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15-27, rue Moussorgski, 75018 Paris FranceMaisons d'éditions similaires :
Atrabile
Atrabile publie de la bande dessinée depuis 1997. C’est à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir.
ATRABILE 1. n.f. ( lat. bilis atra, bile noire) Bile noire qui passait pour causer la mélancolie. 2. Une envie de partager. 3. Une rage adolescente qui ne compte pas s’assagir. 4. Un travail de fourmi. 5. Une autre façon de faire. 6. C’est dire non au tape à l’œil et au plus petit dénominateur commun. 7. Une envie de bien faire et toutes les erreurs qui vont avec. 8. Un espoir infini. 9. Des déceptions passagères. 10. Des doutes chroniques 11. De la persévérance. 12. Une certaine idée de la bande dessinée. 13. A-T-R-A-B-I-L-E.
Cinquième Couche (La)
La Cinquième Couche est une maison d'édition belge indépendante. La Cinquième Couche, dite aussi 5c, publie essentiellement de la bande dessinée depuis 1993.
Fondée par un groupe d'auteurs de l'atelier de bande dessinée de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles (Damien Rocour, Sarah Masson, Michel Squarci, Sibylle Loof, Olivier Fable, Vincent Dutreuil, Nicholas Wood, Sébastien Kempenaers, Christophe Poot, Renaud De Heyn et Xavier Löwenthal), elle demeure jusqu'à la fin des années 1990, un groupe informel qui auto-publie ses productions. Ce n'est qu'au tournant des années 2000 qu'elle devient une réelle structure d'édition. Elle est actuellement pilotée par William Henne.
Cinq collections ont été créées : F., Extracteur, écritures, ESSAIM et Point métal.
En 2016, le catalogue compte 110 publications (5 revues publiées entre 1993 et 1998 et le reste publié à partir de 1999), par une soixantaine d’auteurs, provenant d’une dizaine de pays différents (Belgique, France, Suisse, Allemagne, Autriche, Portugal, Grèce, Finlande, États-Unis, Corée…)
La 5e Couche n’a jamais clairement définit sa ligne éditoriale a priori, sinon qu’en redéfinissant sans cesse son média, elle inscrit la bande dessinée dans les pratiques contemporaines (Tout ce qui frôle la bande dessinée et tend à l’en éloigner intéresse la 5e Couche, extrait du catalogue). Cependant, on peut dégager une tendance lourde en survolant le catalogue de l’éditeur : l’approche conceptuelle. Les publications procèdent majoritairement d’un dispositif narratif ou graphique d’ordre ludique, spéculatif, théorique, poétique ou auto-référentiel, qui préside au propos de l’auteur. Alors certes ce sont des dispositifs que l’on pourra trouver ailleurs (que ce soit en bande dessinée, en littérature ou dans les arts visuels), mais il y a incontestablement, dans les choix du comité éditorial, une inclination jubilatoire pour les jeux sur le langage et les codes visuels : les détournements, les mises en abîme, les structures narratives renversées et/ou systématiques, le jeu sur les contraintes, la déconstruction du récit, la parodie, les postulats surréalistes (poétiques, insolites, absurdes), la déconstruction de l’image, le rapport texte/image dissocié, l’abstraction, le récit métaphorique, la structure musicale, l'imposture,... Tous ces dispositifs formels n’oblitèrent pas les propos de leurs auteurs, au contraire, ils les réactivent : en abordant un thème, déjà mille fois traité, sous une forme renouvelée ou inusitée, l’auteur met en avant son sujet, qu’il soit politique, autobiographique, philosophique ou social.
Cette inclination conceptuelle et ludique n’escamote pas non plus les préoccupations formelles purement rétiniennes des auteurs : couleur, matière, techniques, texture, forme, dessin, composition… (ce sont des aspects traditionnels et modernistes déjà très présents chez d’autres éditeurs, y compris plus classiques).
De même que La 5e Couche participe d’une tendance générale de ces dernières décennies, le décloisonnement. Les livres publiés par la 5C sont pour la plupart à la lisière de la bande dessinée. Les auteurs publiés investissent le plus souvent d’autres disciplines et cela se répercute sur leur pratique de la bande dessinée : le théâtre, la performance et l’installation, la musique, la peinture, la sculpture, le graphisme, la sérigraphie, le cinéma d’animation et la vidéo, le dessin contemporain, la photo, l’affiche, la littérature,… (cet aspect n’est pas forcément spécifique à La 5e Couche et se retrouve chez de nombreux auteurs publiés ailleurs).
