EME Editions: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Academia et EME sont des maisons d'édition spécialisées en sciences humaines. Leurs éditions offrent un grand choix de collections universitaires, la plupart dirigées par des directeurs de collection externes et renommés. Leurs catalogues sont destinés à un public varié : professionnels, enseignants, chercheurs, étudiants et passionnés du savoir.
Créées en 1987 et basées à Louvain-la-Neuve, au cœur de la cité universitaire, les éditions Academia ont construit leur catalogue avec l'ambition d'être un laboratoire d'idées, un diffuseur du savoir et un éditeur ouvert sur un monde en permanente évolution. Elles ont été consolidées par le groupe L'Harmattan en 2011. De nouveaux auteurs sont venus enrichir le catalogue, et de nouvelles collections ont été créées. Certaines ont été repensées afin de mieux correspondre aux attentes des lecteurs. Dans cette dynamique de développement, les éditions Academia ont ouvert leur catalogue à la littérature en créant différentes collections de textes fictionnels (recueils de nouvelles, romans, récits de vie…) et non-fictionnels (témoignages)
Les éditions EME (Éditions Modulaires Européennes) ont été créées en 2000 et ont intégré le groupe L'Harmattan en 2015. Maison d'édition spécialisée dans les matières universitaires et la communication de textes relatifs aux sciences de l'homme, elle a construit son catalogue autour de collections sociologiques, didactiques, philosophiques, franc-maçonniques...
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https://www.editions-academia.be/Téléphone
32010452395Adresse
10 Rue du Poirier, B-1348 Louvain-la-Neuve BelgiqueSite Web
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10 Rue du Poirier, B-1348 Louvain-la-Neuve BelgiqueMaisons d'éditions similaires :
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Emmanuel éditions
Toute sa vie, le fondateur de la communauté de l’Emmanuel, Pierre Goursat, a été porté par l’intuition qu’il fallait évangéliser par les médias. Il a donc créé en 1974 « Les Cahiers du Renouveau », qui donneront naissance à la revue Il est Vivant ! puis aux Éditions de l’Emmanuel, avec le désir de faire découvrir le trésor de l’Évangile et du message de l’Église au monde d’aujourd’hui, dans un langage compréhensible par nos contemporains. C’est aujourd’hui encore notre ligne.
Nous n’avons pas nécessairement pour vocation de présenter des ouvrages de théologie pour spécialistes mais plutôt des ouvrages de spiritualité accessibles à tous. Cela ne nous interdit pas, de temps en temps, de publier l’un ou l’autre titre un peu plus trapu. Mais il faut reconnaître que l’essentiel de notre production s’adresse aux chrétiens ordinaires, désireux d’approfondir leur foi et de la mettre en pratique dans leur vie quotidienne.
Nous éditons ainsi chaque année une cinquantaine de livres variés : beaucoup d’ouvrages pour soutenir les familles (guides pour les couples, livres sur la sexualité, livres pour enfants dont une belle collection de BD) mais aussi des témoignages, des vies et écrits des saints, des outils d’évangélisation, des livres de développement personnel, des réflexions sur des questions de société, des guides pour la prière, les grands textes du pape, etc.
Dans tous ces titres, s’il y a un style propre à notre maison d’édition, c’est certainement en lien avec le nom de notre communauté : Emmanuel, Dieu avec nous. D’une manière ou d’une autre, j’espère que chacune de nos productions permet de faire goûter combien Dieu se rend proche de chacun, combien il vient nous rejoindre dans le quotidien de nos vies.
Stanislas Jozan, directeur des éditions.
Alma éditeur
Coin coin production
Classiques Garnier
Camion blanc
Camion blanc (Editions), fondées par Sébastien Raizer et Fabrice Revolon en 1992, est une maison d'édition spécialisée dans la musique dont le slogan est « L'éditeur qui véhicule le rock ! ». Le siège social de l'entreprise est situé à Rosières-en-Haye en Meurthe-et-Moselle.
Wikipédia
Michel de Maule
Créées en 1987, les Éditions Michel de Maule ont plus 30 ans.
Elles ont aujourd'hui 400 titres actifs réunis autour de 6 collections :
- Littérature française
- Littérature étrangère
- Histoire et Sciences sociales
- Musique
- Beaux-Livres
- Esthétique
Bartillat
Cinquième Couche (La)
La Cinquième Couche est une maison d'édition belge indépendante. La Cinquième Couche, dite aussi 5c, publie essentiellement de la bande dessinée depuis 1993.
