril 1940 : publication d’un article du colonel Charles DE GAULLE, « La guerre des engins », où ce dernier expose ses conceptions militaires, alors rejetées par l’état-major.
De GAULLE faisait partie des « Amis de Temps Présent », une association animée entre autres par Maurice SCHUMANN, qui soutient et diffuse le journal, et constituera un vivier de recrues pour la Résistance.
14 juin 1940 : le journal cesse de paraître.
20 décembre 1940 : À Lyon, encouragé, entre autres, par le cardinal GERLIER et les Jésuites de Fourvière, Stanislas FUMET fait renaître Temps Présent sous le titre Temps Nouveau, définitivement interdit en août 1941. Les locaux, rue de Constantine, sont un carrefour de la Résistance. Stanislas FUMET y organise notamment la rencontre entre Henri FRENAY, chef du réseau Combat, et Pierre CHAILLET : le premier aidera le second à fonder la revue clandestine des Cahiers du Témoignage Chrétien.
À Paris, Ella SAUVAGEOT, administratrice du journal depuis sa création, s’efforce de faire survivre la société Temps Présent et ses locaux du 68 rue de Babylone, dans le 7e arrondissement. Ces derniers accueillent des réunions clandestines du Conseil National de la Résistance.
1944 – 1947 : croissance et divisions
25 août 1944 : le journal paraît à nouveau.
Le tirage monte à 60 000 exemplaires en 1944 et jusqu’à 110 000 exemplaires en 1945.
Départ de Jacques MARITAIN, nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, et de François MAURIAC, passé au Figaro. Arrivée d’Hubert BEUVE-MÉRY, nommé rédacteur en chef, avant de fonder Le Monde. Il continuera à publier une chronique de politique extérieure sous son pseudonyme Sirius.
En 1945, Temps Présent lance l’hebdomadaire la Vie Catholique Illustrée (devenu la Vie) dont il confie la direction à deux journalistes membres de sa rédaction depuis 1937, Georges HOURDIN et Joseph FOLLIET.
La ligne éditoriale se veut alors indépendante de l’Église catholique, suite à l’attitude des évêques français pendant l’Occupation. Elle prône un socialisme humaniste et le maintien de l’unité réalisée dans la Résistance, notamment avec les communistes. Mais la rédaction, partagée entre démocrates chrétiens, gaullistes et progressistes, finit par se diviser autour de cette question. C’est sans doute une des raisons de l’arrêt de sa parution.
16 mai 1947 : dernier numéro de l’hebdomadaire Temps Présent.
Depuis 1947 : mouvements et édition
1950 : le bimensuel la Quinzaine, initié par Ella SAUVAGEOT et dirigé par Jacques CHATAGNER, succède à Temps Présent.
1955 : la Quinzaine est condamnée par l’Église pour son soutien aux prêtres ouvriers. Elle décide de cesser la parution.
1955 – 1992 : plusieurs titres succèdent à la Quinzaine : le Bulletin, Lettre, Il est une foi.
Dans les années 1990, le siège de Temps Présent, demeuré au 68 rue de Babylone, accueille des mouvements en désaccord avec le repli identitaire de l’Église catholique qui a suivi les espoirs nés avec Vatican II : Nous sommes aussi l’Église (NSAE), Droits et liberté dans les Églises (DLE), Femmes et hommes en Église (FHE)… Des mouvements qui sont nés ou qui ont pris de l’ampleur après que l’évêque d’Évreux, Jacques GAILLOT, a été déchargé de ses fonctions en 1995.
Février 1999 : sous l’impulsion de Jacques CHATAGNER, création de la Fédération Réseaux du Parvis qui rassemble quatorze de ces mouvements et leurs déclinaisons locales (dont David et Jonathan, Plein Jour, Évreux sans frontières…), et co-édition, avec Temps Présent, de la revue les Réseaux des Parvis.
2009 : Temps Présent se lance dans l’édition de livres, au croisement des questions religieuses, politiques et sociales.

Fides (Editions)

Dilettante (Le)
Souffle d'Or (Le)
Après avoir passé plus de 20 ans à Barret-sur-Méouge, un village rural de basse montagne de 250 habitants, le Souffle d’Or a transféré ses bureaux et entrepôts à Gap, préfecture des Hautes Alpes. Yves Michel, gérant de la société, joue au jour le jour son rôle d’éditeur précurseur éclairé et rigoureux. Avec le soutien de la Région Provence Alpes Côte d'Azur, de la commune, de la Poste et des partenaires des environs, Le Souffle d’Or est un acteur de développement local. Son équipe est composée à ce jour de 6 personnes.
Le Souffle d’Or est avant tout une maison d’édition indépendante de tout groupe financier et de tout groupe de pensée. Le Souffle d’Or est reconnu pour être précurseur, ouvert, non dogmatique et rigoureux dans sa démarche. Tous les concepts et outils proposés doivent pouvoir être débattus, et apporter des changements dans la vie quotidienne des lecteurs.
Equinoxe (Éditions)
