21 g: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
L’objectif de la collection « Destins d’Histoire » est de faire connaître la vie de celles et ceux qui par leur volonté, la force de leurs convictions, leurs sacrifices, leur intelligence, leur art, leur courage ou leur science, ont changé notre monde. Hommes ou femmes d’état, inventeurs, stratèges, philosophes, entrepreneurs, artistes… toutes et tous ont contribué à rendre notre monde plus libre, plus beau, plus fraternel ou plus humain.
Le Dr Duncan McDougall, un médecin américain, entreprit au 19e siècle de mesurer le poids de l’âme. Ses travaux, bien que fantaisistes, popularisèrent l’idée que le principe vital d’un humain aurait une existence physique : 21 grammes de matière qui disparaîtraient mystérieusement dans un dernier souffle. Ce chiffre est devenu le symbole de cette chose indéfinissable qui fait de chacun de nous bien plus qu’une mécanique vivante.
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https://21g.fr/Maisons d'éditions similaires :
Futuropolis
Chêne (Editions du)
Sixto éditions
C’est une maison à flanc de falaise, caressée par les vents océaniques. Les jours de tempêtes, les vagues viennent lécher ses fenêtres. On jurerait qu’elles tentent ainsi d’engloutir les livres abrités au cœur de la bicoque.
Il y a là des romans, des bandes dessinées, des livres pour enfants... Celui qui les lit à la nuit tombée doit s’attendre à frissonner, car Sixto, maison d’édition bretonne, se consacre aux littératures policières : polar, thriller, intrigue, roman noir.
Si ces littératures sont plurielles, toutes explorent un indicible : le passage à l’acte. Avec un angle de vue propre à chacune, elles interrogent sa mécanique, sa logique, ses résonances sur une trajectoire de vie et les réponses que les sociétés et les époques vont y apporter. Elles sont un outil d’investigation sans égal pour décrypter un milieu, une ville, des mentalités, un pays et son histoire.
Décrypter et bien souvent dénoncer aussi, avec l’efficacité qu’autorise le mirage de la fiction. Les littératures policières portent un regard lucide sur leur temps.
Au sein du collectif Sixto qui réunit Nantais, Rennais et Brestois, nous faisons une place particulière au roman noir. Dans la lignée de Patrick Raynal, nous pensons que le roman noir est un genre à part entière, sans doute le plus pertinent pour décrire une société en mutation et ses écueils.
Enfin, être éditeur, c’est pour nous créer à partir de la rencontre d’un auteur et d’une écriture, et soutenir l’expression de talents singuliers. La langue des littératures policières est une langue souvent brute, rude, voire argotique. C’est une écriture du détail et une langue du réel. Si les histoires et les personnages sont fictionnels, les intrigues sont ancrées dans des lieux et des contextes réels.
Nats éditions
Atalante
Cinquième Couche (La)
La Cinquième Couche est une maison d'édition belge indépendante. La Cinquième Couche, dite aussi 5c, publie essentiellement de la bande dessinée depuis 1993.
Fondée par un groupe d'auteurs de l'atelier de bande dessinée de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles (Damien Rocour, Sarah Masson, Michel Squarci, Sibylle Loof, Olivier Fable, Vincent Dutreuil, Nicholas Wood, Sébastien Kempenaers, Christophe Poot, Renaud De Heyn et Xavier Löwenthal), elle demeure jusqu'à la fin des années 1990, un groupe informel qui auto-publie ses productions. Ce n'est qu'au tournant des années 2000 qu'elle devient une réelle structure d'édition. Elle est actuellement pilotée par William Henne.
Cinq collections ont été créées : F., Extracteur, écritures, ESSAIM et Point métal.
En 2016, le catalogue compte 110 publications (5 revues publiées entre 1993 et 1998 et le reste publié à partir de 1999), par une soixantaine d’auteurs, provenant d’une dizaine de pays différents (Belgique, France, Suisse, Allemagne, Autriche, Portugal, Grèce, Finlande, États-Unis, Corée…)
La 5e Couche n’a jamais clairement définit sa ligne éditoriale a priori, sinon qu’en redéfinissant sans cesse son média, elle inscrit la bande dessinée dans les pratiques contemporaines (Tout ce qui frôle la bande dessinée et tend à l’en éloigner intéresse la 5e Couche, extrait du catalogue). Cependant, on peut dégager une tendance lourde en survolant le catalogue de l’éditeur : l’approche conceptuelle. Les publications procèdent majoritairement d’un dispositif narratif ou graphique d’ordre ludique, spéculatif, théorique, poétique ou auto-référentiel, qui préside au propos de l’auteur. Alors certes ce sont des dispositifs que l’on pourra trouver ailleurs (que ce soit en bande dessinée, en littérature ou dans les arts visuels), mais il y a incontestablement, dans les choix du comité éditorial, une inclination jubilatoire pour les jeux sur le langage et les codes visuels : les détournements, les mises en abîme, les structures narratives renversées et/ou systématiques, le jeu sur les contraintes, la déconstruction du récit, la parodie, les postulats surréalistes (poétiques, insolites, absurdes), la déconstruction de l’image, le rapport texte/image dissocié, l’abstraction, le récit métaphorique, la structure musicale, l'imposture,... Tous ces dispositifs formels n’oblitèrent pas les propos de leurs auteurs, au contraire, ils les réactivent : en abordant un thème, déjà mille fois traité, sous une forme renouvelée ou inusitée, l’auteur met en avant son sujet, qu’il soit politique, autobiographique, philosophique ou social.