Fondée par un groupe d'auteurs de l'atelier de bande dessinée de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles (Damien Rocour, Sarah Masson, Michel Squarci, Sibylle Loof, Olivier Fable, Vincent Dutreuil, Nicholas Wood, Sébastien Kempenaers, Christophe Poot, Renaud De Heyn et Xavier Löwenthal), elle demeure jusqu'à la fin des années 1990, un groupe informel qui auto-publie ses productions. Ce n'est qu'au tournant des années 2000 qu'elle devient une réelle structure d'édition. Elle est actuellement pilotée par William Henne.
Cinq collections ont été créées : F., Extracteur, écritures, ESSAIM et Point métal.
En 2016, le catalogue compte 110 publications (5 revues publiées entre 1993 et 1998 et le reste publié à partir de 1999), par une soixantaine d’auteurs, provenant d’une dizaine de pays différents (Belgique, France, Suisse, Allemagne, Autriche, Portugal, Grèce, Finlande, États-Unis, Corée…)
La 5e Couche n’a jamais clairement définit sa ligne éditoriale a priori, sinon qu’en redéfinissant sans cesse son média, elle inscrit la bande dessinée dans les pratiques contemporaines (Tout ce qui frôle la bande dessinée et tend à l’en éloigner intéresse la 5e Couche, extrait du catalogue). Cependant, on peut dégager une tendance lourde en survolant le catalogue de l’éditeur : l’approche conceptuelle. Les publications procèdent majoritairement d’un dispositif narratif ou graphique d’ordre ludique, spéculatif, théorique, poétique ou auto-référentiel, qui préside au propos de l’auteur. Alors certes ce sont des dispositifs que l’on pourra trouver ailleurs (que ce soit en bande dessinée, en littérature ou dans les arts visuels), mais il y a incontestablement, dans les choix du comité éditorial, une inclination jubilatoire pour les jeux sur le langage et les codes visuels : les détournements, les mises en abîme, les structures narratives renversées et/ou systématiques, le jeu sur les contraintes, la déconstruction du récit, la parodie, les postulats surréalistes (poétiques, insolites, absurdes), la déconstruction de l’image, le rapport texte/image dissocié, l’abstraction, le récit métaphorique, la structure musicale, l'imposture,... Tous ces dispositifs formels n’oblitèrent pas les propos de leurs auteurs, au contraire, ils les réactivent : en abordant un thème, déjà mille fois traité, sous une forme renouvelée ou inusitée, l’auteur met en avant son sujet, qu’il soit politique, autobiographique, philosophique ou social.
Cette inclination conceptuelle et ludique n’escamote pas non plus les préoccupations formelles purement rétiniennes des auteurs : couleur, matière, techniques, texture, forme, dessin, composition… (ce sont des aspects traditionnels et modernistes déjà très présents chez d’autres éditeurs, y compris plus classiques).
De même que La 5e Couche participe d’une tendance générale de ces dernières décennies, le décloisonnement. Les livres publiés par la 5C sont pour la plupart à la lisière de la bande dessinée. Les auteurs publiés investissent le plus souvent d’autres disciplines et cela se répercute sur leur pratique de la bande dessinée : le théâtre, la performance et l’installation, la musique, la peinture, la sculpture, le graphisme, la sérigraphie, le cinéma d’animation et la vidéo, le dessin contemporain, la photo, l’affiche, la littérature,… (cet aspect n’est pas forcément spécifique à La 5e Couche et se retrouve chez de nombreux auteurs publiés ailleurs).
Quelques épisodes marquant ont jalonné l’histoire de la 5C : de 2004 à 2007, elle a repris à son catalogue la revue de littérature contemporaine écritures. De 2010 à 2013, elle a publié également la revue "Soldes, Fins de Séries", de Marc Borgers et Jean-Louis Sbille. Elle a été l'éditeur de la Bande dessinée Katz, détournement controversé de Maus, de Art Spiegelman, dans lequel l'auteur anonyme (Ilan Manouach) avait remplacé toutes les têtes des différentes espèces représentées par des têtes de chats. La 5e Couche est aussi l'éditeur de Judith Forest, succès de la bande dessinée féminine, en réalité une imposture littéraire de ses éditeurs de l’époque, William Henne, Xavier Löwenthal et Thomas Boivin.
