Le Passage: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Situé à la Bastille, au fond d’un joli passage pavé, Le Passage est une maison d’édition indépendante, qui compte plus de 200 titres à son catalogue. Mais Le Passage, c’est avant tout près de 100 auteurs, servis pas une équipe motivée par une passion commune pour les livres et la littérature.
La maison s’est développée dans trois directions : la littérature française, le polar et les livres d’art, toujours sensible aux échos qui se font entendre entre ces trois domaines.
De grands succès et de nombreux prix sont venus récompenser les auteurs des éditions Le Passage, que nous vous invitons à découvrir en flânant sur les pages de ce site. Au sein de nos collections, vous ferez à n’en pas douter de belles rencontres et partagerez, nous l’espérons, l’enthousiasme qui est le nôtre pour tous ces textes.
Notre but est d’accueillir, d’aider et de promouvoir la création littéraire, dans la variété de ses styles et de ses modes d’expression. Notre choix est de proposer aux lecteurs une production mesurée, afin de pouvoir accompagner au plus près chaque auteur et chaque texte.
Le Passage est donc une maison d’édition au sens premier du terme. Une maison, c’est à dire un espace convivial, à taille humaine, où chaque auteur peut laisser son œuvre s’épanouir librement, bénéficiant d’un soutien bienveillant et admiratif de chaque membre de l’équipe à chaque étape de la vie de son livre : celle de sa création, bien sûr, mais aussi celle de sa commercialisation et de sa promotion. Distribué et diffusé par Volumen, un des principaux acteurs sur le marché du livre fort d’une équipe qui défend depuis l’origine son catalogue avec ferveur, Le Passage a en particulier noué au fil des ans et de ses succès un rapport privilégié avec le fabuleux réseau de libraires indépendants qui maille l’ensemble de notre territoire.
Entre l’auteur, le diffuseur, le libraire et vous, cher lecteur, vers qui toute cette belle énergie créative est finalement déployée, Le Passage est donc le maillon d’une des plus belles chaînes qui puissent être, une chaîne qui libère… la chaîne du livre.
Contact
Site Web
http://www.lepassage-editions.fr/Adresse
2, rue de la Roquette, 75011 Paris FranceSite Web
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2, rue de la Roquette, 75011 Paris FrancePartenaires
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Dépôt de manuscrits
Par internet:
manuscrits@lepassage-edit ions.frRetours
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Maisons d'éditions similaires :
Silvana Editoriale
C’est en 1948 que Amilcare Pizzi a fondé Silvana Editoriale (ainsi appelée en souvenir de sa fille Silvana, prématurément disparue en 1944) et a ensuite développé avec rigueur et passion les activités de la maison d’édition en publiant des ouvrages de très grande qualité.
Mentionnons les « Cartelle Silvana » (comme Masaccio, Beato Angelico, Piero della Francesca, Michel-Ange, Léonard et Raphaël), qui ont vu le jour à l’occasion du premier congrès de l’UNESCO, organisé à Beyrouth en 1949, et la « Collezione UNESCO dell’arte mondiale », créée en 1954, également pour cette institution. À ces deux premières collections se sont ajoutées « Mito del colore », « Monografie », « Pochoir » et « Arte Moderna », dans laquelle a été publiée la première édition italienne en trois volumes des lettres de Vincent Van Gogh.
Parmi les monographies, signalons en particulier le livre consacré aux fresques de Mantegna dans la chapelle Ovetari de l’église des Érémitiques de Padoue, le seul document existant réalisé par les techniciens de la société Amilcare Pizzi spa en mars 1944, quelques jours avant que la chapelle ne soit détruite par les bombardements ; le livre de Mina Gregori sur Giacomo Ceruti (1982) ; la monographie de Carlo Bertelli sur Piero della Francesca (1991) ; Gesta dipinte. La grande decorazione nelle dimore italiane dal Quattrocento al Seicento de Julian Kliemann (1993, lauréat du deuxième prix Amilcare Pizzi).
La maison d’édition s’est employée pendant des décennies à valoriser le dessin italien, en créant une collection inaugurée avec I grandi disegni italiani dell’Albertina di Vienna (1972) de Walter Koschatzky, Konrad Oberhuber et Eckhart Knab, auquel s’ajouteront plus tard Raffaello. Il Cartone per la Scuola di Atene (1972) de Konrad Oberhuber et Lamberto Vitali, et I disegni del Codice Resta (1979) de Giulio Bora. Cette collection prendra fin avec le volume annuel édité en 2005.
En ce qui concerne les coéditions dans le domaine de la photographie et de l’art contemporain, nous tenons à signaler les albums photographiques de William Klein Mosca et Tokyo (1964) et, parmi les ouvrages monographiques, la première monographie sur Francis Bacon (1966), l’œuvre complet de Marino Marini (1971, avec 50 exemplaires de luxe numérotés en coffret avec eau-forte) et le livre sur Calder, issu de la collaboration de H. Harvard Arnason et Ugo Mulas (1971).
