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https://editionsanas.com/Maisons d'éditions similaires :
Editions de l'Olivier
Droz
Telle fut la notice qui figura longtemps en tête des catalogues de la maison d'édition.
II fallait de l'intelligence, du cran et du caractère à une femme pour fonder et diriger une maison d'édition dans le Paris des années folles. C'est en décembre 1924 exactement que la neuchâteloise Eugénie Droz, alors âgée de trente et un ans, publia ses premiers livres, avec pour adresse le 13 avenue Félix-Faure, dans le XVe arrondissement, son adresse personnelle.
Ce fut bientôt l'inévitable VIe et le 25 rue de Tournon, dans cette maison donnée par un roi à un poète.
L'érudite demoiselle resta à Paris jusqu'en 1947, date de son installation au 8 de la rue Verdaine à Genève.
Dès l'origine l'ancrage genevois de la maison était inscrit, sinon dans les astres, du moins sur la page de tous les titres, puisqu'Eugénie Droz avait choisi comme marque celle de l'imprimeur Jean de Stalle, actif à Genève de 1487 à 1493, et dont le troisième et vraisemblablement dernier livre, un Ars minor de Donat édité par Antonio Mancinelli, qu'il imprime le 15 mai 1493, fut le seul à porter la marque aux quatre putti tenant son propre monogramme.La seule modification qu'osa l'éditrice moderne fut de remplacer les initiales I.S. par les siennes.
Plus tard, elle voulut que son affaire restât genevoise et, en 1963, c'est à deux jeunes historiens aux intérêts complémentaires, Giovanni Busino et Alain Dufour, qu'elle céda la société. Ils perpétuèrent l'audience scientifique de la maison. En 1966 eut lieu le dernier déménagement; le 11, rue Firmin-Massot étant depuis l'adresse de la Librairie Droz S.A.
Depuis 1995, une troisième génération a pris la relève et Max Engammare dirige les destinées de la Librairie Droz.
La Musardine
Notre histoire
Aux origines de la Musardine, il y a Média 1000, label de littérature érotique exploité depuis 1980 par Hachette. En 1995, Claude Bard quitte le groupe et décide d’exploiter Média 1000 en créant sa propre maison d’édition. Ainsi naît la Musardine, qui étoffera rapidement son catalogue en l’ouvrant à toutes les formes littéraires.
Nos métiers
La librairie la Musardine (122 rue du Chemin Vert à Paris) est créée en même temps que la maison d’édition éponyme, en 1996, et propose l’essentiel de la production érotique disponible en France : fiction, essais, BD, beaux-livres, revues spécialisées et autres raretés font rapidement la réputation de la boutique, en parallèle de laquelle se développe un système de ventes par correspondance efficace et performant.
Nos livres
Côté édition, La Musardine célèbre l’érotisme, la sexualité et l’amour sous toutes les formes du livre : la littérature, d’Esparbec à Octavie Delvaux, avec nos différents labels et collections de fiction (« Lectures amoureuses de Jean-Jacques Pauvert », « Osez 20 histoires », les romans Média 1000 et Sabine Fournier), les guides sexos avec l’incontournable collection « Osez », les essais de « L’Attrape Corps » et autres documents sur la sexualité d’aujourd’hui, sans oublier la BD sous le label Dynamite … Chaque année La Musardine et ses différents labels publient une cinquantaine d’ouvrages.
Nos valeurs
La Musardine assume sans complexe une politique éditoriale frondeuse et militante. Convaincu que l’évolution des mœurs passe aussi par le livre, elle porte sans rougir le flambeau de la sexualité libre et décomplexée sans craindre de se heurter aux cerbères de la morale et de la bienpensance. De la pédagogie coquine des guides « Osez » aux pamphlets engagés en passant par les brûlots pornographiques aptes à choquer le bourgeois, La Musardine et ses auteurs mènent le combat sur tous les fronts !
Calicot (Éditions Le)
Des livres de fiction pour les pré-adolescents et pour les adolescents ; des essais pour tout le monde ; des livres pour se distraire, s’émouvoir, réfléchir, grandir.
Zellige Editions
Silvana Editoriale
C’est en 1948 que Amilcare Pizzi a fondé Silvana Editoriale (ainsi appelée en souvenir de sa fille Silvana, prématurément disparue en 1944) et a ensuite développé avec rigueur et passion les activités de la maison d’édition en publiant des ouvrages de très grande qualité.
