L'échelle de Jacob: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Fondée en 1998, l'Echelle de Jacob a comme programme la publication d'ouvrages de référence dans le domaine des beaux-arts et arts appliqués français du XIXe siècle jusqu'à la première moitié du XXe. Pierre Sanchez met progressivement à la disposition des chercheurs des informations des catalogues d'expositions et de Salons (Société des Artistes français, Société nationale des Beaux-Arts, Indépendants, Automne, Tuileries, les "XX" et la Libre Esthétique, Société coloniale des Artistes français, Société des peintres orientalistes français, Salon de l'Union des femmes peintres et sculpteurs, Salon d'Hiver, etc.).
En reclassant les donnés éparses et difficiles d'accès, les dictionnaires, soit consacrés à une Société d'artistes, à une ville (Salons de Dijon, de Lille, de Lyon, du Havre, de Rouen, de Nantes, de Bordeaux, du département du Nord), à une galerie parisienne (Galeries Eugène Druet, Devambez, B. Weill, Georges Petit, Le Barc de Boutteville, Salon des Cent), soit thématiques, ainsi que les reprints avec index, constituent une somme incontournable présente dans les bibliothèques des principaux musées.
Contact
Site Web
http://www.echelledejacob.fr/Téléphone
0685724176Adresse
55, avenue Victor-Hugo, 21000 Dijon FranceSite Web
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55, avenue Victor-Hugo, 21000 Dijon FranceMaisons d'éditions similaires :
Bord de l'eau (Le)
Locus Solus
Belles Lettres
Flammarion
Le Passage
Situé à la Bastille, au fond d’un joli passage pavé, Le Passage est une maison d’édition indépendante, qui compte plus de 200 titres à son catalogue. Mais Le Passage, c’est avant tout près de 100 auteurs, servis pas une équipe motivée par une passion commune pour les livres et la littérature.
La maison s’est développée dans trois directions : la littérature française, le polar et les livres d’art, toujours sensible aux échos qui se font entendre entre ces trois domaines.
De grands succès et de nombreux prix sont venus récompenser les auteurs des éditions Le Passage, que nous vous invitons à découvrir en flânant sur les pages de ce site. Au sein de nos collections, vous ferez à n’en pas douter de belles rencontres et partagerez, nous l’espérons, l’enthousiasme qui est le nôtre pour tous ces textes.
Notre but est d’accueillir, d’aider et de promouvoir la création littéraire, dans la variété de ses styles et de ses modes d’expression. Notre choix est de proposer aux lecteurs une production mesurée, afin de pouvoir accompagner au plus près chaque auteur et chaque texte.
Le Passage est donc une maison d’édition au sens premier du terme. Une maison, c’est à dire un espace convivial, à taille humaine, où chaque auteur peut laisser son œuvre s’épanouir librement, bénéficiant d’un soutien bienveillant et admiratif de chaque membre de l’équipe à chaque étape de la vie de son livre : celle de sa création, bien sûr, mais aussi celle de sa commercialisation et de sa promotion. Distribué et diffusé par Volumen, un des principaux acteurs sur le marché du livre fort d’une équipe qui défend depuis l’origine son catalogue avec ferveur, Le Passage a en particulier noué au fil des ans et de ses succès un rapport privilégié avec le fabuleux réseau de libraires indépendants qui maille l’ensemble de notre territoire.
Entre l’auteur, le diffuseur, le libraire et vous, cher lecteur, vers qui toute cette belle énergie créative est finalement déployée, Le Passage est donc le maillon d’une des plus belles chaînes qui puissent être, une chaîne qui libère… la chaîne du livre.
Connaissances et Savoirs
Connaissances et Savoirs offre la possibilité aux universitaires de publier leurs projets d’étude et leurs recherches : thèses, mémoires…
La Découverte
Infolio
Fario (Éditions)
Depuis l’automne 2009, les éditions fario publient, aux côtés de la revue, des livres. Une première collection a vu le jour, inaugurée par un texte de Gustave Roud, Le repos du cavalier, suivi d’une étude de James Sacré, Aimé parmi les autres. Dans le sillage d’une revue, cette polyphonie fragile et éphémère, des lignes de force se dessinent, des corps de textes s’assemblent, des dilections naissent ou s’affirment. Gustave Roud est présent depuis le début.
