Esperluète: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Contact
Site Web
http://www.esperluete.be/Adresse
9 rue de Noville, 5310 Noville-sur-Mehaigne BelgiqueSite Web
http://www.esperluete.be/Adresse
9 rue de Noville, 5310 Noville-sur-Mehaigne BelgiqueDépôt de manuscrits
Par internet:
manuscrits.esperluete@gma il.comMaisons d'éditions similaires :
Intervalles
Fondées en 2006 à Paris par Armand de Saint Sauveur, les Éditions Intervalles publient romans, récits, essais, documents et livres illustrés tournés vers l’ailleurs au sens le plus large.
Récits de voyage singuliers à dimension humanitaire ou initiatique, romans d’ailleurs aux formes innovantes, reportages littéraires dans des zones turbulentes de l’histoire récente, écritures de l’exil et des migrations, les livres parus interrogent sous une grande variété d’angles et de formes la notion de frontière.
Prairial
Prairial est une maison d’édition lancée en 2014, qui souhaite faire redécouvrir des textes rares sous une forme à la fois simple et soignée.
Prairial est aussi le neuvième mois du calendrier républicain – soit la période allant du 20 mai au 18 juin dans le ci-devant calendrier grégorien.
Il nous plait de remettre en usage ce calendrier utopique, qui voulait marquer le début d’une nouvelle ère, mais n’aura finalement servi que douze petites années, de 1793 à 1805. Ce calendrier régi par la froide raison (12 mois de 30 jours, plus quelques sans-culottides pour faire bonne mesure), mais dont la nomenclature a été imaginée par un poète au nom délicieux, l’immortel auteur de « Il pleut, il pleut, bergère », Fabre d’Églantine (à tes mânes, salut !). Un calendrier absurde, en somme, qui croyait pouvoir changer le monde. Comme les livres que nous rééditons.
Car prairial, s’il est bien le joli mois où les fleurs volent au vent, est aussi un mois de luttes – et de rêves démesurés : c’est le 20 prairial an II qu’a lieu la fête de l’Être suprême, rien de moins que la tentative révolutionnaire d’instaurer une nouvelle religion ; c’est le 1er prairial an III que le peuple parisien se soulève pour reprendre un pouvoir qu’on lui a volé. Semblablement nous voulons que Prairial, la maison d’édition, soit celle des délirants, des révoltés et des prophètes.
Éditions Picquier
Depuis 1986, les Editions Picquier se sont attachées à publier en France des livres d’Asie, avec la certitude que « l’Asie est suffisamment vaste pour qu’on ne s’occupe que d’elle ». Le catalogue – comprenant une collection de livres de poche – est consacré au Japon, à la Corée, à la Chine, à l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Une maison d’édition singulière qui a trouvé sa place dans le paysage éditorial français en publiant aussi bien des traductions des oeuvres des principaux écrivains de ces pays – classiques, modernes ou contemporains – que des essais, des livres d’art, des reportages et des livres pour enfants, destinés à faire connaître les cultures d’Asie aux lecteurs français dans leur richesse et leur diversité.
Derrière ce catalogue, il y a beaucoup de voyages, de rencontres et de découvertes. Des conseillers, des amis aussi, et surtout la complicité de traductrices et traducteurs remarquables qui prodiguent leurs conseils, lisent, commentent, partagent leurs goûts et leurs choix avec nous.
Les Allusifs éditions
Depuis 2001, la maison d’édition Les Allusifs publie, à partir de Montréal, des œuvres littéraires qui ouvrent des horizons inépuisables sur la pluralité des expériences humaines. Fascinés par les voix singulières, plus grandes que soi, nous avons élaboré un catalogue-kaléidoscope, multiculturel, composé de nouvelles et de romans courts.
De plumes affûtées comme des poignards à des proses légères et flottantes, notre maison d’édition poursuit toujours sa recherche de beauté. Incisives et plurielles, les voies que nous empruntons viennent d’ici et d’ailleurs pour former un chœur harmonieux.
POLITIQUE ÉDITORIALE
La ligne éditoriale des Allusifs consiste à dénicher des trésors littéraires du monde entier, novateurs, créateurs, uniques, et à les rassembler en un tout cohérent. C’est un échange de mots entre les différentes cultures qui constitue l’essence de notre maison d’édition, toujours tournée vers ce que chaque coin du globe a de meilleur à offrir.
Les Éditions de La Mêsonetta
La Mêsonetta est une maison d'édition littéraire et engagée dont le statut juridique est une SAS, créée par Nathalie Mauerhofer en 2019 à Annecy. Son nom vient du patois savoyard signifiant "petite maison". Sa devise est : " Lire libre, c'est s'envoler". Sa ligne éditoriale met l'accent sur la liberté d'édition indépendante et la qualité littéraire d'expression française ainsi que la volonté de limiter l'impact industriel sur l'écosystème et le souhait de promouvoir des écrivains à la plume exceptionnelle, ancrée dans le xxie siècle.
Elle présente trois collections :
- La Datcha, collection consacrée au roman
- Le Chant du Gousli, collection consacrée à la poésie
- Hikikomoris en sortie, collection consacrée à la nouvelle, au récit étrange et au roman d'anticipation
Son originalité est de publier d'abord des livres numériques (au format Epub) mais depuis février 2022, elle propose également ses publications en version POD (papier à la demande). Référencée dans toutes les librairies, elle soutient aussi des écrivains qui se cachent parfois derrière des avatars littéraires pour éviter l'ostentatoire culte de la personnalité afin de se consacrer uniquement à l'art de la littérature.
Editions des Enfers
Renaissance du Livre (La)
Ouest-France
Elles jouent également un rôle notable dans le rayonnement culturel en se positionnant résolument comme la maison d'édition des régions de France.
Avec 200 nouveautés publiées par an et un catalogue de 1500 titres, elles travaillent avec plus de 2000 auteurs, tous spécialistes de leur domaine.
Spécialisées dans le tourisme, elles ont développé des collections histoire, patrimoine, cuisine, pratique, mer, nature, loisirs créatifs, architecture et beaux livres.
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.