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Wombat

Maison d'édition à compte d'éditeur
21 livres au catalogue
La collection « Les Insensés » publie les chefs-d’œuvre de la littérature humoristique (parodie, pastiche, satire, absurde, nonsense, humour noir...), en particulier d’auteurs issus du New Yorker et d’Hara-Kiri. « Les Iconoclastes » en est le pendant graphique. La collection « Iwazaru » se consacre à la littérature japonaise contemporaine.

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Adresse

3, rue Simart, 75018 Paris
France

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Distributeur

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Harmonia Mundi

Maisons d'éditions similaires :

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Dokument Press

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1992
Dokument Press is both a publisher and a knowledge providing company with its roots in the Swedish hip hop movement. The company started in 2000 sprung out of the graffiti magazine UP that was founded in 1992. Today, we cover a broad range of cultural expressions.
Our publishing includes book titles that both reaches large audiences and affects social discourse.
We give lectures and workshops both in Sweden and abroad, mainly on street culture, creativity, civic participation and the right to public space.
We also act as producers. We set up exhibitions, put together books and catalogs, do mural painting as well as research and investigation, risk analysis and media management at cultural production.
In total this makes us a dynamic and innovative company with broad expertise and the ability to reach a large audience.
Our clients include Riksutställningar, ABF, White architects, Sweco, Copenhagen Municipality, College of Arts (Konstfack), The Royal Academy of Fine Arts, Stockholm and Uppsala University, the City of Gothenburg and the Swedish Parliament.
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L'Aire (Editions de)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1978
1500 livres au catalogue dont 40 publiés par an
Dans les années cinquante, des élèves et des amis d’André Bonnard, helléniste de renom, ont créé une revue, Rencontre. Parmi eux figuraient Michel Dentan, Jean-Pierre Schlunegger, Jean Pache, Georges Haldas, Lucien Dallinges, Philippe Jaccottet, Henri Debluë. Trois ans plus tard, la revue se transforma en coopérative et édita les principales traductions des classiques grecs. Philippe Jaccottet traduisit Le Banquet de Platon, Haldas se pencha sur Anacréon et Lucien Dallinges nous offrit une remarquable traduction de Travaux et les Jours d’Hésiode. Sous le nom de Coopérative Rencontre s’éditèrent les traductions d’André Bonnard. Celle d’Antigone reste la plus inspirée et la plus poétique. La plupart de ces titres ont été réédités plus tard dans la collection LE CHANT DU MONDE des éditions de l’Aire. [...]
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Atelier des cahiers

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2006
​La Corée est un « Orient autrement extrême », comme l’écrivait F. Boulesteix, fondateur de la revue les Cahiers de Corée à l’origine de ce qui devait devenir en 2006 la maison d’édition l’Atelier des Cahiers. C’est bien cet « autrement » que l’Atelier essaye d’élucider et de transmettre par des regards croisés à travers une diversité de collections, qui renvoie à une multiplicité de voix et de regards : nous publions aussi bien des essais écrits par des auteurs francophones que des romans traduits du coréen, des livres pour enfants que des guides culturels. Et la richesse de ces « Corées » ne se comprend que dans le cadre de cet Orient extrême qui comprend la Chine et le Japon, auxquels nos collections s’ouvrent aussi. Nous écrivons Corées au pluriel, car cette petite péninsule, par sa diaspora et ses produits culturels qui conquièrent l’attention du monde depuis une vingtaine d’années, capte différents publics : chacun a sa propre Corée, celle de la musique avec la K-pop, celle du cinéma, celle de la cosmétique avec la K-Beauty, celle des BD ou manhwa, celle de la gastronomie K-food, celle des feuilletons K-dramas, celle de la littérature et de la culture traditionnelle… C’est cette richesse cachée que l’équipe de l’Atelier des Cahiers, entre Paris et Séoul, essaye de transmettre par ses publications. Invitation au voyage au bout du continent !
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Ah! Éditions

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2015
9 publiés par an
En 2015, Agathe Hennig crée sa maison d’édition jeunesse : Ah!, son idée éditoriale résidant dans une chose simple : éditer des livres jeunesse originaux et haut de gamme instructifs, drôles et élégants. Leur signature graphique est poétique, privilégiant l’illustration traditionnelle : gouache, aquarelle, crayon ou plume... Le catalogue promet 8 à 9 ouvrages par an.
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Albouraq

