Corlevour (Éditions de): contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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Site Web
https://editions-corlevour.com/Adresse
97, rue Henri Barbusse, 92110 Clichy FranceMaisons d'éditions similaires :
Abordo
« A bordo ! » « (Montez) à bord ! »
Par cette injonction, nous vous invitons au voyage, à venir avec nous à la découverte de poésies nouvelles, ou à la redécouverte d'auteurs disparus dont la parole est toujours en résonance.
En gardant le cap d'une ligne éditoriale originale et singulière, nous appuyant sur la volonté d'affirmer l'acte poétique comme un lieu de réflexion et d'expression esthétique, nous fabriquons des livres qui privilégient les écritures vivantes, ouvertes sur le monde.
« Ne chantons pas la rose, faisons-la refleurir ! »
Thierry Sajat
Un poète m’ayant mis en relation avec une autre association provinciale qui publiait des recueils de poèmes, j’ai publié un premier recueil mais cette maison m’a escroqué financièrement.
A partir de ce moment là, j’ai décidé que je serais mon propre éditeur. Ce que je fis avec un second recueil publié artisanalement avec les moyens du bord, les poèmes dactylographiés sur une simple machine à écrire.
Un Poète de mes amis n’étant pas assez riche pour publier ses textes, je lui ai proposé de lui présenter une maquette de ses poèmes afin de les relier en un recueil. Ce fut ma première publication en tant qu’éditeur, très artisanale, mais l’ami poète eut son ouvrage.
Ensuite j’ai amélioré mes propres éditions.
J'ai créé la « Collection Sajat » La machine à écrire a laissé place à l’ordinateur et les reliures furent de meilleures qualités, mais toujours artisanales. Mes auteurs pouvaient publier pour un coût raisonnable un ouvrage.
Enfin, après des années de recherches et de travail, j’ai rencontré des imprimeurs grâce auxquels j’ai pu présenter de vrais ouvrages de qualité. C’est ainsi qu’allaient naître « les Editions Thierry Sajat », avec une qualité de papier et de reliure.
Eoliennes
Atelier de l'Agneau
Poesis éditions
Le thème central de nos éditions est la relation poétique avec le monde. Le terme latin poesis, qui provient du grec poiêsis, exprime notre désir de nous tourner vers les origines de la poésie, bien au-delà des mots et de tout genre littéraire.
« En poète, l’homme habite sur cette terre » a écrit Hölderlin. « La poésie est le réel absolu, plus c’est poétique, plus c’est vrai » a pensé Novalis. La poésie révèle « l’unité qui demeure en tout » et confirme son existence grâce à de multiples correspondances.
De nombreux écrivains et poètes de l’époque antique, romantique ou contemporaine évoquent leur relation poétique avec le monde. Poesis se consacre à des écrits abordant cette relation, des livres à la croisée des disciplines, de la philosophie, des sciences et de la théologie.
Poesis a dédié ses deux premières parutions à Novalis, ce poète allemand qui est l’inventeur du roman moderne et qui a défini une poésie nouvelle. Celle-ci nous permet de regarder le monde contemporain autrement.
En 2016, les Éditions Poesis ont publié une anthologie-manifeste Habiter poétiquement le monde qui réunit plus de vingt auteurs célèbres depuis le monde romantique jusqu’au monde contemporain.
Manucius éditions
Au début du XVIe siècle, Aldo Manuzio dit Manuce, humaniste vénitien, fonde sa propre imprimerie. Il inaugure ce qui sera plus tard appelé la «dynastie des Aldes» et lance un programme de publications qui va fournir quelques-uns des plus beaux volumes de l’histoire de l’édition. Dans la tradition de la Renaissance il se concentre sur les auteurs de l’antiquité et met à disposition les auteurs grecs et latins classiques dont il respecte scrupuleusement le texte original afin de laisser le lecteur «converser librement avec les morts glorieux».
Les volumes produits par son imprimerie portaient la fameuse marque au dauphin, symbole d’agilité, enlacé autour d’une ancre (repris dans le logo de la maison), symbolisant la stabilité et qu’entourait le nom «ALDVS» en deux syllabes. La devise des Aldes étant Festina lente autrement dit «hâte-toi lentement» qualité sans nul doute précieuse en matière d’édition…
Mais cet humaniste distingué ne va pas se contenter d’exhumer pour large part la culture gréco-latine, il va également s’entourer des plus fameux intellectuels de son temps et créer ce que l’on pourrait aujourd’hui appeler le premier comité de lecture. Autour d’Érasme ou d’Alberto Pio, il décidera collégialement des publications à venir et construire un catalogue unanimement reconnu.
