Annuaire d' éditeur / Éditions sociales (Les)
logo

Éditions sociales (Les)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1997

Les Éditions sociales sont un éditeur de sciences humaines et sociales anciennement lié au PCF et qui travaille désormais en totale indépendance depuis 1997. Nous nous efforçons de faire vivre une ligne éditoriale autour de Marx, d’Engels et de la pluralité des marxismes qui se sont développés à partir de leurs œuvres et de leur action.

Les Éditions sociales disposent de plusieurs collections :

« GEME » (Grande édition Marx et Engels)
« Les essentielles »
« Histoire »
« Les propédeutiques » avec les séries « Découvrir » et « Pour lire »
« Les parallèles »
« Les éclairées »
« Les irrégulières »

Contact

Maisons d'éditions similaires :

logo-similar-editor

Entremonde

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2008

Depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, malgré tous les obs­­ta­­cles qui jalon­nent la confec­­tion de nos ouvra­­ges, nous sommes plus obs­­ti­­nés que jamais à faire de l’édition un foyer de dys­­fonc­­tion­­ne­­ment du sys­tème et d’évoluer plei­­ne­­ment dans notre époque.

Dans l’ancien régime, l’aris­to­cra­tie lit­té­raire pre­nait pos­ses­sion de la répu­bli­que des let­tres, leur pro­duc­tion mar­quée par la grâce royale était pro­duite par une cor­po­ra­tion qui mono­po­li­sait la chose impri­mée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nou­veaux régi­mes. La pro­duc­tion lit­té­raire n’y est plus mar­quée de la grâce royale, mais de celle des capi­taux et les mono­po­les y sont confé­rés par le roi argent. Nous, des bas-fonds, nous sommes de la racaille lit­­té­­raire. Nous y façon­­nons nos petits mis­­si­­les de papier que nous jetons à la face de la bour­­geoi­­sie.

logo-similar-editor

Calmann-Lévy

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1836
1800 livres au catalogue dont 100 publiés par an
Calmann-Lévy est une maison d'édition française fondée en 1836 par Michel (1821-1875) et Kalmus — dit « Calmann » — Lévy (1819-1891), de Phalsbourg en Moselle, sous la raison sociale « Michel Lévy frères », devenue « Calmann Lévy » après la mort de Michel en 1875. Elle fait partie du groupe Hachette depuis 1993. Elle est dirigée depuis mai 2016 par Philippe Robinet.
logo-similar-editor

DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

logo-similar-editor

ELLUG

Maison d'édition à compte d'éditeur
200 livres au catalogue dont

La structure éditoriale des Éditions littéraires et linguistiques de l'Université de Grenoble (ELLUG) contribue à valoriser l'activité scientifique universitaire en publiant des travaux dans les domaines de la recherche conduite à l'université Stendhal.

Le catalogue compte plus de 200 ouvrages et 20 revues (7 disponibles en ligne sur le portail de revues.org, une sur le portail persée.fr)

À travers des collections et des revues à l'identité exigeante, les ELLUG visent à offrir des contenus validés selon les normes les plus rigoureuses en vigueur. Les publications sont destinées à un lectorat motivé par les avancées scientifiques et, plus largement, à tout public curieux et intéressé par la lecture de travaux lui permettant de comprendre comment langues, littératures, cultures anciennes, modernes et contemporaines contribuent à nourrir les grands débats actuels.

logo-similar-editor

Cécile Defaut (Éditions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2004

Créées en 2004 à Nantes, les éditions nouvelles Cécile Defaut, ont développé un ensemble de publications (à raison en moyenne de 15 titres par an) dans le champ des lettres, de la philosophie et des sciences humaines en général.

Un catalogue riche et exigeant comprenant des philosophes comme Paul Valadier, Marcel Gauchet, Marcel Conche, des écrivains étrangers (Kenzaburô Oé, Prix Nobel de littérature 1994, japonais), des romanciers (Philippe Sollers, Philippe Forest, Pierre Bergounioux), des poètes (Jean-Claude Pinson) et des psychanalystes (Philippe Lacadée, Gilles Chatenay), etc.

