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99 C, boulevard Descat, 59200 Tourcoing FranceMaisons d'éditions similaires :
Bartillat
Editions des Enfers
Manucius éditions
Au début du XVIe siècle, Aldo Manuzio dit Manuce, humaniste vénitien, fonde sa propre imprimerie. Il inaugure ce qui sera plus tard appelé la «dynastie des Aldes» et lance un programme de publications qui va fournir quelques-uns des plus beaux volumes de l’histoire de l’édition. Dans la tradition de la Renaissance il se concentre sur les auteurs de l’antiquité et met à disposition les auteurs grecs et latins classiques dont il respecte scrupuleusement le texte original afin de laisser le lecteur «converser librement avec les morts glorieux».
Les volumes produits par son imprimerie portaient la fameuse marque au dauphin, symbole d’agilité, enlacé autour d’une ancre (repris dans le logo de la maison), symbolisant la stabilité et qu’entourait le nom «ALDVS» en deux syllabes. La devise des Aldes étant Festina lente autrement dit «hâte-toi lentement» qualité sans nul doute précieuse en matière d’édition…
Mais cet humaniste distingué ne va pas se contenter d’exhumer pour large part la culture gréco-latine, il va également s’entourer des plus fameux intellectuels de son temps et créer ce que l’on pourrait aujourd’hui appeler le premier comité de lecture. Autour d’Érasme ou d’Alberto Pio, il décidera collégialement des publications à venir et construire un catalogue unanimement reconnu.
Le Festin
Hier
Le Festin a cette année 30 ans. Du chemin a été parcouru depuis le n° 1 de septembre 1989, sous-titré « Lettres, Lieux, Vues », et imprimé à quelque 1 000 exemplaires. La première page annonçait déjà en substance les grandes lignes directrices de ce que sera cette aventure éditoriale : ne pas aborder les patrimoines et la création en Nouvelle-Aquitaine sous un angle académique, mais selon une approche décomplexée et généreuse. Élevé au rang de doctrine, ce principe restera toujours le credo du Festin.
« L’Esprit Festin »
Il fallait redynamiser l’image vieillotte que véhiculait encore le patrimoine, en restituant la connaissance et en la rendant intelligible et attractive à tous, en défendant une vision plus prospective que nostalgique, plus régionale que régionaliste, plus familière qu’élitiste.
De fait, en tant qu’objet, la revue se présente à mi-chemin entre le livre et le magazine. Quant à son contenu, il associe des recherches scientifiques, inédites et documentées, à une démarche de vulgarisation. Partis pris, coups de cœur constituent le ferment de ce que l’on pourrait appeler « l’esprit Festin », autant éloigné du bulletin de société savante que du fanzine touristique. Un soin tout particulier est apporté aux images (recherches iconographiques ou actualité des reportages), car elles aiguillonnent la curiosité du lecteur. Elles éclairent, au même titre que la mise en page, le contenu rédactionnel, le soulignent en même temps qu’elle le divertit, afin qu’il n’y ait aucun hiatus entre le fond et la forme.
Enfin, le terrain d’action du Festin s'étend à toute la région Nouvelle-Aquitaine afin de proposer une lecture transversale du territoire. S’il existe une identité culturelle régionale, elle réside dans cet espace sensible où chaque site, chaque œuvre, chaque territoire est support d’interprétations, de correspondances et d’échanges. C’est aussi la diversité de la Nouvelle-Aquitaine qui fait la force de la revue. Réalisé par des amateurs passionnés pour d'autres passionnés, Le Festin se met au service de la connaissance, de l’expérience, de la découverte et du plaisir.
Aujourd’hui
En 2019, Le Festin fête ses 30 ans. Entre temps, il a tenté d’évoluer et d’améliorer par petites touches son propos rédactionnel et visuel. D’abord semestriel, puis trimestriel (à partir de 2002), il s’est imposé comme un rendez-vous désormais attendu pour les lecteurs. Il comptabilise aujourd’hui un catalogue de 109 numéros (dont beaucoup sont épuisés), auquel s’ajoute une trentaine de hors-série thématiques. Parallèlement, la maison d’édition propose chaque année une vingtaine de nouveaux titres (littérature, catalogue d’exposition, livres d’art, essais) qui viennent ainsi compléter le fonds culturel et patrimonial régional. Pour la seule revue, les plus de 10 000 pages qu’elle totalise depuis ses débuts en font un sommaire encyclopédique unique pour la Nouvelle-Aquitaine. Ce sont quelque 10 000 exemplaires et 2500 abonnements qui sont diffusés chaque trimestre dans plus de 600 points de vente.