Texte du catalogue : La bande dessinée est une forme contemporaine parmi d'autres.5C la tient en haute estime, elle et ses lecteurs. Tout ce qui frôle la bande dessinée intéresse La 5e Couche et tend à l’en éloigner. Son champ d’action est, par définition, poreux et illimité. Il ne serait pas étonnant de trouver, parmi ses livres, un précis d’urbanisme tatare ou de dodécaphonisme bantou, pourvu qu’ils s’articulent. Deux images / photos / mots etc. peuvent suffire à établir une articulation narrative. 5C montre. Du jamais vu, jamais comme ça, s’il en est.
5C agence. 5C fomente les conditions qui rendent la création possible. 5C n’a pas de cible. Son manifeste, ce sont ses livres.
Dès l’origine, le sens fusait de toutes parts. Parce que le sens n’est pas dans l’ordre des causes et des conséquences jusqu’au dénouement. Parce que le sens n’est pas dans l’élucidation. Comme un robot privé de sa fonction : il est inutile et libre. 5C aujourd’hui, c’est un catalogue de plus de vingt ans de publications, depuis les expériences collectives du groupe initial jusqu’aux livres d’aujourd’hui. Vous le tenez entre vos mains.
Dark Horse Comics
Dark Horse Comics was founded in 1986 by Mike Richardson as an offshoot of his Oregon comic-book retail chain, Things From Another World. Richardson pursued the idea of establishing an ideal atmosphere for creative professionals, and thirty years later the company has grown to become the third-largest comics publisher in the United States.
In 1980, Mike Richardson used a credit card with a two-thousand-dollar credit limit to open a comic-book store, Pegasus Books, in the small resort town of Bend, Oregon. His intention was to write and illustrate a children’s book himself while working in the store, but the business expanded, and his project was put on hold. He still plans to finish that book. As business grew, Richardson opened new retail locations in Oregon and Washington State. He soon became frustrated, however, by the lack of quality in the products he was selling, and so, using funds from his retail operation, he began his own publishing company. From the very start Dark Horse Comics was a different kind of publishing house. Writers and artists were treated as partners, an unheard-of generosity in the comic-publishing field at that time. Soon the industry’s top creators were flocking to Dark Horse, where they became involved in the publishing and marketing of their creations.
Dark Horse Comics launched with two initial titles in 1986, Dark Horse Presents and Boris the Bear. Paul Chadwick’s Concrete, about a congressional speechwriter who transforms into a two-thousand-pound cement creature, was a runaway hit and has received twenty-six industry awards and nominations to date. Within one year of its first publication, Dark Horse Comics added nine new titles to its roster, including The American, The Mark, Trekker, and Black Cross.
In 1988, Dark Horse revolutionized comics based on popular films with the release of its hit series Aliens, with Predator following soon after. The launch of Star Wars in 1990 solidified Dark Horse’s domination of movie-based comics series. While licensed projects had been around for decades, most publishers devoted few resources to titles they did not own. Dark Horse took a different tack by plotting stories and using top talent to create comics series that were essentially sequels to popular films. This fresh approach met with enormous success, and sales on these popular titles sailed into the millions. Today, Dark Horse is the acknowledged industry leader in this profitable publishing niche. Current publications include Star Wars, Buffy the Vampire Slayer, Mass Effect, Aliens, Predator, Conan, Serenity, Dollhouse, and many others.
Richardson had a strong interest in manga and jumped ahead of market trends by publishing Dark Horse’s first manga series, Godzilla: King of the Monsters, in 1987. More manga series followed, and by the early nineties, he was traveling regularly to Japan, where he cultivated strong relationships with top creative talent there. As a result, Dark Horse built a powerhouse manga program, including titles such as Koike’s Lone Wolf and Cub, Tezuka’s Astro Boy, Otomo’s Akira, Shirow’s Ghost in the Shell, Samura’s Blade of the Immortal, Sonoda’s Gunsmith Cats, and Nightow’s Trigun, as well as America’s longest-running manga series, Oh My Goddess!, by Fujishima. In 2010, Dark Horse began a new partnership with superstar Japanese manga creators CLAMP, collecting such best-selling titles as Clover, Chobits, and Magic Knight Rayearth. 2011 will see the release of Gate 7, CLAMP’s brand-new manga series.
In 1990, Dark Horse startled the entire industry by teaming up its two hot Fox movie franchises in one comic. Aliens vs. Predator caught the comics industry by surprise, and its success spawned an industry-wide trend. Today, the comic crossover is a staple of the industry. This strategy led directly to a series of crossover projects with industry giant DC Comics. Projects such as Batman versus Predator, Superman/Aliens, and Joker/Mask have been runaway hits.
