Le Festin
Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1989
109 publiés par an
Hier
Le Festin a cette année 30 ans. Du chemin a été parcouru depuis le n° 1 de septembre 1989, sous-titré « Lettres, Lieux, Vues », et imprimé à quelque 1 000 exemplaires. La première page annonçait déjà en substance les grandes lignes directrices de ce que sera cette aventure éditoriale : ne pas aborder les patrimoines et la création en Nouvelle-Aquitaine sous un angle académique, mais selon une approche décomplexée et généreuse. Élevé au rang de doctrine, ce principe restera toujours le credo du Festin.
« L’Esprit Festin »
Il fallait redynamiser l’image vieillotte que véhiculait encore le patrimoine, en restituant la connaissance et en la rendant intelligible et attractive à tous, en défendant une vision plus prospective que nostalgique, plus régionale que régionaliste, plus familière qu’élitiste.
De fait, en tant qu’objet, la revue se présente à mi-chemin entre le livre et le magazine. Quant à son contenu, il associe des recherches scientifiques, inédites et documentées, à une démarche de vulgarisation. Partis pris, coups de cœur constituent le ferment de ce que l’on pourrait appeler « l’esprit Festin », autant éloigné du bulletin de société savante que du fanzine touristique. Un soin tout particulier est apporté aux images (recherches iconographiques ou actualité des reportages), car elles aiguillonnent la curiosité du lecteur. Elles éclairent, au même titre que la mise en page, le contenu rédactionnel, le soulignent en même temps qu’elle le divertit, afin qu’il n’y ait aucun hiatus entre le fond et la forme.
Enfin, le terrain d’action du Festin s'étend à toute la région Nouvelle-Aquitaine afin de proposer une lecture transversale du territoire. S’il existe une identité culturelle régionale, elle réside dans cet espace sensible où chaque site, chaque œuvre, chaque territoire est support d’interprétations, de correspondances et d’échanges. C’est aussi la diversité de la Nouvelle-Aquitaine qui fait la force de la revue. Réalisé par des amateurs passionnés pour d'autres passionnés, Le Festin se met au service de la connaissance, de l’expérience, de la découverte et du plaisir.
Aujourd’hui
En 2019, Le Festin fête ses 30 ans. Entre temps, il a tenté d’évoluer et d’améliorer par petites touches son propos rédactionnel et visuel. D’abord semestriel, puis trimestriel (à partir de 2002), il s’est imposé comme un rendez-vous désormais attendu pour les lecteurs. Il comptabilise aujourd’hui un catalogue de 109 numéros (dont beaucoup sont épuisés), auquel s’ajoute une trentaine de hors-série thématiques. Parallèlement, la maison d’édition propose chaque année une vingtaine de nouveaux titres (littérature, catalogue d’exposition, livres d’art, essais) qui viennent ainsi compléter le fonds culturel et patrimonial régional. Pour la seule revue, les plus de 10 000 pages qu’elle totalise depuis ses débuts en font un sommaire encyclopédique unique pour la Nouvelle-Aquitaine. Ce sont quelque 10 000 exemplaires et 2500 abonnements qui sont diffusés chaque trimestre dans plus de 600 points de vente.
Avec le temps, Le Festin a ainsi inventé son propre modèle économique, sans y perdre son âme ni ses ambitions. Loin de là, la grande aventure demeure intacte, l’équipe rédactionnelle et l'équipe commerciale composées de 15 salariés s’impliquent aujourd’hui dans cette profusion d’ouvrages avec toujours la même passion.
Modalité d'envois
C’est-à-dire que nous investissons dans des textes que nous aimons et que nous choisissons de publier. Investir, lorsque l’on est en « compte d’éditeur », cela veut dire :
– passer du temps en amont à faire en sorte qu’un projet soit pensé, mitonné, original et viable, passer du temps pour accompagner les auteurs pendant et après le travail de création ;
– payer et accompagner la création, la rédaction, la direction de collection, la direction artistique, la maquette, la correction-révision, l’impression, la diffusion et parfois les relations presse
– mettre toute notre énergie à trouver des financements complémentaires (subventions, pré-achats, souscription) à nouer des partenariats avec les collectivités, les médiathèques, les musées, les libraires, à orchestrer la communication, à travailler avec les librairies, à organiser des événements (fêtes de sortie des livres, dédicaces, rencontres), à prolonger la vie du livre à travers des expositions, des conférences, des ateliers etc…
Nous sommes une maison d’édition…
Avant toute chose, pour ne pas vous exposer à des déceptions trop grandes et ne pas nous surcharger de travail, avant de nous envoyer votre manuscrit, merci de vous intéresser à nos livres et/ou de consulter le site internet car nous suivons une ligne éditoriale. Celle-ci pourra vous sembler sinueuse, parce que ce ne serait pas drôle si tout filait droit, mais elle est pourtant en filigrane de toutes nos publications.
Pour la résumer :
Nous ne publions pas de livres de régionalisme, de récits mémoriels ou de romans de terroir fondés exclusivement sur la nostalgie ou la description du passé, si talentueux soient-ils.
Si nous nous intéressons aux Hauts-de-France, c’est plutôt pour l’universalité des expériences, des sentiments, et du temps qui passe, qui nous renvoie au présent et à l’avenir.
Tout projet, et de toute forme, qui serait en écho avec ce parti-pris qui ouvre un large champ d’expression sera le bienvenu.
Nous fonctionnons par collections, c’est-à-dire avec un cadre précis :
– Collection La Vie rêvée des choses : fiction courte (100 000 signes) autour d’un objet ou d’une chose emblématique de la région, menée par une plume contemporaine. Déjà parus : Angèle ou le Syndrome de la wassingue, de Lucien Suel, Briques à branques, de Philippe Moreau-Sainz, Petit bouton de nacre, de Ella Balaert, La Gaufre vagabonde, de Jacques Darras, Trois tranches de pain perdu, de Dominique Sampiero, Le Bel obus, de Guillaume de Fonclare.
– Collection Miscellanées littéraires : documentaire autour d’un grand écrivain patrimonial (Tout sur La Fontaine (ou presque), de Martine Pichard, Tout sur Alexandre Dumas (ou presque) de Bertrand Varin, Tout sur Jules Verne (ou presque) de Jean-Patrice Roux) ;
– Collection Récits illustrés : textes courts d’après des histoires vraies et illustrées par un artiste. Ma Poule, de Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre ; Nos jardins secrets, de Dominique Brisson et Zaü ; Toi mon chat, de Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre.
– La Collection Vive : miscellanées pour enfants autour d’un auteur ou d’une personnalité des Hauts-de-France (Vive La Fontaine !, de Dominique Brisson et Géraldine Doulbeau).