Avec le temps, Le Festin a ainsi inventé son propre modèle économique, sans y perdre son âme ni ses ambitions. Loin de là, la grande aventure demeure intacte, l’équipe rédactionnelle et l'équipe commerciale composées de 15 salariés s’impliquent aujourd’hui dans cette profusion d’ouvrages avec toujours la même passion.
Félin (Éditions du)
Le Félin est une maison d'édition indépendante, fondée à Paris en 1981. Après avoir longtemps été généraliste, sciences humaines, littérature, beaux-livres, elle compte plus de 600 titres à son catalogue.
En 2020 les éditions du Félin, sous l'impulsion de leur nouveau directeur Stéphane Goulhot, se spécialisent en histoire.
La maison sort environ 10 titres par an, pour moitié dans la collection "Histoire & sociétés" et pour l'autre dans les collections "Résistance" et "Résistance poche".
Wikipédia
Alice
Alice Éditions, fondée en 1995, est passée, en janvier 2015, sous la direction de Mélanie Roland qui accompagnait les choix éditoriaux depuis plusieurs années.
Forte d’une riche tradition belge dans l’illustration, Alice Jeunesse, qui s’ouvre également largement aux auteurs étrangers, privilégie émotion, plaisir et épanouissement personnel de l’enfant, avec toute la force de l’imaginaire qui le fait grandir, intellectuellement et affectivement.
Alice Éditions est présente dans la plupart des foires internationales (Francfort, Bologne, New York, Taipei, etc.), et ses livres sont diffusés et traduits dans le monde entier.
Privat
Créées à Toulouse en 1839, les Éditions Privat restent une des rares maisons d’édition françaises implantée en région à rayonnement national.
Situées en plein coeur du centre historique de Toulouse au 10 rue des Arts, elles sont aujourd'hui complètement distinctes de la librairie Privat située 14 rue des arts à Toulouse.
Gisserot (Editions)
Les Éditions Gisserot ont été fondées en 1988 par le Brestois Jean-Paul Gisserot.
Né en 1938, Jean-Paul Gisserot est ingénieur de construction aéronautique de formation. Après un bref passage dans la publicité, il devient éditeur dans un premier temps en dirigeant des maisons spécialisées dans la littérature jeunesse. En 1975, il fonde les Éditions Ouest-France pour le groupe de presse rennais du même nom. Il en fera le premier éditeur en région avant de quitter le groupe en fin 1986 pour diriger le département « Éducation » de Fernand Nathan. En 1988, outre la SA Éditions Jean-Paul Gisserot, il fonde les Éditions Sud-Ouest pour le groupe de presse bordelais du même nom. Il dirigera cette maison jusqu’en 2000.
Les activités commerciales demeurent gérées par leur filiale, TéléGiss Distribution, déjà installée dans le Finistère depuis 2000. L’ensemble, comptant 10 salariés ETP aujourd’hui, en fait l’une des toutes premières entreprises d’édition de livres de la région Bretagne.
Les activités d’édition et de direction, employant trois personnes, ont été rattachées au siège des Éditions, transféré de Paris à Quintin, dans les Côtes d’Armor, en 2019.
Avec plus de 1700 titres publiés à leur actif, les Éditions Gisserot éditent des ouvrages de vulgarisation sur l’Histoire, l’Histoire de l’art, le Patrimoine culturel et la Nature. Elles proposent par ailleurs de larges collections en vie pratique (cuisine, santé, loisirs nature) et de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse (littérature et documentaires).
Nombre de leurs livres d’histoire et d’histoire de l’art sont sur la liste de lecture des étudiants des universités. Les Éditions Gisserot cherchent, tant par le prix abordable de leurs livres que par un souci d’offrir des textes de qualité (écrits par les meilleurs spécialistes des sujets traités mais à la portée du grand public), à proposer des ouvrages à la portée du plus grand nombre.
Brepols
Brepols is a long-established, international academic publisher specialising in the humanities.
We are independent of any university, any publishing conglomerate and not answerable to a stock exchange. This allows us to work freely, focusing solely on scholarly quality, using our own resources to invest and re-invest in projects which we believe to be of interest to the global scholarly community.