That same year, Frank Miller (Batman: The Dark Knight Returns) and Dave Gibbons (Watchmen) brought Give Me Liberty to Dark Horse. Later that year, Frank teamed with artist Geof Darrow and released Hard Boiled, again through Dark Horse. The success of these titles, together with Dark Horse’s creator’s-rights platform, led to the signing of talent from the “Big Two” to Dark Horse. High-profile creators such as Mike Mignola, Art Adams, Walt Simonson, John Byrne, and Chris Claremont brought projects to a company other than Marvel and DC for the first time. As a result of this talent movement, the field was opened wide for other creators, leading directly to the formation of numerous “independent” comic-book publishers.
Having achieved great success transforming film characters into comic-book stars, it was logical for Dark Horse to reverse that process and use its own original characters and stories as the basis for film and television. Richardson established Dark Horse Entertainment, Inc., in 1992 and set up shop on the lot of Twentieth Century Fox through a first-look deal with Larry Gordon and Largo Entertainment. Dark Horse Entertainment immediately went into development with a half-dozen projects, resulting in the production of four films in less than three years. Two of those productions, The Mask and Timecop, were created by Richardson and opened at number one at the box office. In the company’s first nineteen years, Dark Horse Entertainment has produced over two dozen films and television projects.
1993 saw Dark Horse return to its roots, and a new corporation was formed to establish a retail presence at the Universal Studios CityWalk in Los Angeles. Named Things From Another World, Inc., the corporation’s flagship retail operation, opened in 1994, was designed with a crashed spaceship embedded in the building.
As Dark Horse continued looking into new business opportunities, the Dark Horse Deluxe brand was initiated in 1998 with a line of merchandise that included model kits, toys, apparel, and collectibles. Initially planned to draw on Dark Horse properties, the division soon outgrew its initial vision. Successes include such collectible lines as Tim Burton’s Tragic Toys for Girls and Boys, Joss Whedon’s Serenity, and most recently, merchandise for the popular video-game franchise Mass Effect. Dark Horse, working with Big Tent Entertainment and the NHK broadcasting corporation, brought Domo-kun, a popular Japanese cult-icon character, to the United States, with a series of products ranging from Qee figurines to journals and stationery sets. Dark Horse now sells over thirty-five different Domo-themed products, available in stores nationwide.
A prose imprint was created in 2004 to capitalize on Dark Horse’s expanded distribution into bookstores. Early publications included Ursula Bacon’s Shanghai Diary and the series The Playboy Interviews. More recently, Lovecraft Unbound, edited by Ellen Datlow, and Yahtzee Croshaw’s Mogworld have been solid successes.
In 2007, Dark Horse again revolutionized licensed comics with the launch of Buffy the Vampire Slayer Season 8, which picked up where the hit television series left off. Plotted by series creator Joss Whedon, with stunning covers by Jo Chen and interiors by Georges Jeanty, the book was a smash hit, with initial sales of over one hundred thousand for the first issue. Over the course of the title’s three-year run, the series boasted story lines from television writers Jane Espenson and Drew Goddard, as well as best-selling author Brad Meltzer.
A short time later, Dark Horse launched The Umbrella Academy, created by My Chemical Romance frontman Gerard Way. Through a mix of dynamic storytelling and eye-catching artwork by Gabriel Bá, the book was a success with music and comics fans alike, and has won numerous awards over the course of two miniseries.
At Comic-Con International that same year, Dark Horse relaunched its legendary flagship title Dark Horse Presents in a groundbreaking partnership with then-number-one social-networking site MySpace.
2008 saw the release of Hellboy II: The Golden Army, helmed by acclaimed director Guillermo del Toro. The Universal Pictures film received rave reviews from fans and critics alike and debuted at number one at the box office.
In 2009, best-selling author Janet Evanovich teamed up with Dark Horse for the release of Troublemaker, the author’s first-ever graphic novel and the newest volume in her best-selling Alex Barnaby series. Dark Horse also joined forces with video-game company BioWare to publish all-new Mass Effect comics, cowritten by lead game writer Mac Walters.
In 2011, the company celebrates its twenty-fifth anniversary in style, with the launch of an all-new proprietary digital-comics app, boasting hundreds of titles for download through both the iTunes store and the Dark Horse Digital storefront at Digital.DarkHorse.com.