Quelques épisodes marquant ont jalonné l’histoire de la 5C : de 2004 à 2007, elle a repris à son catalogue la revue de littérature contemporaine écritures. De 2010 à 2013, elle a publié également la revue "Soldes, Fins de Séries", de Marc Borgers et Jean-Louis Sbille. Elle a été l'éditeur de la Bande dessinée Katz, détournement controversé de Maus, de Art Spiegelman, dans lequel l'auteur anonyme (Ilan Manouach) avait remplacé toutes les têtes des différentes espèces représentées par des têtes de chats. La 5e Couche est aussi l'éditeur de Judith Forest, succès de la bande dessinée féminine, en réalité une imposture littéraire de ses éditeurs de l’époque, William Henne, Xavier Löwenthal et Thomas Boivin.
Texte du catalogue : La bande dessinée est une forme contemporaine parmi d'autres.5C la tient en haute estime, elle et ses lecteurs. Tout ce qui frôle la bande dessinée intéresse La 5e Couche et tend à l’en éloigner. Son champ d’action est, par définition, poreux et illimité. Il ne serait pas étonnant de trouver, parmi ses livres, un précis d’urbanisme tatare ou de dodécaphonisme bantou, pourvu qu’ils s’articulent. Deux images / photos / mots etc. peuvent suffire à établir une articulation narrative. 5C montre. Du jamais vu, jamais comme ça, s’il en est.
5C agence. 5C fomente les conditions qui rendent la création possible. 5C n’a pas de cible. Son manifeste, ce sont ses livres.
Dès l’origine, le sens fusait de toutes parts. Parce que le sens n’est pas dans l’ordre des causes et des conséquences jusqu’au dénouement. Parce que le sens n’est pas dans l’élucidation. Comme un robot privé de sa fonction : il est inutile et libre. 5C aujourd’hui, c’est un catalogue de plus de vingt ans de publications, depuis les expériences collectives du groupe initial jusqu’aux livres d’aujourd’hui. Vous le tenez entre vos mains.
Goater (Editions)
Créées en 2009, les Éditions Goater sont issues du café-librairie Le Papier Timbré (39, rue de Dinan 35000 Rennes) et est une marque de la SARL Le Papier Timbré. Cet ensemble forme l’un des rares voire unique café-éditeur de Bretagne et de France. Le fondateur, Jean-Marie Goater, a une longue expérience dans la librairie et l’édition.
Il a travaillé pour les principales enseignes de Rennes (Nourritures terrestres, Coop Breizh, Virgin) et a été pendant 4 ans, responsable commercial aux éditions Apogée. Il est aussi le fondateur de deux cafés-librairies sur Rennes et engagé dans la fédération des cafés-librairies de Bretagne.
Il préside la toute jeune association des éditeurs de Rennes, La Rennaise d’édition et intervient régulièrement auprès des lycéens ou étudiants pour présenter son métier et ses passions. Les Éditions Goater sont disponibles dans les principales librairies de Bretagne et de France par le biais de ses deux diffuseurs : Coop Breizh depuis juillet 2013 pour la Bretagne et Hobo diffusion/Makassar Distribution pour la France, la Suisse et la Belgique depuis novembre 2014. Notre maison fait imprimer ses livres tous à compte d’éditeur en France, généralement en Bretagne ou dans l’Ouest.
Cette démarche écologique et économique garantie à nos livres une éthique irréprochable. Éditeur responsable, nos papiers sont recyclés ou FSC, nos imprimeurs Imprim’vert, et nos encres végétales. En tant qu’éditeur, nous sommes adhérents au galléco, monnaie solidaire et complémentaire d’Ille et Vilaine.
Akileos
Agrume (Éditions de L')
Casterman
Cornelius (Éditions)
Les éditions Cornélius publient depuis 1991 des bandes dessinées et des livres d’illustration.
Dans cette maison qui mêle velours et courants d'air, on accueille débutants et créateurs renommés à la même table, autour de bons petits plats; car la vie est courte et le succès fugace.
Autrefois connu pour ses couvertures en sérigraphie, la maison Cornélius n’a jamais coupé le lien avec l’aspect artisanal du métier.
Ici, l’édition est considérée comme une forme de mise en scène: il y a d'abord une œuvre à défendre, que l'éditeur se doit de présenter aux lecteurs sous l'angle le plus ouvert possible. Cette approche s'accompagne d'un soin tout particulier apporté à la fabrication des ouvrages qui visent à magnifier la création et à faire de la lecture un moment parfait (à prix très bien placé, cela va de soi).
Ce souci du bon, du juste et du manque d'argent a préservé la maison des ambitions malsaines et des illusions fragiles. Puisque le commerce est ingrat, il faut prendre le temps de vivre et de bien faire les choses…