Cette inclination conceptuelle et ludique n’escamote pas non plus les préoccupations formelles purement rétiniennes des auteurs : couleur, matière, techniques, texture, forme, dessin, composition… (ce sont des aspects traditionnels et modernistes déjà très présents chez d’autres éditeurs, y compris plus classiques).
De même que La 5e Couche participe d’une tendance générale de ces dernières décennies, le décloisonnement. Les livres publiés par la 5C sont pour la plupart à la lisière de la bande dessinée. Les auteurs publiés investissent le plus souvent d’autres disciplines et cela se répercute sur leur pratique de la bande dessinée : le théâtre, la performance et l’installation, la musique, la peinture, la sculpture, le graphisme, la sérigraphie, le cinéma d’animation et la vidéo, le dessin contemporain, la photo, l’affiche, la littérature,… (cet aspect n’est pas forcément spécifique à La 5e Couche et se retrouve chez de nombreux auteurs publiés ailleurs).
Quelques épisodes marquant ont jalonné l’histoire de la 5C : de 2004 à 2007, elle a repris à son catalogue la revue de littérature contemporaine écritures. De 2010 à 2013, elle a publié également la revue "Soldes, Fins de Séries", de Marc Borgers et Jean-Louis Sbille. Elle a été l'éditeur de la Bande dessinée Katz, détournement controversé de Maus, de Art Spiegelman, dans lequel l'auteur anonyme (Ilan Manouach) avait remplacé toutes les têtes des différentes espèces représentées par des têtes de chats. La 5e Couche est aussi l'éditeur de Judith Forest, succès de la bande dessinée féminine, en réalité une imposture littéraire de ses éditeurs de l’époque, William Henne, Xavier Löwenthal et Thomas Boivin.
Texte du catalogue : La bande dessinée est une forme contemporaine parmi d'autres.5C la tient en haute estime, elle et ses lecteurs. Tout ce qui frôle la bande dessinée intéresse La 5e Couche et tend à l’en éloigner. Son champ d’action est, par définition, poreux et illimité. Il ne serait pas étonnant de trouver, parmi ses livres, un précis d’urbanisme tatare ou de dodécaphonisme bantou, pourvu qu’ils s’articulent. Deux images / photos / mots etc. peuvent suffire à établir une articulation narrative. 5C montre. Du jamais vu, jamais comme ça, s’il en est.
5C agence. 5C fomente les conditions qui rendent la création possible. 5C n’a pas de cible. Son manifeste, ce sont ses livres.
Dès l’origine, le sens fusait de toutes parts. Parce que le sens n’est pas dans l’ordre des causes et des conséquences jusqu’au dénouement. Parce que le sens n’est pas dans l’élucidation. Comme un robot privé de sa fonction : il est inutile et libre. 5C aujourd’hui, c’est un catalogue de plus de vingt ans de publications, depuis les expériences collectives du groupe initial jusqu’aux livres d’aujourd’hui. Vous le tenez entre vos mains.
404 éditions
Inculte éditions
Les éditions inculte sont nées en 2004 autour d’un collectif d’écrivains, traducteurs et philosophes, qui se sont regroupés afin d’éditer la revue inculte : Bruce Bégout, Arno Bertina, Alexandre Civico, Claro, Mathias Énard, Hélène Gaudy, Maylis de Kerangal, Mathieu Larnaudie, Stéphane Legrand, Charles Recoursé, Nicolas Richard, Oliver Rohe et Jérôme Schmidt.
Au fil des années, ce projet collectif s’est étoffé avec l’apparition de plusieurs collections : littérature française et étrangère, essais, anthologies, documents et monographies. Avec plus de 100 titres au catalogue, les éditions inculte publient actuellement une vingtaine de titres par an et une revues, Le Believer, diffusés chez Actes Sud (dist. U.D.).
André Versaille
Je suis éditeur depuis plus de quatre décennies d’édition, avec toujours la même envie de partager…
…de partager des textes qui m’intéressent, que j’aime, qui me font rêver, qui me font grandir.
J’ai fondé les éditions Complexe en 1971, et je les ai dirigées jusqu’en 2007 en y publiant un peu plus de 1350 titres.
En 2008, j’ai monté une nouvelle maison d’édition André Versaille éditeur. À fin 2012, celle-ci comptait quelque 150 titres. En 2013, La Renaissance du Livre a racheté ma maison d’édition. Cependant, peu après, La Renaissance du Livre s’étant mise en redressement judiciaire, elle a laissé tomber André Versaille éditeur…
Etant, dès lors, décidé à trouver une solution pour remettre la plupart des ouvrages de mon catalogue en librairie, j’ai racheté ma marque "André Versaille" et j’ai conclu un accord d’édition avec Jean-Daniel Belfond, dirigeant des éditions de l’Archipel, visant à créer, sous mon label "AV André Versaille" la collection "Archidoc", dans laquelle, depuis octobre 2019, j’ai commencé à rééditer, en format de poche, les premiers titres publiés chez AVE et aux éditions Complexe.