Cette présence presque diaphane, son attachement à un lieu en même temps que ses errances de marcheur nocturne, son extrême attention au monde qui l’entoure tout autant qu’à l’invisible, l’éclat voilé et mélancolique de ses proses, l’accord tacite que celles-ci entretiennent avec le souvenir des morts, tout cela nous accompagne. Nous avons souhaité que le premier ouvrage publié autour de la revue soit de sa main. Notre catalogue s’est depuis élargi.
Pas davantage que les sommaires de la revue, il ne saurait être réduit à un quelconque programme ; il est ouvert à la littérature sous toutes ses formes, à la philosophie, à la critique sociale, aux arts. Les textes que nous publions reconnaissent leur dette envers la langue et envers le monde, ils sont d’un temps, d’un lieu, ils tentent, par des chemins divers de donner sens aux convulsions démentes de l’époque.
Notre attention à la matière du livre, à son enveloppe d’encre et de papier, vient affirmer que la lecture est une expérience entière, qu’elle implique ou entraîne une présence qui n’est pas que d’esprit, et qu’elle ne se consume pas dans la mouvante brillance des écrans.
Galilée
Les Éditions Galilée naissent en 1971. Dès les premières parutions, en 1973, le ton est donné, l’orientation est prise. 1973, c’est l’année de Critique du capitalisme quotidien de Michel Bosquet ; Les Figures juives de Marx d’Elisabeth de Fontenay ; Le Discours impur de Jean-Noël Vuarnet ; Camera obscura – de l’idéologie de Sarah Kofman ; Le Titre de la lettre, de Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe ; L’Archéologie du frivole de Jacques Derrida, préfaçant l’Essai sur l’origine des connaissances humaines de Condillac. Moins d’une année plus tard, Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe et Sarah Kofman créent la collection « La philosophie en effet » que Jacques Derrida inaugure par la publication de Glas, aventure éditoriale aussi bien que graphique, littéraire et philosophique : mise en effet du questionnement philosophique, non pas pour lui-même, mais tel qu’au monde et tel qu’en l’autre, la pensée le met au travail. C’est dans cette même collection que Sarah Kofman fera paraître peu après Quatre romans analytiques (1974).
Dans le même moment, sur les mêmes modes, tandis que la maison édite les revues Digraph et Chorus, se déploie le questionnement esthétique avec la parution de Marcel Duchamp ou le grand fictif de Jean Clair (1975) ; L’Invention du corps chrétien de Jean-Louis Schefer ; suivi par Détruire la peinture de Louis Marin et Les Transformateurs Duchamp de Jean-François Lyotard. Ce dernier fait ainsi son entrée dans la maison d’édition qui, jusqu’à sa disparition en 1998, publiera l’essentiel de son œuvre.
La rencontre avec les artistes, le travail dans et par le livre avec les créateurs, axe essentiel de la politique éditoriale, seront inaugurés par Wifredo Lam avec l’ouvrage intitulé sobrement Dessins dont il fera la couverture (1975).
Le champ littéraire, essentiel lui aussi, est ouvert par Georges Perec avec son si fameux Espèces d’espaces (1974) bientôt suivi d’Alphabets, illustré de dessins de Dado (1976).
Au croisement de l’art et de la littérature, c’est l’édition de Farce de Jean-Marie Touratier avec une couverture originale de Christian Boltanski et un tiré à part où une fenêtre ouverture à même le livre insère un sucre taillé par Boltanski dans une cage grillagée (1979).
À la fin des années 1970, de nouveaux auteurs rejoignent la maison d’édition à laquelle ils vont donner année après année la part la plus importante de leur œuvre : André Gorz, Fondements pour une morale, Paul Virilio, Vitesse et politique Jean Baudrillard, Oublier Foucault (1977), suivi de De la séduction (1980) ;
En près de cinquante ans, ces orientations n’ont cessé de se renforcer avec des artistes tels que Valerio Adami, Pierre Alechinsky, Karel Appel, Paul Jenkins, François Rouan, Simon Hantaï, Antoni Tàpies, Vladimir Velickovic, Ernest Pignon-Ernest, Raymond Mason, Philippe Cognée, Gérard Titus-Carmel… ; et des auteurs comme Christine Buci-Glucksmann, Jacques Rancière, Étienne Balibar, Hélène Cixous, Yves Bonnefoy, Michel Onfray, Pascal Quignard, Bernard Stiegler, Philippe Bonnefis…
Aux interrogations de la pensée s’associent les questions du texte, de la langue, des pratiques de l’art, la permanente recherche de l’acuité pour ce qui met les enjeux de l’homme et du monde en question, ou comme l’aurait dit Derrida : en effets.