Mentionnons les « Cartelle Silvana » (comme Masaccio, Beato Angelico, Piero della Francesca, Michel-Ange, Léonard et Raphaël), qui ont vu le jour à l’occasion du premier congrès de l’UNESCO, organisé à Beyrouth en 1949, et la « Collezione UNESCO dell’arte mondiale », créée en 1954, également pour cette institution. À ces deux premières collections se sont ajoutées « Mito del colore », « Monografie », « Pochoir » et « Arte Moderna », dans laquelle a été publiée la première édition italienne en trois volumes des lettres de Vincent Van Gogh.
Parmi les monographies, signalons en particulier le livre consacré aux fresques de Mantegna dans la chapelle Ovetari de l’église des Érémitiques de Padoue, le seul document existant réalisé par les techniciens de la société Amilcare Pizzi spa en mars 1944, quelques jours avant que la chapelle ne soit détruite par les bombardements ; le livre de Mina Gregori sur Giacomo Ceruti (1982) ; la monographie de Carlo Bertelli sur Piero della Francesca (1991) ; Gesta dipinte. La grande decorazione nelle dimore italiane dal Quattrocento al Seicento de Julian Kliemann (1993, lauréat du deuxième prix Amilcare Pizzi).
La maison d’édition s’est employée pendant des décennies à valoriser le dessin italien, en créant une collection inaugurée avec I grandi disegni italiani dell’Albertina di Vienna (1972) de Walter Koschatzky, Konrad Oberhuber et Eckhart Knab, auquel s’ajouteront plus tard Raffaello. Il Cartone per la Scuola di Atene (1972) de Konrad Oberhuber et Lamberto Vitali, et I disegni del Codice Resta (1979) de Giulio Bora. Cette collection prendra fin avec le volume annuel édité en 2005.
En ce qui concerne les coéditions dans le domaine de la photographie et de l’art contemporain, nous tenons à signaler les albums photographiques de William Klein Mosca et Tokyo (1964) et, parmi les ouvrages monographiques, la première monographie sur Francis Bacon (1966), l’œuvre complet de Marino Marini (1971, avec 50 exemplaires de luxe numérotés en coffret avec eau-forte) et le livre sur Calder, issu de la collaboration de H. Harvard Arnason et Ugo Mulas (1971).
Parmi les nombreux catalogues d’exposition, mentionnons en particulier ceux de Franco Russoli sur Picasso (1953), de Charles Terrasse sur Pierre Bonnard (1955), de Renata Cipriani et Giovanni Testori sur les Pittori della realtà in Lombardia (1953), de Roberto Longhi sur l’Arte lombarda dai Visconti agli Sforza (1958), de Massimo Pallottino sur la Mostra dell’arte e della civiltà etrusca (1955), de Mario Bussagli sur l’Influsso classico ed iranico sull’arte dell’Asia Centrale (1956), sans oublier l’ensemble du corpus des catalogues des expositions (11) à l’occasion des manifestations pour le cinq-centième anniversaire de la mort de Laurent de Médicis (1992).
Dans le domaine de l’art contemporain, rappelons la collaboration avec le PAC – Pavillon d’Art Contemporain de Milan, qui a donné lieu à la publication des catalogues sur Luciano Fabro de Germano Celant (1980), sur Lella et Massimo Vignelli (1980) et Lluís Domènech i Montaner (1980), sur les Origini dell’Astrattismo (1979), Alik Cavaliere. I luoghi circostanti (1992) de Guido Ballo, et Afro. Dipinti 1931-1975 (1992) de Luciano Caramel, tous les trois pour le Palais Royal de Milan, ainsi que le catalogue sur Aliventi, Arp et Viani pour le Forte di Belvedere à Florence (1992), sous la direction d’Enrico Crispolti.
Dans le secteur du graphisme et du design, signalons la collection « Progetto Immagine » (1976), distribuée avec la marque Amilcare Pizzi Editore et forte de quatre titres : Lo Studio Boggeri 1933-1973 ; Carla Cerati. Mondo Cocktail ; Alberto Rosselli, lo spazio aperto ; Roberto Sambonet, il disegno come doppio, ainsi que la collection « Arte e Pubblicità » (1959), inaugurée par les trois volumes consacrés à l’activité d’Erberto Carboni, avec les préfaces, respectivement, de Herbert Bayer, Gio Ponti et Gillo Dorfles, auxquels s’ajouteront La Grecia in sogno, avec une préface de Jean Cocteau, où le graphisme, l’impression, la photographie et les textes composent un unique portrait recréant une atmosphère délicate empreinte d’un charme subtil. Erberto Carboni réalisera la couverture du catalogue général de la maison d’édition de 1962-1963, suivi par Paolo Lionni avec la photographie d’Ugo Mulas (1963) et par Marco del Corno, qui sera ensuite le directeur artistique de Silvana Editoriale pendant plusieurs années.