Parmi les nombreux catalogues d’exposition, mentionnons en particulier ceux de Franco Russoli sur Picasso (1953), de Charles Terrasse sur Pierre Bonnard (1955), de Renata Cipriani et Giovanni Testori sur les Pittori della realtà in Lombardia (1953), de Roberto Longhi sur l’Arte lombarda dai Visconti agli Sforza (1958), de Massimo Pallottino sur la Mostra dell’arte e della civiltà etrusca (1955), de Mario Bussagli sur l’Influsso classico ed iranico sull’arte dell’Asia Centrale (1956), sans oublier l’ensemble du corpus des catalogues des expositions (11) à l’occasion des manifestations pour le cinq-centième anniversaire de la mort de Laurent de Médicis (1992).
Dans le domaine de l’art contemporain, rappelons la collaboration avec le PAC – Pavillon d’Art Contemporain de Milan, qui a donné lieu à la publication des catalogues sur Luciano Fabro de Germano Celant (1980), sur Lella et Massimo Vignelli (1980) et Lluís Domènech i Montaner (1980), sur les Origini dell’Astrattismo (1979), Alik Cavaliere. I luoghi circostanti (1992) de Guido Ballo, et Afro. Dipinti 1931-1975 (1992) de Luciano Caramel, tous les trois pour le Palais Royal de Milan, ainsi que le catalogue sur Aliventi, Arp et Viani pour le Forte di Belvedere à Florence (1992), sous la direction d’Enrico Crispolti.
Dans le secteur du graphisme et du design, signalons la collection « Progetto Immagine » (1976), distribuée avec la marque Amilcare Pizzi Editore et forte de quatre titres : Lo Studio Boggeri 1933-1973 ; Carla Cerati. Mondo Cocktail ; Alberto Rosselli, lo spazio aperto ; Roberto Sambonet, il disegno come doppio, ainsi que la collection « Arte e Pubblicità » (1959), inaugurée par les trois volumes consacrés à l’activité d’Erberto Carboni, avec les préfaces, respectivement, de Herbert Bayer, Gio Ponti et Gillo Dorfles, auxquels s’ajouteront La Grecia in sogno, avec une préface de Jean Cocteau, où le graphisme, l’impression, la photographie et les textes composent un unique portrait recréant une atmosphère délicate empreinte d’un charme subtil. Erberto Carboni réalisera la couverture du catalogue général de la maison d’édition de 1962-1963, suivi par Paolo Lionni avec la photographie d’Ugo Mulas (1963) et par Marco del Corno, qui sera ensuite le directeur artistique de Silvana Editoriale pendant plusieurs années.
À partir du milieu des années 1990, la maison d’édition a redéfini sa stratégie éditoriale et s’est engagée dans un parcours de croissance et de développement sur les marchés national et international, principalement dans les secteurs de l’art, du design, de l’architecture et de la photographie. Toute cette activité est documentée dans le catalogue disponible sur le site internet.
Aujourd’hui, Silvana Editoriale publie plus de 400 titres par an, en collaboration avec des fondations, des instituts de recherche, des universités et des musées présents principalement en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
Dans le domaine de l’art antique, à côté de monographies et de catalogues d’exposition, nous tenons à mentionner les collections « Studi della Biblioteca Hertziana » (depuis 2006), « Biblioteca d’Arte » (depuis 2002), une collection plurilingue réunissant des essais, des recherches et des actes de congrès nationaux et internationaux, et forte aujourd’hui de plus de 60 titres, et la revue Arte Medievale (depuis 2002).
Dans le domaine de l’art moderne et contemporain, nous désirons signaler, à côté des monographies, la collection « Biblioteca d’Arte Contemporanea » (depuis 2001), qui compte aujourd’hui plus de 30 titres, la collection « Fil rouge », qui raconte les histoires des collectionneurs et de leurs collections, ainsi que la collection des catalogues généraux et raisonnés d’artistes italiens et étrangers, dont ceux sur Francesco Paolo Michetti (2018) et Achille Perilli (2019), les derniers parus.
Dans le domaine de l’architecture, rappelons la collection de l’université d’Architecture de Mendrisio (depuis 2010), en coédition avec Mendrisio Academy Press, et la nouvelle collection « Biblioteca d’Architettura », qui regroupera des essais, des monographies, des recherches et des actes de congrès nationaux et internationaux.
Dans le secteur du design, notre maison d’édition se distingue par son engagement en faveur de la valorisation du design italien du XXe siècle, avec la publication, en particulier, de catalogues généraux en collaboration avec des archives privées et avec les archives universitaires de l’IUAV de Venise et du CSAC de Parme.
Dans le domaine de la photographie, Silvana Editoriale a renforcé sa collaboration avec Camera – Centro Italiano per la Fotografia de Turin (depuis 2015), avec le Festival Fotografia Europea de Reggio Emilia (depuis 2014) et avec l’Institut du Monde Arabe de Paris, pour la Biennale de Photographie Arabe Contemporaine (depuis 2017), qui vient s’ajouter à une importante production annuelle d’ouvrages monographiques.
