Phi: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
La création des éditions phi remonte à la fin des années 1970 et c’est grâce à un travail éditorial passionné que la littérature luxembourgeoise a connu un renouveau dans les années 80. On a vu rapidement éclore le roman, la poésie, le texte dramatique et la littérature pour enfants. Ont suivi les essais et les monographies. Au fil des ans, les éditions phi ont su installer des collections solides et agrandir le cercle des auteurs : plus de 140 auteurs contribuent aux collections de prose Phi, de poésie graphiti français et allemand, amphithéâtre, essais, philou, scientiphic, aphinités et prophil.
Les éditions phi publient 12 à 15 livres par année et comptent plus de 370 publications depuis leur fondation.
Contact
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http://www.editionsphi.lu/fr/Adresse
14, rue d'Ehlerange L-, 4439 Soleuvre FranceSite Web
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14, rue d'Ehlerange L-, 4439 Soleuvre FranceMaisons d'éditions similaires :
Champ Vallon
Elles sont animées par Patrick Beaune.
Elles publient chaque année une vingtaine de titres nouveaux dans les domaines des sciences humaines, de l’histoire et de l’histoire environnementale, de la littérature française, de la poésie et de la critique littéraire.
Les livres sont diffusés et distribués en France et en Belgique par Harmonia Mundi Livres, par Zoé en Suisse et Dimédia au Canada.
Fabrique (La)
Editions de l'Olivier
Lurlure
Elles publient, à raison de cinq à sept titres par an, des ouvrages d’art, de littérature et de théorie, textes contemporains ou rééditions de textes devenus introuvables.
Lurlure ? Un mot d’argot que l’on pourrait traduire par l’expression “Ni fait, ni à faire”… Par clin d’œil, l’exact contraire du soin et de la rigueur que nous apportons à chaque livre que nous publions.
Al Dante éditions
Doucey éditions
Fario (Éditions)
Depuis l’automne 2009, les éditions fario publient, aux côtés de la revue, des livres. Une première collection a vu le jour, inaugurée par un texte de Gustave Roud, Le repos du cavalier, suivi d’une étude de James Sacré, Aimé parmi les autres. Dans le sillage d’une revue, cette polyphonie fragile et éphémère, des lignes de force se dessinent, des corps de textes s’assemblent, des dilections naissent ou s’affirment. Gustave Roud est présent depuis le début.
Cette présence presque diaphane, son attachement à un lieu en même temps que ses errances de marcheur nocturne, son extrême attention au monde qui l’entoure tout autant qu’à l’invisible, l’éclat voilé et mélancolique de ses proses, l’accord tacite que celles-ci entretiennent avec le souvenir des morts, tout cela nous accompagne. Nous avons souhaité que le premier ouvrage publié autour de la revue soit de sa main. Notre catalogue s’est depuis élargi.
Pas davantage que les sommaires de la revue, il ne saurait être réduit à un quelconque programme ; il est ouvert à la littérature sous toutes ses formes, à la philosophie, à la critique sociale, aux arts. Les textes que nous publions reconnaissent leur dette envers la langue et envers le monde, ils sont d’un temps, d’un lieu, ils tentent, par des chemins divers de donner sens aux convulsions démentes de l’époque.
Notre attention à la matière du livre, à son enveloppe d’encre et de papier, vient affirmer que la lecture est une expérience entière, qu’elle implique ou entraîne une présence qui n’est pas que d’esprit, et qu’elle ne se consume pas dans la mouvante brillance des écrans.
Tarabuste
Nul regret ne les taraude, eux, les compagnons de Tarabuste. Nul remords ne les traverse, ne les dévore. Ne se tracassent pas. Jamais. Jamais ou presque. Ne sont pas facilement troublés, bouleversés. Pertubateurs plus que perturbés, les compagnons.
Haïssent la tristesse. En la tristesse, écrit Descartes, dans "Les Passions de l'âme" (1649), "le pouls est faible et lent ; (...) on sent des liens autour du coeur, qui le serrent, et des glaçons qui le gèlent et communiquent leur froideur au reste du corps". Ne se sentent pas oppressés, pas ligotés, les Compagnons de Tarabuste. N'ont pas de glace dans le coeur, mais une flamme, tantôt timide, tantôt intense. Sont du côté de l'allégresse, les Compagnons. leur pouls est rapide.
Traboulent, les Compagnons de Tarabuste. Se faufilent dans les labyrinthes. Nomades. Ils errent. Traversent l'univers en des détours permanents. Rarement immobiles. Ne s'arrêtent un instant que pour s'offrir le plaisir de repartir brusquement, de commencer à nouveau un vagabondage que son interruption momentanée transfigure.
Traitent les obstacles, les limites, avec désinvolture. Avec impatience, se révèlent passe-muraille, sans toujours s'en rendre compte.
Sur leurs petits chevaux tatars, les Compagnons de Tarabuste parcourent en tous sens la toundra. Et leurs courses hasardeuses dessinent sur la terre, d'une écriture invisible, la forme des constellations.
Leurs rites sont hommages aux vents et aux tempêtes. Ils sacrifient des singes au simoun, des cygnes au sirocco, des ânes à la tramontane. En l'honneur du mistral, ils fracassent des miroirs. Ils sifflent pour appeler et apprivoiser les cyclones. Ils offrent aux ouragans des ourses noires. Ils dressent des autels dans les déserts et dans les clairières des forêts obscures.
Les Compagnons de Tarabuste sont barons du Tirliberly, ducs du Tohu-Bohu, comtes du Travestissement, princes de la Traverse. Tantôt ils désirent le silence ; plus souvent ils jouissent du Tintamarre.
Ils entrent en transe entre deux tranchées. Truculents, ils tentent de truander le destin, en trichant aux tarots. Ils tracent des trapèzes sur le sable que bleuit le crépuscule. Trapus, ils traquent les troupeaux de taureaux sauvages et les autruches dorées.
Gilbert Lascault
Editions Maïa
Les Penchants du roseau
Les penchants du roseau, ex librairie artisanale, vous propose un très petit choix de livres fabriqués à l'unité dans son atelier sis au bord de l'étang de Saint-Aubin-du-Cormier en Ille-et-Vilaine. Chaque livre peut bien sûr être commandé directement ou acheté chez votre libraire s'il l'a encore en stock, l'approvisionnement n'étant plus assuré. Il vous est loisible de le feuilleter dans sa bibliothèque numérique ainsi que dans les feuilles correspondantes du journal des penchants du roseau ou, plus charnellement, dans votre bibliothèque préférée, si elle en a fait l'acquisition.
Christian Domec, apprenti libraire