Bibliothèque (Éditions La): contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Ce que La Bibliothèque apporte… quelques livres, une centaine au catalogue, hors du temps, des modes. On aimerait que ce soient des licornes.
Il y a un hors du temps qui est du temps, parfois bien plus que le présent cannibale, il permet de le voir s’écouler ou il touche à la généalogie, c’est-à-dire à ce qui s’est joué et nous a façonné sans qu’on le sache.
Quant aux licornes, elles nous parlent du vivant et de son luxe, d’une nature qui imagine et nous fait imaginer et qui est aussi notre sol, le seul.
La Bibliothèque est saisonnière. Automne, hiver, printemps, été. Parfois il y a une saison morte. Le choix, le plaisir, la langue, est-ce habitable ? Un livre est une monade, une île...
Et puis le livre a ses armes. Le toucher, l’encre, le papier. La couverture est réalisée au plomb et le papier de différentes couleurs est choisi avec l’auteur, le préfacier ou le fantôme de l’auteur si celui-ci n’est plus et qu’il n’y a pas de maître d’œuvre. Au bout, c’est une mosaïque colorée de petits rectangles 12/17. Et puis les pages sont cousues pour ne pas s’envoler.
Vous êtes à La Bibliothèque, vous entrez dans un monde, un pli, un repli… Bienvenue
Contact
Adresse
9 rue du Docteur Heulin, 75017 Paris FranceMaisons d'éditions similaires :
Noir Sur Blanc (Les éditions)
Le Passager Clandestin
Le passager clandestin publie des textes de critique sociale qui se rapportent notamment à l’écologie, à la décroissance, à la désobéissance civile... Nous ne croyons pas à un quelconque ordre immuable de la société. Nous dénonçons chaque fois qu’il est possible les fondements idéologiques d’un système qui se donne pour « naturel » et auquel il n'y aurait d'autre issue que de s'adapter. Le choix de l’édition indépendante, dont on sait qu’elle doit constamment lutter pour survivre, constitue, en soi, une prise de position. Cette indépendance est à la fois une condition et l’un des buts de notre activité. Elle repose sur un ensemble de pratiques et d’échanges peu formalisés, en prise directe avec les lieux et les gens.
Le passager clandestin aborde souvent des sujets réputés graves, mais nous n’avons aucun goût pour le dogmatisme et les « passions tristes ». Nos livres se veulent honnêtes, rigoureux ; ils exigent parfois un effort pour déplacer le regard. Mais notre activité se nourrit aussi de l’imagination, de la joie et de l’humour, sans lesquels ce monde ne serait décidément pas habitable.
Outre la réédition de textes anciens, nous avons publié récemment le Petit livre noir des grands projets inutiles ; un essai consacré à l’Utopie du logiciel libre ; le Rapport Brazza, document historique inédit à ce jour sur les dégâts du colonialisme français au Congo au début du XXe siècle. Nous avons a également créé deux nouvelles collections en 2013 : une collection de science-fiction, « Dyschroniques », série de textes d’anticipation écrits vers le milieu du XXe siècle par des auteurs renommés dans le genre ; et la collection les « Précurseurs de la décroissance » dirigée par Serge Latouche.
Argol
Camino verde
Rodés aux nombreuses facettes de l’édition traditionnelle (livres, magazines, plaquettes…),
Clémentine Jouffroy, technicienne en industries graphiques (École Estienne)
et Alberto Martinez, photographe, s’intéressent au multimédia dès 1993 et conçoivent trois cédéroms
sur l’automobile, publiés chez Arborescence.
En 1995, ils créent la maison d’édition Camino Verde pour donner naissance à leurs propres ouvrages.
Plusieurs cédéroms et livres d’art sont commercialisés avec succès :
“Les Grands opéras”, “La Légende Citroën”, “La 2 CV”, “Au rendez-vous allemand”…
Parallèlement, un travail de conception-réalisation éditoriale est mené
pour des organismes publics ou des sociétés privées (la Mairie de Paris,
la Fnac, le Grand Théâtre de Genève, Le Théâtre du Châtelet…).
Traditionnelle ou électronique, l’édition passionne Clémentine et Alberto
et ils savent s’entourer pour chaque projet, des équipes les plus compétentes.
En 2011, leur passion pour la musique et le théâtre les conduit à mettre en œuvre
une collection de spectacles enregistrés.
Depuis 2013, Alberto Martinez est l’auteur d’Orfeo magazine, un magazine gratuit en ligne
sur la lutherie de guitare dont Camino Verde édite un livre tous les cinq numéros.
En 2017, “Berlinetta ‘50s”, le premier livre automobile a vu le jour
(par Xavier de Nombel et Christian Descombes).
La Contre Allée
Exley éditions
Voilà plus de 30 ans que, depuis l’Angleterre, HELEN EXLEY crée de « beaux-petits-livres-cadeaux », recueils de citations, de petits textes courts, de paroles de sagesse du monde ou livres d’humour.