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1992
Albouraq est la monture ailée du Prophète Muhammad (saw) lors de son ascension vers Allah, le Maître des maîtres. Cette jument avait le visage d’un être humain, le corps et les membres d’un cheval et deux ailes. La première mentionnait « Il n’y a de Dieu que Dieu ». La seconde, « Muhammad (saw) est l’envoyé de Dieu ». Sous l’égide de cette sainte créature, les éditions Albouraq, nées d’une initiative familiale, ont œuvré pour déployer leurs ailes et ont finalement réussi à prendre leur envol en 1992. Dorénavant, leur vol se prolonge vers le ciel des cœurs intelligents, en diffusant la connaissance et la compréhension afin d’aider d’autres à déployer, à leur tour, les ailes de l’esprit. L’homme et l’oiseau sont les seules créatures bipèdes : l’une est dotée d’ailes pour voler vers l’azur, l’autre d’un cœur ailé pour voler vers l’humanité réelle et intégrale « à distance de deux arcs » du Compagnon suprême. Les premières publications des éditions Albouraq furent des traductions de textes arabes vers le français. Ces ouvrages, principalement destinées à la communauté musulmane en France, étaient essentiellement distribués dans les librairies dites " arabes ". Dans un souci de dialogue et de rapprochement interculturels, les éditions Albouraq se donnèrent pour objectif de briser les barrières faites de méfiance, d'autocensure, de préjugés et de méconnaissance. Albouraq publia alors différents textes relatifs à la civilisation arabo-musulmane issus de vastes domaines tels que la littérature, l’art, la spiritualité etc. La diversité de son catalogue Incita Albouraq à élargir son champ de diffusion au delà des librairies spécialisées. Ainsi, la diffusion des éditions Albouraq toucha les librairies traditionnelles et la grande distribution. Albouraq devint alors une passerelle entre Orient et Occident, une voie vers la connaissance de la civilisation arabo-musulmane. Actuellement, Le catalogue des éditions Albouraq compte plus de 350 titres. Au fil du temps, la production des Editions Albouraq s'est rassemblée autour d’une quinzaine de collections selon une logique thématique bien déterminée. En coédition avec les éditions Albin Michel, Arché Milano et GEBO, Albouraq prépare un grand nombre de titres aussi riches que variés. Les Editions Albouraq témoignent ainsi de leur diversité et de leur dévotion envers leur lectorat désireux de comprendre et d'être informé.
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Arkuiris

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2003
Issu du portugais, le mot Arkuiris signifie « arc-en-ciel » en tétum, la langue vernaculaire de Timor-Est. Il constitue un symbole de simplicité et de renouveau. Il renvoie également à la faculté de décomposer la complexité du visible. Arkuiris est une maison d'édition à but non lucratif créée en 2003, qui vise à publier des livres sur trois grands domaines : l'Asie du Sud-Est, l'environnement et les questions qui engagent l'avenir de nos sociétés.
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Xenia

Maison d'édition à compte d'éditeur
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Calicot (Éditions Le)

Maison d'édition à compte d'éditeur
Dans un monde dirigé par l’économie, où l’individu n’a sa place que dans des colonnes statistiques, Le Calicot propose aux enfants et aux adolescents des livres pour développer leur sens critique et pour rêver un monde qu’ils  méritent.
Des livres de fiction pour les pré-adolescents et pour les adolescents ; des essais pour tout le monde ; des livres pour se distraire, s’émouvoir, réfléchir, grandir.
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Thélème

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1991
Depuis le 10 octobre 2008, les éditions Thélème publient des enregistrements de lectures de l'édition ROUGE ET OR parue chez Nathan et qui s'est vendue à des milliers d'exemplaires en France depuis les années 1950.Ces adaptations de textes classiques de grands auteurs de la littérature française (Victor Hugo, Hector Malot. ..) ou étrangère (Jack London, Mark Twain. ..) sont des récits initiatiques fabuleux pour les enfants entre 5 et Il ans. L'approche de ces textes par la lecture à voix haute constitue également une introduction ludique à la littérature et au goût pour les mots et les belles histoires. Leurs lecteurs appartiennent à la Comédie-française ou au Conservatoire national, et servent le texte avec justesse et bonheur. Spécialisées dans le livre audio, les éditions Thélème présentent un catalogue majoritairement constitué d'oeuvres classiques lues par des comédiens reconnus. Ils ont également publié trois coffrets d'oeuvres intégrales: À la Recherche du temps perdu de Marcel Proust, Oeuvre poétique de Charles Baudelaire, et enfin Oeuvre poétique d'Arthur Rimbaud.
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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