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Béatitudes (Editions des)
Koïnè
La koinè ou κοινή, du grec langue commune au sens propre, est une forme de grec ancien normalisé à l'époque hellénistique et servant de langue commune d'abord à la Grèce, où l'on utilisait plusieurs dialectes, puis au monde antique, en concurrence avec le latin. Au cours du IVe siècle, en raison de la multiplication des contacts et des conquêtes macédoniennes d'Alexandre le Grand il se développa une langue parlée et écrite réunifiée.
La koinè devint la langue de la cour, de la littérature et du commerce dans tout l'empire hellénistique et servit de langue internationale. Par extension, une koinè est une langue véhiculaire dans laquelle se sont fondus différents dialectes et parlers locaux.
C'est en Koinè qu'ont été écrites les tragédies grecques sources de notre théâtre contemporain.
Les Editions Koïnè se consacrent à la recherche, à la promotion et à la diffusion de textes d'auteurs contemporains d'expression française.
Toute entreprise de théâtre ne prend son sens que si elle se construit autour d’un projet qui dépasse l’actualité immédiate pour s’inscrire dans une perspective plus large.
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Chêne (Editions du)
Murmure (Le)
Vlb
Liana Levi
Dilettante (Le)
Albiana
Créée en 1983, la maison d’édition Albiana a longuement arpenté les chemins de la création et de la connaissance en Corse pour présenter aujourd’hui un catalogue riche de plus de trois cents titres, le plus fourni de toutes les éditions insulaires.
Résolument régionaliste et généraliste, elle a mené deux combats éditoriaux d’importance, celui de l’appui à la langue, à la transmission et à la généralisation de la culture insulaire et celui de l’ouverture au monde.
Elle couvre ainsi les champs de l’édition scientifique et patrimoniale, les champs de la création littéraire (romans, nouvelles, poésie) et artistique (photo, arts, peinture, musique), les champs de l’édition de loisir (cuisine, randonnée, nature) et, depuis 2004, celui de l’édition pour la jeunesse.
Multipliant les partenariats éditoriaux, elle a coédité des ouvrages avec notamment le Parc naturel régional de Corse, le Musée de la Corse, le Centre culturel universitaire, etc., ainsi que deux revues scientifiques avec les associations de chercheurs, Strade et Études corses (ADECEM et ACSH domaine Corse).