Agone: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Issues d’une revue du même nom, née à Marseille en 1990, les éditions Agone se sont construites sur une ligne éditoriale soucieuse des luttes de notre présent, soumise aux exigences du savoir et appuyée sur un mode d’organisation autogestionnaire.
Au moment où le marché du livre se caractérise par un emballement productiviste qui pousse les éditeurs, pour imposer leurs marques, à publier toujours davantage d’ouvrages de moins en moins maîtrisés et dont la durée de vie est toujours plus courte, nous avons opté pour la lenteur d’une politique de fonds. Aussi nous démarquons-nous de la logique du marketing, qui prétend financer la création sur la base des nécessités du compromis : notre pari fut de ne jamais publier un livre pour le seul motif de sa rentabilité, de ne pas choisir un auteur sur le seul critère de sa notoriété et de ne pas traiter un sujet en vertu de sa seule actualité.
Ce projet éditorial répond à un projet politique : proposer des livres qui fournissent au plus grand nombre des outils pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Et cette production est fondée sur une répartition égalitaire des tâches, l’égalité des salaires au sein de l’équipe, le temps consacré à la réalisation des ouvrages.
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NANE Editions
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Astoure
Créées après un licenciement en 1986 à Saint-Malo par Eric Rondel alors disc-jockey et animateur dans une radio locale du pays de Dinan et Pascale Véry, vendeuse en confection, les Editions Astoure (alors nommées Club 35), commencèrent par publier des ouvrages de chansons françaises et de jeux pour animer les mariages et les soirées privées (dont 100 jeux et idées pour animer, en plusieurs volumes). A cette époque, les deux fondateurs sillonnaient une grande partie de la France et visitaient les librairies et les maisons de la presse pour y placer leurs titres, de Brest à Valenciennes et de Cherbourg à Bordeaux...
L'année 1990 fut le premier tournant de l'aventure avec la sortie de Languédias, et son abbaye Beaulieu, une petite monographie sur l'histoire de la commune de naissance du fondateur, qui fut suivie de l'histoire des communes de Plélan-le-Petit, Saint-Maudez, Saint-Méloir-des-Bois et La Landec.
Puis arriva l'année 1993, celle du grand départ vers des ouvrages de plus grande diffusion. Ce sont les commémorations du Cinquantenaire de la Libération qui donnèrent à Eric Rondel l'impulsion nécessaire au développement des éditions. Ce fut d'abord au printemps, la publication de Occupation, Résistance, Libération, Bretagne, un ouvrage réalisé en collaboration avec des groupes d'anciens combattants, puis à noël, la publication de La IIIe Armée de Patton en Bretagne et de Les Ière et IIIème Armées US, Bradley, Hodges et Patton en Normandie, deux ouvrages de référence écrits après un premier voyage aux National Archives de Washington DC aux USA.
Depuis, Eric Rondel est retourné de nombreuses fois aux Etats-Unis et a ramené des milliers de documents (photos, rapports, témoignages...) concernant la Seconde Guerre Mondiale. Cinq autres livres sur le sujet ont d'ailleurs été publiés grâce à ces archives : Les Américains en Bretagne été 44, La Bretagne Occupée 1945, Lorient et Saint-Nazaire, les poches de l'Atlantique, Bretagne Résistance, OSS et SAS...
1998, nouveau tournant des éditions Astoure, avec la publication du premier roman policier de la collection Breizh Noir : Coup de Tabac sur le Cap, la première aventure de Victor Tarin, le héros d'Eric Rondel.
Depuis, bien d'autres auteurs de romans policiers sont venus rejoindre l'équipe Astoure : si Bernard Le Guével fut le premier, la liste des liens que vous pouvez découvrir à gauche donne une idée de la richesse actuelle de cette maison d'Edition qui déménagea au début des années 1990 dans la station balnéaire de Sables-d'Or-les-Pins (22).
Il ne faut bien sûr pas oublier les autres auteurs qui ont fait et continuent de faire les Editions Astoure, ce sont les auteurs de livres d'histoire, tels Paul Ladouce, Yves Castel, Maurice Coupé (voir la liste à droite)...
Fort de leur expérience
les auteurs des Editions Astoure publient de nombreux ouvrages de références sur la Bretagne :
Romans d'aventures, romans maritimes, polars, romans populaires, témoignages, aventures maritimes, beaux livres, légendes, contes, histoire, textes en Gallo…
Aujourd'hui les Editions Astoure sont présentes dans la plupart des grands salons français : Etonnants Voyageurs à Saint-Malo, Les Sportiviales de Vitré, les salon du livre de Bécherel, du Mans, Carhaix, Paris... Mais aussi le Salon Nautic de Paris, le Mille Sabords du Crouesty, le Salon de l'Agriculture de Paris...
En 2009, vingt-trois écrivains publient régulièrement des nouveautés et augmentent notre catalogue riche de plus de 250 titres.Depuis l'hiver 2008 nous avons adjoint la production de CD.
Cinq grandes collections composent actuellement notre offre de livres sur la Bretagne
- Mer et Aventures, où sont regroupés des ouvrages de tous genres sur le monde des marins (la pêche, les phares, les traditions et légendes…)
- Breizh Noir, des histoires extraordinaires à deux pas de chez vous, dans laquelle se
retrouvent avec bonheur les amateurs de romans
policiers.
- Les Grands romans de Bretagne, composée de textes populaires écrits par nos meilleurs romanciers bretons d’hier et d’aujourd’hui, complète notre offre.
- Histoire et patrimoine de Bretagne, regroupant des textes de références sur des recherches historiques.
- Contes et légendes des pays Celtiques, signés des grands noms du folklore français.
Créaphis éditions
Aube (Nouvelle éditions de l')
Fedora
LES DÉBUTS DE LA MAISON D'ÉDITION
C’est fin 2015 que les éditions Fedora ouvrent leurs portes, après trois années de préparatifs. Elles naissent d’une volonté de renforcer une branche éditoriale actuellement en retrait dans le panorama de l'édition archéologique, celle des publications épistémologiques, des manuels ou plus généralement des travaux servant la discipline elle-même. En effet, si les résultats de la recherche sont plutôt bien publiés et de plus en plus vulgarisés, il n’existe que trop peu encore d'ouvrages pour les professionnels et les futurs archéologues.
L'ARCHÉOLOGIE POUR TOUS
Les éditions Fedora se veulent ainsi un lieu d'élaboration d'un type nouveau d'outils. À travers ses diverses collections, elles proposent des angles de vue riches et variés sur l’archéologie pour en approfondir la théorie ou en faciliter la pratique. Son catalogue vise donc les professionnels comme les étudiants, mais aussi tous ceux qui souhaitent mieux comprendre l’archéologie d’aujourd’hui. Ainsi, afin de refléter au mieux la diversité actuelle des pratiques archéologiques, les auteurs conviés sont issus d’horizons très différents.
Cherche-Midi (Le)
Privat
Créées à Toulouse en 1839, les Éditions Privat restent une des rares maisons d’édition françaises implantée en région à rayonnement national.
Situées en plein coeur du centre historique de Toulouse au 10 rue des Arts, elles sont aujourd'hui complètement distinctes de la librairie Privat située 14 rue des arts à Toulouse.
Liana Levi
Modalité d'envois
Nous ne lisons pas les manuscrits envoyés par e-mail, merci de votre compréhension. Réponse en général sous quatre mois. Si vous voulez récupérer votre manuscrit en cas de refus, joindre une enveloppe timbrée à votre envoi.