The anniversary year sees another landmark event, as the company relaunches its flagship title, Dark Horse Presents, in an all-new eighty-page print format. The roster of contributors reads like a who’s who of comics talent, including the return of Paul Chadwick’s Concrete and Steve Niles’s Criminal Macabre, and new talent including Sanford Greene, Carla Speed McNeil, Nate Cosby, and many, many more!
In 2012, Dark Horse reestablished itself as the premier publisher of creator-owned and licensed content by kicking off the year with a New York Times number-one bestseller, Avatar: The Last Airbender, which quickly became a smash hit. Soon after, The Art of Mass Effect followed and swept video-game audiences off their feet. As Dark Horse’s comics continued to grow in print, Dark Horse Digital continued to grow in the consumer market, invading Nook, Kobo, and Kindle tablets, as well as producing a four-star Android app. Dark Horse Deluxe celebrated a record year as well, releasing the beloved Troll dolls back into the public, not to mention keeping fans busy with a series of highly collectible Game of Thrones products. Dark Horse’s creator-owned series saw a significant number of titles launched, including Matt Kindt’s MIND MGMT, Mike Mignola’s Hellboy in Hell, and Michael Avon Oeming’s The Victories. Perhaps the most celebrated launches came from acclaimed author Brian Wood, who began writing Conan the Barbarian along with his own series, The Massive, and finished the year with the announcement that he would be writing a new Star Wars series. Dark Horse Comics also took home five Eisner Awards in 2012, including Best Anthology for Dark Horse Presents.
January 2013 saw one of the biggest months ever, with the launch of Brian Wood's Star Wars series and the release of what was to be one of the highest-selling books in the history of the company, The Legend of Zelda: Hyrule Historia! Dark Horse Digital expanded beyond in-house offerings with the addition of Dynamite Entertainment titles through the digital comics storefront and associated apps. DHD also created its first branded app for the hit game turned comics series Plants vs. Zombies, which saw record downloads across all of the Dark Horse apps. Dark Horse continued to expand its video game related offerings, with the announcements of both Halo, with creatives from the game, and Tomb Raider, written by comics superstar Gail Simone. Dark Horse expanded its growing line of superhero books, with the introduction of Captain Midnight and Brain Boy, written by rising stars Joshua Williamson and Fred Van Lente, respectively. Additionally, the company resurrected the Agents of Change in the genre-bending Catalyst Comix, written by Joe Casey. Another Dark Horse character appeared as never before in Art Baltazar and Franco's kid-friendly Itty Bitty Hellboy. The latter half of the year saw the announcement of the 2014 return of other popular titles from Dark Horse's publishing history: Aliens, Predator, and Alien vs. Predator, all interconnected, with the addition of Ridley Scott's epic Prometheus! Dark Horse again took home the Eisner and Harvey Awards for Dark Horse Presents.
Dark Horse entered the Year of the Horse in 2014 with predictions of the biggest year on record, with Serenity: Leaves on the Wind, Tomb Raider, and Greg Rucka's Veil launching in the first three months of the year. Buffy the Vampire Slayer and Angel & Faith returned for Season 10, and Hellboy turned twenty with one of the most successful promotions in the history of the company (Hellboy even got his own beer!). Avatar: The Last Airbender hit number one on the New York Times bestseller list with the debut of its third volume, The Rift, which was also nominated for best graphic novel of the year by Goodreads. Dark Horse’s mammoth volume Big Damn Sin City also went to the top of the bestseller list, where it was joined by an adaptation of George Lucas’s original draft of The Star Wars. Serenity: Leaves on the Wind closed out the year at the top of the charts. A fan favorite and critical darling, Blacksad: Amarillo wowed readers around the globe, along with Matt Kindt’s thriller opus MIND MGMT. At the 2014 Eisner Awards, Dark Horse took home wins in five categories and then repeated the five-win streak at the Harveys, where Dark Horse Presents earned its third win in a row.
2015 was a banner year in which a slate of brand-new creator-owned works set the stage for greatness. Joëlle Jones premiered Lady Killer, a wildfire title starring a contract-killing housewife. Mike Mignola discovered new horrors in Frankenstein Underground. Rafael Albuquerque delivered a mind-bending world in EI8HT, and Brian Wood explored a new perspective on the American revolution in Rebels. Dark Horse Manga saw a resurgence with the rise of the New York Times number-one bestseller Unofficial Hatsune Mix and a revamped catalog of manga omnibus editions for die-hard fans. Perhaps the biggest triumph of 2015 was Chuck Palahniuk’s expansion of his chaotic fictional world in Fight Club 2. Spring and summer saw the releases of some of the biggest video game art book collections and licensed properties with The World of the Witcher, The Art of He-Man and the Masters of the Universe,and the madcap Archie vs. Predator. Dark Horse’s product line of Halo replica ships hit store shelves just in time for the holidays, along with an ever-expanding line of Game of Thrones figures and collectibles. Original graphic novels ruled the year’s end with Fábio Moon and Gabriel Bá’s Two Brothers, Jonathan Case’s The New Deal, and Ethan Young’s Nanjing: The Burning City appearingas part of the Dark Horse Originals line.
