Lazare et Capucine: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
« Lazare et Capucine » est née de la volonté de promouvoir une réflexion sur la spiritualité en Occident à travers l’écriture. Nous vous proposerons des textes sous différentes formes, romans, essais, enseignements,au gré des auteurs qui viendront nous rejoindre dans cette aventure. Parmi les voies spirituelles, celles qui ne relèvent d’aucune Eglise, spiritualité pure, et celles qui se rattachent à une tradition, et, bien sûr le christianisme, mais un christianisme loin du dogmatisme, détaché de la rationalité latine et non enfermé dans de trop lourdes institutions. Une spiritualité à redécouvrir, une mystique oubliée que certains sont allés chercher sur les chemins de l’Orient au lieu de se pencher vers leurs racines, là où elles leur ont donné fièrement rendez-vous.
Le vent de l’histoire a effacé les traces d’une Bonne-Nouvelle. Ici et là pourtant, de nouvelles pousses osent se frayer un chemin vers la lumière à travers les sédiments des siècles passés. La fleur de capucine puisera sa sève dans cette richesse. Lazare nous rappellera que nous voulons être un pont entre l’Orient et l’Occident.
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https://www.lazare-capucine.com/Adresse
1 chemin du Bois Clary, 94370 Sucy-en-Brie FranceSite Web
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Ecriture
Atelier IN8
Buchet-Chastel

Arthaud
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Tarabuste
Nul regret ne les taraude, eux, les compagnons de Tarabuste. Nul remords ne les traverse, ne les dévore. Ne se tracassent pas. Jamais. Jamais ou presque. Ne sont pas facilement troublés, bouleversés. Pertubateurs plus que perturbés, les compagnons.
Haïssent la tristesse. En la tristesse, écrit Descartes, dans "Les Passions de l'âme" (1649), "le pouls est faible et lent ; (...) on sent des liens autour du coeur, qui le serrent, et des glaçons qui le gèlent et communiquent leur froideur au reste du corps". Ne se sentent pas oppressés, pas ligotés, les Compagnons de Tarabuste. N'ont pas de glace dans le coeur, mais une flamme, tantôt timide, tantôt intense. Sont du côté de l'allégresse, les Compagnons. leur pouls est rapide.
Traboulent, les Compagnons de Tarabuste. Se faufilent dans les labyrinthes. Nomades. Ils errent. Traversent l'univers en des détours permanents. Rarement immobiles. Ne s'arrêtent un instant que pour s'offrir le plaisir de repartir brusquement, de commencer à nouveau un vagabondage que son interruption momentanée transfigure.
Traitent les obstacles, les limites, avec désinvolture. Avec impatience, se révèlent passe-muraille, sans toujours s'en rendre compte.
Sur leurs petits chevaux tatars, les Compagnons de Tarabuste parcourent en tous sens la toundra. Et leurs courses hasardeuses dessinent sur la terre, d'une écriture invisible, la forme des constellations.
Leurs rites sont hommages aux vents et aux tempêtes. Ils sacrifient des singes au simoun, des cygnes au sirocco, des ânes à la tramontane. En l'honneur du mistral, ils fracassent des miroirs. Ils sifflent pour appeler et apprivoiser les cyclones. Ils offrent aux ouragans des ourses noires. Ils dressent des autels dans les déserts et dans les clairières des forêts obscures.
Les Compagnons de Tarabuste sont barons du Tirliberly, ducs du Tohu-Bohu, comtes du Travestissement, princes de la Traverse. Tantôt ils désirent le silence ; plus souvent ils jouissent du Tintamarre.
Ils entrent en transe entre deux tranchées. Truculents, ils tentent de truander le destin, en trichant aux tarots. Ils tracent des trapèzes sur le sable que bleuit le crépuscule. Trapus, ils traquent les troupeaux de taureaux sauvages et les autruches dorées.
Gilbert Lascault
Les Allusifs éditions
Depuis 2001, la maison d’édition Les Allusifs publie, à partir de Montréal, des œuvres littéraires qui ouvrent des horizons inépuisables sur la pluralité des expériences humaines. Fascinés par les voix singulières, plus grandes que soi, nous avons élaboré un catalogue-kaléidoscope, multiculturel, composé de nouvelles et de romans courts.
De plumes affûtées comme des poignards à des proses légères et flottantes, notre maison d’édition poursuit toujours sa recherche de beauté. Incisives et plurielles, les voies que nous empruntons viennent d’ici et d’ailleurs pour former un chœur harmonieux.
POLITIQUE ÉDITORIALE
La ligne éditoriale des Allusifs consiste à dénicher des trésors littéraires du monde entier, novateurs, créateurs, uniques, et à les rassembler en un tout cohérent. C’est un échange de mots entre les différentes cultures qui constitue l’essence de notre maison d’édition, toujours tournée vers ce que chaque coin du globe a de meilleur à offrir.
Modalité d'envois
Nous recevrons avec plaisir, intérêt et respect, les manuscrits que les auteurs, confirmés ou débutant leur première expérience de l’écriture, voudront nous confier pour publication. Croyants ou pas, peu importe, dès lors qu’ils s’inscrivent dans un élan spirituel, un humanisme et un respect de l’autre, un désir d’élévation. Cette exigence éditoriale ne nous privera pas de publier parfois un manuscrit original dès lors qu’il nous aura séduit.