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CRER

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1968

En 1968 naissaient les Editions CRER, coopérative d’édition et de diffusion religieuse rassemblant les diocèses de l’Ouest de la France. Progressivement s’est construit un catalogue d’ouvrages de catéchèse, d’annonce et d’approfondissement de la foi. En 2017, le groupe Bayard et les Editions CRER se sont rapprochés pour constituer un nouveau catalogue unique, rassemblant les collections de catéchèse et de pastorale de Bayard, comme Et qui donc est Dieu ? et Et qui donc est l’homme ?, ainsi que les ouvrages et itinéraires incontournables de la CRER : Cadeaux de Dieu, Sel de Vie, Vers la première des communions…

Éveil à la foi, catéchèse, culture religieuse, réflexion, formation et approfondissement: les Editions CRER-Bayard souhaitent offrir au plus grand nombre les meilleurs ouvrages d’annonce et d’approfondissement de la foi à tous les âges de la vie, en travaillant en lien étroit avec les acteurs engagés en paroisses, en écoles et en diocèses.

Contact

Téléphone

0241689140

Adresse

19, rue de la Saillerie, 49184 Saint-Barthélémy d'Anjou
France

Maisons d'éditions similaires :

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Grasset

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1907
5200 livres au catalogue dont 160 publiés par an
Grasset est un des leaders de l'édition-texte française de qualité : romans littéraires, essais et documents, littérature jeunesse. Fondées en 1907, les éditions ont 3 000 titres à leur catalogue et publient 180 titres en moyenne par an. Leur catalogue de fonds comprend des ouvrages d'André Malraux, François Mauriac, ou encore Jean Cocteau. Elles publient des auteurs français contemporains tels qu'Alexandre Jardin, Bernard-Henri Lévy, Michel Onfray, ou des auteurs étrangers tels que Gabriel Garcia Marquez, Umberto Eco ou Isabel Allende.
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Le Passeur éditeur

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2013
120 livres au catalogue dont 30 publiés par an
Le Passeur Éditeur est un éditeur de littérature générale indépendant, né en novembre 2012. Curieux de tout, ouvert aux rencontres, Le Passeur Éditeur refuse de s'enfermer dans une ligne éditoriale étroite. Il invite à ouvrir l'horizon au dialogue et à la connaissance de l'autre. Le Passeur Éditeur aime avant tout la littérature qui a du sens, la beauté qui témoigne de la vérité, la philosophie qui est questionnement permanent, les arts qui ouvrent à l'infini. "Rien de ce qui est humain ne lui est étranger" (Térence).
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Arfuyen

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1975

Les Éditions Arfuyen ont été créées par Gérard Pfister en 1975 et ont bénéficié depuis leur origine du soutien et de la participation de Philippe Delarbre, Marie-Hélène et William English et Alain Gouvret.

Elles sont aujourd’hui dirigées par Anne et Gérard Pfister. Arfuyen n’est pas et n’a jamais été un concept ou une doctrine. Arfuyen est un lieu, une place ouverte, un refuge quand menacent les hautes eaux.

C’est le nom d’une montagne, à Malaucène, face au Mont Ventoux, où se trouvait la bergerie qui servit longtemps de siège aux Éditions. C’est le nom de cette unique montagne, Ararat ou Sinaï, Arunachala, Athos ou Carmel, où, depuis l’origine des temps, se retrouvent les solitaires pour y chercher le ciel. Une utopie. Un vrai lieu. Le seul lieu.

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Bonne Nouvelle

Maison d'édition à compte d'éditeur
La Bonne Nouvelle est un groupement de laïcs, qui oeuvrent pour le Christ et son Eglise. Dans la fidélité à l'enseignement de l'Eglise Catholique, l'association La Bonne Nouvelle espère ainsi contribuer à la nouvelle évangélisation à laquelle le Pape François, après ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II, nous appellent.
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Pierre Téqui (Editions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1865
Pierre Téqui Éditeur est une maison d'édition catholique fondée en 1865 par Guillaume Téqui, frère marianiste. Il s'agissait à l’époque de "l'œuvre de Saint-Michel " dont le but était de produire et de promouvoir des "livres doctrinalement irréprochables, moralement saints et littéralement intéressants". Rachetée en 1971 par Pierre Lemaire, la Librairie Téqui poursuit son œuvre de "défense et de promotion de la famille". En 1992, François Lemaire devient gérant et s'attache à garder l'esprit et la ligne éditoriale : "plus qu'informer, former " selon le pôle des trois blancheurs : le Pape, la Vierge Marie, l'Eucharistie. Tout en dynamisant son rayonnement en France et à l'étranger
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Classiques Garnier

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1896
Depuis 1896 Classiques Garnier publie dans des éditions de référence des œuvres littéraires du monde entier, françaises et étrangères, de l'antiquité à nos jours. En 2009, Classiques Garnier a étendu ses publications à tout ce qui concerne la littérature et les sciences humaines pour éditer des études et des essais des meilleures spécialités sur la littérature française, les littératures étrangères, la linguistique, l'histoire, l'art, la musique, le droit et les sciences économiques et sociales. Maison d'édition utilisant les technologies les plus avancées, Classiques Garnier publie ses ouvrages sur trois supports : en grand format, en bases de données et en format poche.
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JC Lattès

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1968
1200 livres au catalogue dont 100 publiés par an
Nées en 1968, les Éditions J.C. Lattès ont rejoint le groupe Hachette en 1981. Elles éditent des romans (Amin Maalouf, Delphine de Vigan, Serge Bramly, Grégoire Delacourt), des documents (Pr. Muhammed Yunus, Pr. Luc Montagnier, Isabelle Filliozat), des biographies (Steve Jobs) ainsi que des ouvrages de littérature étrangère (Almudena Grandes, Lars Christensen, Dan Brown, Kate Mosse, Stephenie Meyer, James Patterson, E.L. James).
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Béatitudes (Editions des)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1984
400 livres au catalogue dont 30 publiés par an
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Laurier (Le)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2002
Le Laurier est une maison d’éditions qui publie des livres qui aident les chrétiens à vivre leur foi dans les circonstances ordinaires de la vie.
 
Le catalogue comprend, outre des ouvrages sur les sacrements, la prière et l'enseignement catholique, les écrits du fondateur de l'Opus Dei, saint Josémaria Escriva, canonisé le 6 octobre 2002.
 
La série des livres Parler avec Dieu et les classiques de la spiritualité sont parmi nos titres les plus vendus. Notre mission s'inspire de l'esprit de l'Opus Dei, une prélature personnelle de l'Eglise catholique, fondée pour aider les gens à transformer leur travail et leurs activités quotidiennes en occasions de grandir dans la foi en Dieu, dans le service des autres et pour améliorer la société.
 
La librairie par correspondance nous a permis d’élargir la diffusion à d'ouvrages de référence provenant  d’autres éditeurs, toujours dans le même esprit des débuts: « favoriser l’exercice de la vie spirituelle et des vertus chrétiennes dans la famille, le travail et la vie sociale, afin d’amorcer et de nourrir une réflexion au milieu du monde et de ses précipitations ».
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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