Près d'une centaine de titres qui sont autant d'invitations à une réflexion en prise sur le monde d'aujourd'hui à travers les grandes questions qui nous concernent et nous touchent tous.

logo-similar-editor

Berghahn Books

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1994
Berghahn Books was founded in 1994 by Marion Berghahn; however, the roots of the firm go back much further and continue to influence our mission to this day. In celebrating our 25th anniversary in 2019, we want to mark this occasion by not only looking ahead, but also by looking back on the journey that has taken us where we are today and laid the foundations that guide us into the future.
logo-similar-editor

Don Quichotte

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2008
Comme le héros de Cervantès cheminant sur les plaines de la Mancha, nous voulons croire que les livres peuvent influencer le cours des choses. C’est pourquoi nous publions celles et ceux qui relèvent des défis, ou qui marchent contre le désenchantement du monde. Bienvenue donc aux curieux et aux imprudents, aux indociles et aux audacieux, non conventionnels et non conformistes. Car nous avons urgemment besoin d'eux.
logo-similar-editor

A Vue d'Oeil

Maison d'édition à compte d'éditeur
200 livres au catalogue dont 70 publiés par an
À vue d’œil est une maison d’édition comme les autres. Comme nos consœurs dites « Tous publics », nous aimons les livres passionnément. Et nous aimons faire partager ce goût de la littérature par des choix éditoriaux qui nous ressemblent, que nous souhaitons éclectiques, et en prise avec l’actualité littéraire. Une maison d’édition comme les autres, donc, avec juste une petite particularité : nous proposons des livres en gros caractères. Et qu’est-ce qu’un livre en gros caractères ? C’est un livre dont l’ergonomie facilite grandement la lecture, par la taille agrandie des caractères utilisés, une mise en pages très lisible, un papier antireflet, une couverture illustrée en couleurs… Une somme de détails très précis et étudiés, permettant à tous ceux et celles, nombreux et de tous âges, qui souffrent de déficits visuels variés, de renouer avec le plaisir de lire dont ils étaient trop souvent exclus. En somme, des livres simplement pensés et adaptés pour répondre à des besoins spécifiques. C’est tout.
logo-similar-editor

Arthaud

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1870
Vers 1870, Jules Rey, libraire de Grenoble, commence à publier des livres sur la montagne. Il fonde une maison d'édition en 1882. En 1922, elle est la première en France à s’équiper d’une machine d'héliogravure, et, en 1923, à utiliser l'héliochromie. Benjamin Arthaud en devient propriétaire en 1924 en rachetant les parts de son beau-frère Alexandre Rey, fils du fondateur. En 1930, il installe un bureau des éditions Arthaud à Paris, 6 rue de Mézières dans le VIe arrondissement. À cette époque, les éditions publient diverses collections consacrées à l'histoire et à la géographie (paysages, sites, monuments…). En 1949, il lance la célèbre collection de livres de montagne et de récits d’aventure « Sempervivum », avec notamment le best-seller Annapurna, premier 8000 de Maurice Herzog. Dans les années 1960, la deuxième génération Arthaud prend les commandes de la maison. Claude Arthaud oriente davantage les éditions vers les grands livres d’art. Jacques Arthaud4 crée avec succès la collection « Mer », inaugurée par Éric Tabarly. Des collections encyclopédiques sont lancées, telles que « Les grandes civilisations », « L’histoire des sociétés contemporaines », « Littérature française » ou « Signes des temps ».
logo-similar-editor

Belfond

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1963
1963 : création par Pierre Belfond. 1989 : cession à Masson, groupe d’édition scientifique et médicale. 1993 : fusion avec Les Presses de la Renaissance, alors spécialisée dans la littérature étrangère, sous la direction littéraire de Tony Cartano. 1994 : rachat par le Groupe de la Cité, devient un département des Presses-Solar-Belfond, aujourd’hui Place des éditeurs, filiale d’Éditis. 1995 : la direction est confiée à Françoise Triffaux qui développe avec succès les départements français et étranger. 2005 : la direction littéraire du département français est confiée à Geneviève Perrin. 2012 : la direction littéraire du département français est confiée à Juliette Joste. 2014 : la direction littéraire du département français est confiée à Céline Thoulouze.
Pour écrire un commentaire, connectez-vous.