Depuis le début, HELEN EXLEY ne ménage aucun effort pour que chaque ouvrage soit vraiment le plus touchant, le plus profond possible et plein de signification pour celui qui l’offre comme pour celui qui le reçoit.
En effet, comme nombre d’entre nous, Helen attache beaucoup d’importance à ce qui touche aux relations et aux valeurs humaines, au sens de l’existence, à la beauté, et toute son œuvre s’y consacre.
Avec un soin infini et un discernement attentif, chaque page de chaque livre est rehaussée par une illustration (photo, dessin, aquarelle, reproduction d’une œuvre d’art…) qui donne à l’ouvrage toute sa profondeur et sa sagesse.
Depuis plus de 20 ans, en étroite collaboration avec HELEN EXLEY et mue par la même passion, une jeune maison d’édition belge les adapte en langue française en recherchant des citations et des textes courts émanant directement de notre patrimoine.
Les Editions EXLEY s.a. sont installées en Belgique, au sud de Bruxelles.
Nos quelque 300 titres, issus d’une trentaine de collections différentes, sont diffusés aux quatre coins de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Québec.
Editions de l'Olivier
Héraclite (Éditions)
Riveneuve
Riveneuve : la maison d’édition indépendante qui raconte le monde aux Français et les Français au monde
Nées en 2001 au bord de la Méditerranée, quai Rive-Neuve dans le vieux port de Marseille, les éditions Riveneuve publient d’abord une revue littéraire : Riveneuve Continents, revue des littératures de langue française. Mais, déjà, le parti pris est celui de l’ailleurs, des nouvelles rives, des nouvelles frontières. Montées à Paris en 2007, elles deviennent généralistes en sciences humaines et en littérature largement ouvertes sur le monde.
En 2016 la maison déménage dans un espace plus grand – une ancienne boutique d’opticien dont elle conserve l’enseigne lumineuse, au 85 rue de Gergovie dans le 14e arrondissement. C’est l’occasion d’un nouveau souffle et d’un nouveau concept : Riveneuve ne fait pas seulement près d’une cinquantaine de livres par an diffusés et distribués par Interforum, elle tisse du lien social autour des livres, elle « fait société ». Expositions, conférences, débats, lectures-musicales, concerts, ateliers d’écriture ou de calligraphie, marché de Noël, etc., Riveneuve est aussi un petit centre culturel en plein 14e !
À l’échelle d’une petite maison d’édition indépendante, il s’agit de penser global et d’agir local. En pleine conscience qu’une part conséquente de la littérature de langue française – c’est-à-dire du monde multiforme de la francophonie ou en traduction – et des sciences humaines est générée par l’exil et le voyage, Riveneuve entend contribuer aux débats qui animent la société française au travers de destins engagés en Europe, en Afrique, en Asie ou aux Amériques. Riveneuve est à l’écoute de la part étrangère qu’il y a dans chaque Français comme de la part française qui existe dans chaque auteur étranger qu’elle publie. Il s’agit de raconter le monde aux Français et les Français au monde.
Plutôt qu’une ligne éditoriale, il s’agit d’un environnement culturel auquel participe le nouveau concept (Riveneuve Concept-Store), le nouveau logo, la bande son de Riveneuve (texte et musique d’HK), le nouvel espace (« la boutique »), les nouvelles collections, le nouveau site web, la nouvelle équipe.
Jacques André
… Merci de m’avoir suivi jusque chez moi. J’ai entrepris de faire repeindre ce site, de le rafraîchir pour mieux vous y accueillir. Prenez garde à la peinture fraîche et soyez indulgents.
Je reprends mon propos. A quoi sert un éditeur ? Un faiseur de livres ? Un « bookmaker » ? Le mot me paraît juste, puisque, chaque fois que l’on sort un nouveau titre, c’est un pari. Je vous pose la question, mais ce n’est pas à moi d’y répondre. C’est à vous de le faire. Moi, pour l’instant, je continue. Comme les libraires, comme les théâtreux, les musiciens, les danseurs. On s’accroche.
Evidemment, nous avons perdu quelques plumes au passage. Trésoreries effondrées, loyers à payer, avenir incertain, salons et festivals annulés ou reportés, mais peu importe. On perdure ! Dansons sur le volcan.
Pour y parvenir, nous allons évidement lâcher du lest et nous recentrer sur l’essentiel : promouvoir l’excellence, refuser la médiocrité, dire non aux gens à qui on aurait bien voulu faire plaisir, rehausser la barre, resserrer les rangs. En bon général au cœur de la bataille, nous n’hésiterons pas à renvoyer chez eux les lâches, les faibles et les touristes de la littérature. Les chiffres ne seront plus au rendez-vous, mais, maintenant, on s’en fout ! Moins de livres, mieux de littérature. C’est à ce prix-là que nous vaincrons notre véritable ennemi : l’indifférence.