À partir du milieu des années 1990, la maison d’édition a redéfini sa stratégie éditoriale et s’est engagée dans un parcours de croissance et de développement sur les marchés national et international, principalement dans les secteurs de l’art, du design, de l’architecture et de la photographie. Toute cette activité est documentée dans le catalogue disponible sur le site internet.
Aujourd’hui, Silvana Editoriale publie plus de 400 titres par an, en collaboration avec des fondations, des instituts de recherche, des universités et des musées présents principalement en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
Dans le domaine de l’art antique, à côté de monographies et de catalogues d’exposition, nous tenons à mentionner les collections « Studi della Biblioteca Hertziana » (depuis 2006), « Biblioteca d’Arte » (depuis 2002), une collection plurilingue réunissant des essais, des recherches et des actes de congrès nationaux et internationaux, et forte aujourd’hui de plus de 60 titres, et la revue Arte Medievale (depuis 2002).
Dans le domaine de l’art moderne et contemporain, nous désirons signaler, à côté des monographies, la collection « Biblioteca d’Arte Contemporanea » (depuis 2001), qui compte aujourd’hui plus de 30 titres, la collection « Fil rouge », qui raconte les histoires des collectionneurs et de leurs collections, ainsi que la collection des catalogues généraux et raisonnés d’artistes italiens et étrangers, dont ceux sur Francesco Paolo Michetti (2018) et Achille Perilli (2019), les derniers parus.
Dans le domaine de l’architecture, rappelons la collection de l’université d’Architecture de Mendrisio (depuis 2010), en coédition avec Mendrisio Academy Press, et la nouvelle collection « Biblioteca d’Architettura », qui regroupera des essais, des monographies, des recherches et des actes de congrès nationaux et internationaux.
Dans le secteur du design, notre maison d’édition se distingue par son engagement en faveur de la valorisation du design italien du XXe siècle, avec la publication, en particulier, de catalogues généraux en collaboration avec des archives privées et avec les archives universitaires de l’IUAV de Venise et du CSAC de Parme.
Dans le domaine de la photographie, Silvana Editoriale a renforcé sa collaboration avec Camera – Centro Italiano per la Fotografia de Turin (depuis 2015), avec le Festival Fotografia Europea de Reggio Emilia (depuis 2014) et avec l’Institut du Monde Arabe de Paris, pour la Biennale de Photographie Arabe Contemporaine (depuis 2017), qui vient s’ajouter à une importante production annuelle d’ouvrages monographiques.
Dans le secteur du graphisme publicitaire, Silvana Editoriale poursuit son travail d’approfondissement et de valorisation grâce à la collection « Manifesti/Posters » (depuis 2009) et « Grafica e Pubblicità » (depuis 2016), en poursuivant la tradition inaugurée par Amilcare Pizzi en 1959.
Manucius éditions
Au début du XVIe siècle, Aldo Manuzio dit Manuce, humaniste vénitien, fonde sa propre imprimerie. Il inaugure ce qui sera plus tard appelé la «dynastie des Aldes» et lance un programme de publications qui va fournir quelques-uns des plus beaux volumes de l’histoire de l’édition. Dans la tradition de la Renaissance il se concentre sur les auteurs de l’antiquité et met à disposition les auteurs grecs et latins classiques dont il respecte scrupuleusement le texte original afin de laisser le lecteur «converser librement avec les morts glorieux».
Les volumes produits par son imprimerie portaient la fameuse marque au dauphin, symbole d’agilité, enlacé autour d’une ancre (repris dans le logo de la maison), symbolisant la stabilité et qu’entourait le nom «ALDVS» en deux syllabes. La devise des Aldes étant Festina lente autrement dit «hâte-toi lentement» qualité sans nul doute précieuse en matière d’édition…
Mais cet humaniste distingué ne va pas se contenter d’exhumer pour large part la culture gréco-latine, il va également s’entourer des plus fameux intellectuels de son temps et créer ce que l’on pourrait aujourd’hui appeler le premier comité de lecture. Autour d’Érasme ou d’Alberto Pio, il décidera collégialement des publications à venir et construire un catalogue unanimement reconnu.
Encres de Siagne
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