Éditions sociales (Les): contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Les Éditions sociales sont un éditeur de sciences humaines et sociales anciennement lié au PCF et qui travaille désormais en totale indépendance depuis 1997. Nous nous efforçons de faire vivre une ligne éditoriale autour de Marx, d’Engels et de la pluralité des marxismes qui se sont développés à partir de leurs œuvres et de leur action.
Les Éditions sociales disposent de plusieurs collections :
« GEME » (Grande édition Marx et Engels)
« Les essentielles »
« Histoire »
« Les propédeutiques » avec les séries « Découvrir » et « Pour lire »
« Les parallèles »
« Les éclairées »
« Les irrégulières »
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https://editionssociales.fr/Maisons d'éditions similaires :

EHESS
Aethalidès
Trois collections pour jeunes sages et vieux fous
« Freaks »
De la littérature ouverte à tous les genres, mais avec une double exigence poétique et philosophique : l’intention de réconcilier notre part apollinienne et dionysiaque ― le tout avec une pincée d’autodérision ― ce qui peut rendre nos coups de cœur inclassables, les vilains.
« Éos »
Orienté principalement vers le jeune public, cette collection didactique se propose d’accompagner l’éveil à l'art et à la culture.
« de sable plain »
Notre collection de non-fiction : des essais qui invitent à l’exploration de thèmes insolites avec un esprit de réconciliation.

L'Herne

Ellipses Marketing
Manucius éditions
Au début du XVIe siècle, Aldo Manuzio dit Manuce, humaniste vénitien, fonde sa propre imprimerie. Il inaugure ce qui sera plus tard appelé la «dynastie des Aldes» et lance un programme de publications qui va fournir quelques-uns des plus beaux volumes de l’histoire de l’édition. Dans la tradition de la Renaissance il se concentre sur les auteurs de l’antiquité et met à disposition les auteurs grecs et latins classiques dont il respecte scrupuleusement le texte original afin de laisser le lecteur «converser librement avec les morts glorieux».
Les volumes produits par son imprimerie portaient la fameuse marque au dauphin, symbole d’agilité, enlacé autour d’une ancre (repris dans le logo de la maison), symbolisant la stabilité et qu’entourait le nom «ALDVS» en deux syllabes. La devise des Aldes étant Festina lente autrement dit «hâte-toi lentement» qualité sans nul doute précieuse en matière d’édition…
Mais cet humaniste distingué ne va pas se contenter d’exhumer pour large part la culture gréco-latine, il va également s’entourer des plus fameux intellectuels de son temps et créer ce que l’on pourrait aujourd’hui appeler le premier comité de lecture. Autour d’Érasme ou d’Alberto Pio, il décidera collégialement des publications à venir et construire un catalogue unanimement reconnu.
Stock
Table Ronde (La)
L’idée première est de créer une revue. Conviés autour de la table, Thierry Maulnier, André Fraigneau et Jean Cocteau participent au projet. André Fraigneau suggère un titre énigmatique : La Couronne fermée. Jean Cocteau lui préfère La Table Ronde, qui correspond davantage à l’esprit du groupe. François Salvat dessine les maquettes et le premier numéro des « Cahiers de La Table Ronde » voit le jour fin 1944. Jean Anouilh confie alors sa pièce Antigone à Roland Laudenbach, sans limitation de tirage. Ce sera le premier livre en édition courante, celui qui fait de La Table Ronde une maison d’édition à part entière.
L’effervescence littéraire et intellectuelle du demi-siècle ne perdant rien de sa vigueur, des auteurs tels François Mauriac et Henry de Montherlant collaborent à la revue, tandis que Paul Morand livre son Journal d’un attaché d’ambassade et Jean Giono Un roi sans divertissement. Au fil des années cinquante, une génération d’écrivains turbulents fait son apparition. Parmi eux, Antoine Blondin, Michel Déon, Jacques Laurent, Roger Nimier, tous amis de Roland Laudenbach, que Bernard Frank réunira — un peu rapidement — sous le nom de « hussards ».
Au cœur de cette époque, La Table Ronde publie des romans drôles et mélancoliques, sensibles et délicats.
L’éclosion d’écrivains comme Alphonse Boudard, Gabriel Matzneff, Frédéric Musso ou encore Eric Neuhoff, offre aux hussards des successeurs pleins de panache. Les années quatre-vingt-dix s’ouvrent sur les disparitions successives de Roland Laudenbach et Antoine Blondin. Avec l’arrivée de Denis Tillinac à la tête de La Table Ronde en 1990, le catalogue accueille Jean-Paul Kauffmann, Frédéric Fajardie, Yves Charnet, Jean-Claude Pirotte, Xavier Patier, le poète William Cliff ou plus récemment Michel Monnereau. En 1997, La Table Ronde reprend la collection Quai Voltaire, pour la dédier à la littérature étrangère, en publiant, entre autres, Alice Mc Dermott, Tracy Chevalier, et Richard Russo. Dirigées aujourd’hui par Alice Déon, Les Éditions de La Table Ronde continuent de réunir des auteurs restés fidèles à la liberté de ton de leurs fondateurs.

A Vue d'Oeil

Gallimard
