Éditions L'Ail des ours: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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Maisons d'éditions similaires :
Le Passeur éditeur
Artois Presses Université
Grasset
Exley éditions
Voilà plus de 30 ans que, depuis l’Angleterre, HELEN EXLEY crée de « beaux-petits-livres-cadeaux », recueils de citations, de petits textes courts, de paroles de sagesse du monde ou livres d’humour.
Depuis le début, HELEN EXLEY ne ménage aucun effort pour que chaque ouvrage soit vraiment le plus touchant, le plus profond possible et plein de signification pour celui qui l’offre comme pour celui qui le reçoit.
En effet, comme nombre d’entre nous, Helen attache beaucoup d’importance à ce qui touche aux relations et aux valeurs humaines, au sens de l’existence, à la beauté, et toute son œuvre s’y consacre.
Avec un soin infini et un discernement attentif, chaque page de chaque livre est rehaussée par une illustration (photo, dessin, aquarelle, reproduction d’une œuvre d’art…) qui donne à l’ouvrage toute sa profondeur et sa sagesse.
Depuis plus de 20 ans, en étroite collaboration avec HELEN EXLEY et mue par la même passion, une jeune maison d’édition belge les adapte en langue française en recherchant des citations et des textes courts émanant directement de notre patrimoine.
Les Editions EXLEY s.a. sont installées en Belgique, au sud de Bruxelles.
Nos quelque 300 titres, issus d’une trentaine de collections différentes, sont diffusés aux quatre coins de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Québec.
Busclats (éditions des)
Moundarren
Femmes (Editions des)
Chronique Sociale
Ces trois secteurs d'intervention s'avèrent d'ailleurs complémentaires : pas d'édition sans formation, ni de formation sans recherche. Juridiquement, la Chronique est, à la fois, une association régie par la loi de juillet 1901 et dirigée par un Conseil d'Administration (créé en 1967) pour ses activités de formation et de recherche, et une Société anonyme à responsabilité limitée (SARL créée en 1920) pour l'activité édition.
Les deux structures sont liées juridiquement et travaillent en synergie au quotidien pour mettre en oeuvre le même projet.
Historiquement, la Chronique Sociale s'est préoccupée, dès ses origines, de sensibiliser le grand public aux évolutions de la société en suggérant une organisation de la vie collective plus solidaire et plus respectueuse des personnes.
Sa spécificité - et son originalité - consistent à privilégier la culture de proximité et l'échange d'informations en faisant appel à celles et ceux qui ont enrichi un savoir théorique initial par un savoir-faire de terrain ou l'inverse.
Elle s'adresse, en retour, à tous les acteurs d'humanité soucieux de mieux comprendre le monde en vue de le servir mieux, depuis leur propre épanouissement jusqu'à leur action au sein des organisations et au sein de la société.
Tarabuste
Nul regret ne les taraude, eux, les compagnons de Tarabuste. Nul remords ne les traverse, ne les dévore. Ne se tracassent pas. Jamais. Jamais ou presque. Ne sont pas facilement troublés, bouleversés. Pertubateurs plus que perturbés, les compagnons.
Haïssent la tristesse. En la tristesse, écrit Descartes, dans "Les Passions de l'âme" (1649), "le pouls est faible et lent ; (...) on sent des liens autour du coeur, qui le serrent, et des glaçons qui le gèlent et communiquent leur froideur au reste du corps". Ne se sentent pas oppressés, pas ligotés, les Compagnons de Tarabuste. N'ont pas de glace dans le coeur, mais une flamme, tantôt timide, tantôt intense. Sont du côté de l'allégresse, les Compagnons. leur pouls est rapide.
Traboulent, les Compagnons de Tarabuste. Se faufilent dans les labyrinthes. Nomades. Ils errent. Traversent l'univers en des détours permanents. Rarement immobiles. Ne s'arrêtent un instant que pour s'offrir le plaisir de repartir brusquement, de commencer à nouveau un vagabondage que son interruption momentanée transfigure.
Traitent les obstacles, les limites, avec désinvolture. Avec impatience, se révèlent passe-muraille, sans toujours s'en rendre compte.
Sur leurs petits chevaux tatars, les Compagnons de Tarabuste parcourent en tous sens la toundra. Et leurs courses hasardeuses dessinent sur la terre, d'une écriture invisible, la forme des constellations.
Leurs rites sont hommages aux vents et aux tempêtes. Ils sacrifient des singes au simoun, des cygnes au sirocco, des ânes à la tramontane. En l'honneur du mistral, ils fracassent des miroirs. Ils sifflent pour appeler et apprivoiser les cyclones. Ils offrent aux ouragans des ourses noires. Ils dressent des autels dans les déserts et dans les clairières des forêts obscures.
Les Compagnons de Tarabuste sont barons du Tirliberly, ducs du Tohu-Bohu, comtes du Travestissement, princes de la Traverse. Tantôt ils désirent le silence ; plus souvent ils jouissent du Tintamarre.
Ils entrent en transe entre deux tranchées. Truculents, ils tentent de truander le destin, en trichant aux tarots. Ils tracent des trapèzes sur le sable que bleuit le crépuscule. Trapus, ils traquent les troupeaux de taureaux sauvages et les autruches dorées.
Gilbert Lascault