
Bouts du Monde: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Contact
Site Web
http://www.revue-boutsdumonde.comSite Web
http://www.revue-boutsdumonde.comMaisons d'éditions similaires :

Salvator

Helium

Editions de la Rémanence
Méli Mélo Editions

Ellipses Marketing
YBY Éditions
Créée en 2013, nous sommes une association à but non lucratif dont l'équipe est exclusivement bénévole.
YBY signifie You, Be Yourself! – Sois toi-même ! Ainsi, nous promouvons une littérature dite « inclusive » (LGBTQQIAAPP2S) et avons à cœur de mettre en scène la diversité sous toutes ses formes, particulièrement les différentes orientations sexuelles, identités de genre ou de sexe. Notre objectif : faire varier les codes, publier des histoires qui sortent des sentiers battus et défendre la liberté de chacun·e à être soi-même. Avec nos idéaux, nous espérons toucher tous les lectorats et, ainsi, banaliser la différence et nourrir les consciences.
Nous publions des nouvelles, des recueils de nouvelles, des romans, des bandes dessinées et des beaux-livres (notamment des artbooks) de tous genres littéraires, répartis au sein de nos sept collections :
- Contes modernes : des héros·ïnes contemporain·e·s face aux défis de notre monde ;
- Futurs incertains : un autre regard sur l'avenir, la science et le progrès ;
- Passages imaginaires : à la découverte de mondes fantastiques et merveilleux ;
- Sombres frissons : des récits noirs à glacer le sang ;
- Temps anciens : un retour dans le passé... ou une époque insoupçonnée ;
- Belles œuvres : du plaisir pour les yeux avec toutes sortes de beaux-livres ;
- Histoire plurielles : une thématique, mille histoires – uniquement des recueils collectifs.
N'hésitez pas à nous rejoindre pour nous découvrir davantage et suivre notre actualité :
- sur nos réseaux sociaux : Facebook - Instagram - Twitter ;
- sur notre serveur de discussion (générale autant que tournée vers l'écriture et l'illustration inclusives), L'Atelier YBY, sur Discord.

Doucey éditions
Isabelle Sauvage
Au départ, deux éditeurs, deux personnalités : Isabelle Sauvage et Alain Rebours, pour s’aider, se contredire, se compléter et s’enrichir… quatre petites mains pour le reste. Mais, jamais deux sans trois ?
Au 1er mars, Sarah Clément nous a rejoints, et comme deux plus un(e) égale trois, et que deux + deux + deux font six… petites mains…
Donc : Isabelle Sauvage : maîtrise d’histoire de l’art (médiévale), puis éditrice/relectrice en free-lance pour de nombreuses maisons d’édition (principalement de livres d’art ou catalogues d’expos, notamment pour le Jeu de Paume)… la typographie au plomb mobile apprise sur le tas dans un atelier de typographe-imprimeur (René Jeanne), puis un autre (Michael Caine), et c’est le premier livre d’artiste(s), puis l’achat de matériel typo, et la joie de retrouver et l’art et les mots, et la tête dans les doigts. Alain Rebours : un CAP de typographe tôt, très tôt, graphiste au fur et à mesure des années… métier qu’il transmet un temps à l’école Estienne…
Tardivement, un DEA de Lettres sur René Char, puis chargé de cours à l’université Paris VII… aujourd’hui éditeur et psychanalyste. Sarah Clément : longtemps assistante d’édition au Jeu de Paume, éditrice/relectrice en free-lance pour de nombreuses maisons d’édition (livres d’art ou catalogues d’expos)…
A fondé la librairie Interlignes à Limours (Essonne) qu’elle a tenue pendant 11 ans avant de s’installer en Bretagne, où commence sa nouvelle vie.
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.