We publish around 200 titles a year in several major European languages: monographs, miscellany collections, periodicals and electronic resources. We do so with a hard-working team of about thirty staff.
For each series, and each book that we publish, Brepols has a designated “Publishing Manager” with whom you will work throughout, as a central contact-point. Almost all series are partnerships between Brepols and an Editorial Board which is established under the auspices of a university, scholarly society or academy but whose members are drawn from a wide international pool. These Editorial Boards accept or reject proposals solely on the grounds of academic quality, following a peer-review process. They also offer a point-of-contact to help you bring your work to fruition.
Brepols has an active acquisition policy, not only for titles, but particularly for new series, periodicals and research databases, where its in-house editorial committee assesses all new initiatives or proposals.
Galilée
Les Éditions Galilée naissent en 1971. Dès les premières parutions, en 1973, le ton est donné, l’orientation est prise. 1973, c’est l’année de Critique du capitalisme quotidien de Michel Bosquet ; Les Figures juives de Marx d’Elisabeth de Fontenay ; Le Discours impur de Jean-Noël Vuarnet ; Camera obscura – de l’idéologie de Sarah Kofman ; Le Titre de la lettre, de Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe ; L’Archéologie du frivole de Jacques Derrida, préfaçant l’Essai sur l’origine des connaissances humaines de Condillac. Moins d’une année plus tard, Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe et Sarah Kofman créent la collection « La philosophie en effet » que Jacques Derrida inaugure par la publication de Glas, aventure éditoriale aussi bien que graphique, littéraire et philosophique : mise en effet du questionnement philosophique, non pas pour lui-même, mais tel qu’au monde et tel qu’en l’autre, la pensée le met au travail. C’est dans cette même collection que Sarah Kofman fera paraître peu après Quatre romans analytiques (1974).
Dans le même moment, sur les mêmes modes, tandis que la maison édite les revues Digraph et Chorus, se déploie le questionnement esthétique avec la parution de Marcel Duchamp ou le grand fictif de Jean Clair (1975) ; L’Invention du corps chrétien de Jean-Louis Schefer ; suivi par Détruire la peinture de Louis Marin et Les Transformateurs Duchamp de Jean-François Lyotard. Ce dernier fait ainsi son entrée dans la maison d’édition qui, jusqu’à sa disparition en 1998, publiera l’essentiel de son œuvre.
La rencontre avec les artistes, le travail dans et par le livre avec les créateurs, axe essentiel de la politique éditoriale, seront inaugurés par Wifredo Lam avec l’ouvrage intitulé sobrement Dessins dont il fera la couverture (1975).
Le champ littéraire, essentiel lui aussi, est ouvert par Georges Perec avec son si fameux Espèces d’espaces (1974) bientôt suivi d’Alphabets, illustré de dessins de Dado (1976).
Au croisement de l’art et de la littérature, c’est l’édition de Farce de Jean-Marie Touratier avec une couverture originale de Christian Boltanski et un tiré à part où une fenêtre ouverture à même le livre insère un sucre taillé par Boltanski dans une cage grillagée (1979).
À la fin des années 1970, de nouveaux auteurs rejoignent la maison d’édition à laquelle ils vont donner année après année la part la plus importante de leur œuvre : André Gorz, Fondements pour une morale, Paul Virilio, Vitesse et politique Jean Baudrillard, Oublier Foucault (1977), suivi de De la séduction (1980) ;
En près de cinquante ans, ces orientations n’ont cessé de se renforcer avec des artistes tels que Valerio Adami, Pierre Alechinsky, Karel Appel, Paul Jenkins, François Rouan, Simon Hantaï, Antoni Tàpies, Vladimir Velickovic, Ernest Pignon-Ernest, Raymond Mason, Philippe Cognée, Gérard Titus-Carmel… ; et des auteurs comme Christine Buci-Glucksmann, Jacques Rancière, Étienne Balibar, Hélène Cixous, Yves Bonnefoy, Michel Onfray, Pascal Quignard, Bernard Stiegler, Philippe Bonnefis…
Aux interrogations de la pensée s’associent les questions du texte, de la langue, des pratiques de l’art, la permanente recherche de l’acuité pour ce qui met les enjeux de l’homme et du monde en question, ou comme l’aurait dit Derrida : en effets.