Dans le secteur du graphisme publicitaire, Silvana Editoriale poursuit son travail d’approfondissement et de valorisation grâce à la collection « Manifesti/Posters » (depuis 2009) et « Grafica e Pubblicità » (depuis 2016), en poursuivant la tradition inaugurée par Amilcare Pizzi en 1959.
Camion Noir
6 mois
DU JOURNALISME EN PHOTOS.
6Mois renoue le lien entre le journalisme et la photo. Deux fois par an, l’appétit du public et l’énergie stupéfiante des auteurs se rencontrent. Avec 6Mois, la photo retrouve son sens.
DES REGARDS DU MONDE ENTIER.
Ce siècle est jeune. Il se façonne au Brésil, en Indonésie, en Chine, en Egypte. Il se raconte. Les auteurs de 6Mois sont chinois, équatoriens, russes, belges, canadiens, somaliens, américains, français…
UNE REVUE POUR LE MONDE ENTIER.
Au fil des numéros, d’autres pays, en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique Latine et en Asie, vont nous rejoindre. Les textes seront traduits, le contenu sera le même, la parution simultanée.
NI PUBLICITÉ, NI MÉCÉNATS.
Pour vivre et se développer, 6Mois ne compte ni sur la publicité, ni sur le mécénat, mais tout simplement sur ses lecteurs.
UNE DIFFUSION EN LIBRAIRIE ET PAR ABONNEMENT.
6Mois est distribué, comme la revue XXI (www.revue21.fr), dans les librairies et les surfaces culturelles (Fnac, Relay, Virgin, Cultura), en France comme à l’étranger.
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Perrin
Bec en l'air (Le)
Créée en 1999, Le Bec en l’air est une maison d’édition indépendante. Le catalogue est diffusé et distribué en France et en Belgique par Harmonia Mundi ; en Suisse par Zoé ; au Québec par Dimédia.
Après dix années passées à Manosque, en haute Provence, Le Bec en l’air est installé depuis 2010 à Marseille, à la Friche La Belle de Mai.
Notre taille nous permet de concevoir et d’élaborer des projets à une échelle raisonnable, où nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne éditoriale. Si nous refusons l’étiquette d’« éditeur régionaliste », nous nous reconnaissons dans l’image d’un éditeur méditerranéen indépendant, ouvert sur le monde. En témoignent plusieurs coéditions internationales et notre participation à de nombreux salons du livre en France et à l’étranger. Le Bec en l’air est membre de l’association Éditeurs du Sud qui regroupe une vingtaine d’éditeurs de la région PACA. La maison est également membre de France PhotoBook, qui réunit les principaux éditeurs français de livres de photographie.
LIGNE ÉDITORIALE
On nous demande souvent ce qui caractérise la ligne éditoriale de notre maison d’édition. Notre catalogue s’articule en effet autour de plusieurs thèmes : photographie, art, littérature, patrimoine, guides de balades… Un point commun réunit pourtant la plupart du temps nos publications : le dialogue entre l’image et le texte, entre photographie et récit, qu’il soit en harmonie ou en opposition, à travers une mise en page contemporaine et des photographies d’auteur. Au fil des ans, le catalogue s’enrichit d’écritures photographiques variées qui trouvent néanmoins une cohérence éditoriale : la photographie comme outil de questionnement du monde contemporain, qu’il s’agisse de préoccupations documentaires, esthétiques ou intimistes. Quant aux auteurs des textes – écrivains, essayistes, critiques d’art… – ils découvrent dans le dialogue avec l’image un mode d’expression stimulant, qui donne souvent lieu à des formes inédites.
Elytel Editions
Connaissances et Savoirs
Connaissances et Savoirs offre la possibilité aux universitaires de publier leurs projets d’étude et leurs recherches : thèses, mémoires…
Chronicle Books
Who We Are
Chronicle Books is an independent publisher based in San Francisco that has been making things since the Summer of Love. We are inspired by the enduring magic of books, and by sparking the passions of others. We believe in partnering with artists, writers, and organizations that represent the diversity of our world, and we are committed to an inclusive company culture that respects and uplifts people of diverse backgrounds and points of view.
What We Do
As soon as you pick up our publishing, we want you to be able to tell that what you're holding comes from us. We consider every detail, and ask questions like these: does the design support and enhance the content? How does it feel in your hands? What special touches can we add to make it an object you'll treasure? We apply this approach to everything we make, whether it’s a book, journal, game, ebook, or our newest invention.
Where We Do It
Based in San Francisco, our headquarters are in an old maritime machine shop and warehouse. There are 4 floors: one for sales, marketing, and operations, one for editorial and contracts, another for design and production, and meeting space where we all come together. There’s even a storefront you can visit. Stop by the next time you’re in town and bring your favorite tote, or take home one of ours.