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http://www.castelmore.frAdresse
60-62 rue d'hauteville, 75010 Paris FranceMaisons d'éditions similaires :
 Gallimard Jeunesse
Editions Langlois Cécile
Milan
A dos d'âne (éditions)
Entêté par l’idée de semer les graines qui germeront dans l’esprit des lecteurs de tous âges, À dos d’âne souhaite insuffler une dynamique du mouvement, transmettre des idées qui font leur chemin. Avec, dans ses panières, de la poésie et de la malice à revendre, À dos d’âne s’attèle à promener les curieux, qui veulent se libérer des brides et goûter au savoir véritable du monde.
À dos d’âne propose un catalogue haut en couleurs et en valeurs, pour réenchanter le monde. Fondée en 2009 par Véronique Cazeneuve, la maison d'édition a rejoint le groupe rue des écoles en mars 2019.
Ouest-France
Elles jouent également un rôle notable dans le rayonnement culturel en se positionnant résolument comme la maison d'édition des régions de France.
Avec 200 nouveautés publiées par an et un catalogue de 1500 titres, elles travaillent avec plus de 2000 auteurs, tous spécialistes de leur domaine.
Spécialisées dans le tourisme, elles ont développé des collections histoire, patrimoine, cuisine, pratique, mer, nature, loisirs créatifs, architecture et beaux livres.
La joie de lire
L’histoire de La Joie de lire remonte à 1937, lorsque Paul Robert fonde à Genève la librairie du même nom. L’idée est pionnière et La Joie de lire devient l’une des premières librairies jeunesse d’Europe. Francine Bouchet en prend la direction dès 1981 et met sur pied plusieurs activités, dont les mercredis de lecture et le Prix Enfantaisie qu’elle lance en 1987.
Elle fonde la même année les éditions La Joie de lire, s’inscrivant ainsi dans la longue tradition suisse d’éditeurs-libraires engagés. «Je suis venue tardivement à l’édition », commente-t-elle.
Après quelques années en Faculté des Lettres, Francine Bouchet commence à enseigner et s’intéresse à l’approche junguienne de la psychologie. « Elles ont été mes années de formation en quelque sorte. J’ai beaucoup appris dans tous les domaines ». Un goût pour l’éclectisme qui se retrouve dans le catalogue qu’elle a étoffé de manière intuitive, « au gré des rencontres ».
Si l’éditrice fait confiance à son instinct et sait se laisser surprendre, certaines exigences demeurent. La qualité tout d’abord, du texte et de l’image, mais aussi beaucoup de créativité car si ses livres n’ont pas de fonction pédagogique, ils doivent avoir une valeur éducative.
Le livre comme espace de liberté, le livre comme « une proposition qui ne fournit pas de réponse ».
Au Diable Vauvert
Créées à l’aube de l’an 2000 en Camargue gardoise, sur un modèle éditorial et une curiosité inspirés par Paul Ochakovski-Laurens, les éditions Au diable vauvert ont d’abord pour ambition de désenclaver les genres et faire reconnaître de nouvelles voix d’écrivains émergeant des pop-cultures, alors tout juste publiés en poche, comme Gaiman, Ayerdhal, Bordage, Morrow, Brite, Butler. S’étant fixé pour autre mission de défendre de jeunes français impertinents comme Nicolas Rey, Régis de Sà Moreira et Thomas Gunzig, sans oublier des précurseurs visionnaires comme Gibson et l’OVNI David Foster Wallace, acquis dès la création, les éditions Au diable vauvert revendiquent avec fierté depuis Jehan Rictus des voix faisant matériau littéraire du réel et de la langue vivante, en rupture avec tout académisme de style, ironiques, transfictionnelles et littérairement queer.
Bien vite les grands Welsh, Coupland et Dan O’Brien ont rejoint une maison créée pour les défendre au mieux, tout comme les nouvelles stars de l’imaginaire Bacigalupi et VanderMeer, les découvertes Hervier, Blanc-Gras, Monnery, Titiou Lecoq ou les poètes Felix Jousserand et Oxmo Puccino.
Contre vents et marais la maison a su, dans un secteur de plus en plus centralisé et concentré, poursuivre sans jamais rompre une politique unique au service de ses auteurs, faite de traductions énormes, de folies éditoriales, de succès et de rencontres qui furent autant d’aventures fondatrices, de Coralie Trinh Thi, Simon Casas, Wendy Delorme ou Nikki Gemmell à Jean-Paul Didierlaurent, et de Patrick Dewdney au succès de Juan Branco, parmi tant d’autres. Cette année de nos vingt ans, qui coïncidera justement avec celle du centenaire de Bukowski, rebelle symbole de jeunesse éternelle, devrait s’annoncer comme la plus riche en nouvelles voix et coups de théâtre, poésie comprise !
Allez au Diable, goûter ses libertés et ses irrévérences !
Petites Bulles (Les)
Anacaona
Les éditions Anacaona ont été créées par Paula Anacaona, traductrice, dévoreuse de bouquins, passionnée de littérature en général et brésilienne en particulier… Et également auteure, à ses heures perdues.
À leur création, fin 2009, les éditions Anacaona étaient axées sur la littérature marginale – une littérature faite par les minorités, raciales ou socio-économiques. Le talent littéraire est ici mis au service d’une cause politique ou sociale. En savoir plus sur cette littérature périphérique brésilienne ici.
C’est ainsi qu’est née la collection Urbana, écrire est une arme : des romans engagés pour des histoires urbaines et modernes, avec des auteurs issus de minorités.
“Nous avons donc fait un “triptyque” favela : la favela sous la plume de ses bandits (Manuel Pratique de la Haine), de ses travailleurs (Je suis Favela), et de ses policiers (Troupe d’élite 2). La boucle était bouclée – au moins pour quelques temps…”
En 2013 arrive la collection Terra, une terre et ses racines, axée sur les grands espaces ruraux du Brésil… et plus spécialement le Nordeste, et sur l’héritage de l’esclavage.
Au XXIe siècle, le Nordeste peut apparaître silencieux par rapport au Sud du Brésil. Silencieux, oui, mais pas oublié… Le Nordeste et son mélange de cultures et de croyances européenne, amérindienne et africaine a eu un rôle profond sur l’identité brésilienne. En savoir plus ici.
“Connaître le Brésil moderne, c’est aussi connaître son histoire. Souvent considérés comme des classiques, les romans brésiliens de la collection Terra ont aussi une valeur sociologique et historique.”
Puis la maison élargit son horizon, avec toujours cette envie de métisser la littérature ! La collection Epoca, la diversité des voix contemporaines brésiliennes se tourne depuis 2015 vers la production littéraire d’avant-garde, dans toute sa diversité, avec des livres atypiques : micro-nouvelles, néo-naturalisme, romans poétiques.
Enfin, la collection Anacaona Junior une fenêtre sur le monde, a été lancée à l’hiver 2016-2017. Parler des thèmes qui nous sont chers dans des livres adaptés aux enfants, ouvrir sur la diversité du monde et du Brésil, donner goût à la lecture et envie d’en savoir plus avec des dossiers éducatifs.
En 2019, nous lançons des essais féministes, pour continuer notre engagement, cette fois au niveau de la réflexion théorique : Djamila Ribeiro, Joice Berth, et d’autres sont prévus pour 2020.
Pour finir, soulignons également que les romans Anacaona, outre leurs qualités littéraires, sont souvent des livres-objets : illustrations, photographies, encres de couleur… Nous croyons que le papier a encore de beaux jours devant lui !