Nouveau Monde
Editions Garnier
Les Éditions Garnier ont été fondées en 1833 par Auguste et Hippolyte Garnier. Leur librairie, ouverte sous les arcades du Palais-Royal, connaît très vite le succès. Les frères Garnier achètent bientôt les fonds de Delloye, Dubochet et Salvat (éditeurs des grands écrivains romantiques) et le fonds classique de Panckoucke. Ils éditent certaines œuvres de Sainte-Beuve, Musset, Gautier, Sand, Vigny.
La maison évolue, s’agrandit, et crée la collection des « Classiques Garnier » à la couverture jaune qui a marqué des générations de lecteurs depuis 1896. Si elle propose d’abord des ouvrages à prix très bas, la collection s’oriente au cours du XXe siècle vers des éditions savantes. Ce tournant engage les Éditions Garnier sur la voie de l’édition de référence en langue et littérature française.
Reprise en 1983 par les Presses de la Cité, la maison Garnier rejoint le groupe indépendant Rue des écoles en 1998. Les Éditions Garnier publient dès lors des éditions de référence en langue et littérature française : c’est ainsi que paraît, sous la direction de Claude Blum, Le Nouveau Littré, 2005-2009. Les Éditions Garnier ont également réalisé plusieurs collections en partenariat avec Le Monde (« Les Rebelles », 2012 ; « Les Petits Guides de la langue française », 2017) ou avec Le Figaro (« La Bibliothèque » de Jean d’Ormesson, 2009).
La Différence
Fondées en 1976 par Joaquim Vital, Marcel Paquet et Patrick Waldberg, rejoints la même année par Colette Lambrichs, les Éditions de la Différence ont poursuivi depuis le début une politique centrée sur la littérature française et étrangère, les essais, la poésie et l’art contemporain.
Suite au dépôt de bilan des Éditions de la Différence en juin 2017, Colette Lambrichs (l'une des quatre fondatrices de cette même ME) a créé les Éditions du Canoë en septembre 2017.
Tarabuste
Nul regret ne les taraude, eux, les compagnons de Tarabuste. Nul remords ne les traverse, ne les dévore. Ne se tracassent pas. Jamais. Jamais ou presque. Ne sont pas facilement troublés, bouleversés. Pertubateurs plus que perturbés, les compagnons.
Haïssent la tristesse. En la tristesse, écrit Descartes, dans "Les Passions de l'âme" (1649), "le pouls est faible et lent ; (...) on sent des liens autour du coeur, qui le serrent, et des glaçons qui le gèlent et communiquent leur froideur au reste du corps". Ne se sentent pas oppressés, pas ligotés, les Compagnons de Tarabuste. N'ont pas de glace dans le coeur, mais une flamme, tantôt timide, tantôt intense. Sont du côté de l'allégresse, les Compagnons. leur pouls est rapide.
Traboulent, les Compagnons de Tarabuste. Se faufilent dans les labyrinthes. Nomades. Ils errent. Traversent l'univers en des détours permanents. Rarement immobiles. Ne s'arrêtent un instant que pour s'offrir le plaisir de repartir brusquement, de commencer à nouveau un vagabondage que son interruption momentanée transfigure.
Traitent les obstacles, les limites, avec désinvolture. Avec impatience, se révèlent passe-muraille, sans toujours s'en rendre compte.
Sur leurs petits chevaux tatars, les Compagnons de Tarabuste parcourent en tous sens la toundra. Et leurs courses hasardeuses dessinent sur la terre, d'une écriture invisible, la forme des constellations.
Leurs rites sont hommages aux vents et aux tempêtes. Ils sacrifient des singes au simoun, des cygnes au sirocco, des ânes à la tramontane. En l'honneur du mistral, ils fracassent des miroirs. Ils sifflent pour appeler et apprivoiser les cyclones. Ils offrent aux ouragans des ourses noires. Ils dressent des autels dans les déserts et dans les clairières des forêts obscures.
Les Compagnons de Tarabuste sont barons du Tirliberly, ducs du Tohu-Bohu, comtes du Travestissement, princes de la Traverse. Tantôt ils désirent le silence ; plus souvent ils jouissent du Tintamarre.
Ils entrent en transe entre deux tranchées. Truculents, ils tentent de truander le destin, en trichant aux tarots. Ils tracent des trapèzes sur le sable que bleuit le crépuscule. Trapus, ils traquent les troupeaux de taureaux sauvages et les autruches dorées.
Gilbert Lascault