In 2016, Dark Horse celebrated its thirtieth anniversary with many new and exciting projects. Dark Horse Day, a comics retailer event, was held in comics stores nation-wide to celebrate thirty years of Dark Horse! In another milestone, Dark Horse was proud to publish Angel Catbird, the first graphic novel by Booker award-winning novelist, Margaret Atwood. The graphic novel debuted at #1 on the New York times best seller list. Licensed comics also took off as Dark Horse released Aliens: Defiance by writer Brian Wood, as well as Aliens: Life and Death #1 by writer Dan Abnett. Aliens fans had even more reason to celebrate as Dark Horse kicked off Alien Day by announcing a new series Aliens: Dead Orbit from Orc Strain creator James Stokoe, as well as Volume 2 of Aliens: The Original Comics Series. Dark Horse manga also had a big year of critical and commercial success with the release of I am a Hero Volume 1, Danganronpa: The Animation Volume 1, and Blade of the Immortal Omnibus Volume 1. Video game art books were huge in 2016 as Dark Horse released many best-sellers! Teaming up with Blizzard Entertainment, Dark Horse released World of Warcraft: Chronicle Volume 1, the first of three volumes exploring the lore of the massively popular game. Other video game art books including The Art of Fire Emblem Awakening, The Art of Doom, and The Art of Battlefield 1 helped establish Dark Horse as a premiere publisher of video game art books in 2016.
2017 was a year of continued success as Dark Horse took home multiple Eisner Awards, including Best New Series for Jeff Lemire and Dean Ormston’s Black Hammer. Teaming up with legendary Vertigo Comics founder, Karen Berger, Dark Horse announced Berger Books, a new line of creator-owned comic books and graphic novels. The new imprint launched with Anthony Bourdain and Joel Rose’s Hungry Ghosts in January of 2018. With an ever-expanding line of art books, Dark Horse saw major critical and commercial successes with The Art of Overwatch, The Art of Rick and Morty, as well as The Legend of Zelda: Art & Artifacts. Dark Horse was also thrilled to publish the first comic series adapted from Neil Gaiman’s award-winning novel American Gods. The comic series launched in March of 2017, followed by the highly acclaimed television series on the Starz network.
Dark Horse began 2018 with the announcement of Disney Frozen, the first series launched in collaboration with Disney to bring fan-favorite characters to the world of comics. Comics icon Frank Miller returned to the world of 300 with his long-awaited new series Xerxes: The Fall of the House of Darius and the Rise of Alexander. Dark Horse also announced a major publishing initiative with the release of Mike Mignola’s Hellboy Omnibus. The six trade paperbacks in the Hellboy Omnibus collection offered fans the complete Hellboy story in chronological order for the first time. Dark Horse and Netflix joined forces in 2018 with the announcement of Stranger Things, a new series based on the hit Netflix series. Expanding its product division, Dark Horse launched Dark Horse Direct, a new business venture dedicated to bringing high-end, limited production collectibles directly to consumers. Gerard Way and Gabriel Ba reunited for the return of their Harvey, Eisner, and YALSA award-winning series. The Umbrella Academy. The new series Hotel Oblivion launched in October of 2018 amid buzz of an upcoming Netflix Original Series based on the graphic novels. Rounding out the year, Dark Horse announced an exciting new global partnership with Vanguard Visionary Associates to grow the Dark Horse brand internationally in both its media and pop culture businesses.
2019 has been a banner year for Dark Horse and for Hellboy as we celebrate the 25th anniversary of Mike Mignola’s legendary creation with Hellboy Day, a special event for comics retailers and fans, and a new Hellboy movie directed by Neil Marshall and starring David Harbour, Milla Jovovich, and Ian McShane. Also in 2019, Netflix premiered the new film Polar based on the Dark Horse graphic novel by Victory Santos, starring Mads Mikkelsen and Vanessa Hudgens. Gerard Way and Gabriel Ba’s The Umbrella Academy television series also premiered on Netflix to worldwide acclaim.