Sud Ouest éditions: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Nos livres sont diffusés au niveau national par la société Cap Diffusion en librairies, maisons de la presse, grandes surfaces culturelles et internet.
Contact
Site Web
http://www.editions-sudouest.com/Téléphone
0535312135Adresse
23, quai de Queyries – CS 20001, 33094 Bordeaux FranceSite Web
http://www.editions-sudouest.com/Téléphone
0535312135Adresse
23, quai de Queyries – CS 20001, 33094 Bordeaux FranceDépôt de manuscrits
Par voie postale:
Service des manuscrits23, quai de Queyries – CS 20001
33094 Bordeaux
France
Par internet:
contact@editions-sudouest .frMaisons d'éditions similaires :
Alisio
Alisio est la marque des éditions Leduc.s dédiée aux voies qui inspirent : essais, documents, biographies, manifestes…
Alisio en portugais, trade winds en anglais, ces termes désignent les vents qui ont ouvert la voie des Amériques aux navigateurs et aux explorateurs du XVe siècle.
Héritiers de ces pionniers, les entrepreneurs, les leaders, les créateurs et les penseurs sont les aventuriers des temps modernes.
Alisio donne une voix à tous ceux qui ouvrent des voies : des figures, des idées, des modèles qui inspirent.
Cette année, les Éditions Alisio lancent un appel à manuscrits inédit afin de publier le récit d’un aventurier d’aujourd’hui.
Ellipses Marketing
La joie de lire
L’histoire de La Joie de lire remonte à 1937, lorsque Paul Robert fonde à Genève la librairie du même nom. L’idée est pionnière et La Joie de lire devient l’une des premières librairies jeunesse d’Europe. Francine Bouchet en prend la direction dès 1981 et met sur pied plusieurs activités, dont les mercredis de lecture et le Prix Enfantaisie qu’elle lance en 1987.
Elle fonde la même année les éditions La Joie de lire, s’inscrivant ainsi dans la longue tradition suisse d’éditeurs-libraires engagés. «Je suis venue tardivement à l’édition », commente-t-elle.
Après quelques années en Faculté des Lettres, Francine Bouchet commence à enseigner et s’intéresse à l’approche junguienne de la psychologie. « Elles ont été mes années de formation en quelque sorte. J’ai beaucoup appris dans tous les domaines ». Un goût pour l’éclectisme qui se retrouve dans le catalogue qu’elle a étoffé de manière intuitive, « au gré des rencontres ».
Si l’éditrice fait confiance à son instinct et sait se laisser surprendre, certaines exigences demeurent. La qualité tout d’abord, du texte et de l’image, mais aussi beaucoup de créativité car si ses livres n’ont pas de fonction pédagogique, ils doivent avoir une valeur éducative.
Le livre comme espace de liberté, le livre comme « une proposition qui ne fournit pas de réponse ».
ADA éditions
Fondées en 1992, les éditions AdA inc. sont pionnières dans le domaine des ouvrages de motivation et de développement personnel. ADA se retrouve, depuis près de 20 ans, chef de file francophone dans ce créneau et le plus gros distributeur de livres en Montérégie. Il a également été récipiendaire des prix Excellence en 2000 et Continuité de l’excellence en 2005 au Gala Dominique-Rollin de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud. La mission de l’entreprise est de contribuer au mieux-être des gens tant sur les plans personnel que professionnel et spirituel en publiant des ouvrages de qualité dans les domaines suivants: psychologie populaire, nouvel âge, croissance personnelle, affaires et marketing, cuisine végétarienne et santé.
Depuis 2005, ADA a pris de l'expansion dans les domaines de la littérature jeunesse et des romans. Elle publie également plus de livres en couleur ainsi que des jeux de société pour toute la famille. Les éditions ADA compte à son palmarès une pléiade d’auteurs de grande renommée: Wayne W. Dyer, Sylvia Browne, Phillip C. McGraw, Mark Victor Hansen, Brandon Mull, Doreen Virtue, Louise L. Hay, Aprilynne Pike, Colombe Plante et plusieurs autres. Elle se distingue par l’acquisition des droits de best-sellers américains pour la traduction française. ADA produit environ 250 nouveaux ouvrages par année et distribue plus de 25 maisons d’édition (environ 1 000 ouvrages) dans 500 points de vente au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Ontario, ainsi que dans les pays francophones du monde entier. L’entreprise se distribue elle-même depuis ses débuts et est fière partenaire de Socadis, qui distribue les ouvrages dans les grandes chaînes, et ce depuis 2008.
Forte de son succès, les éditions ADA inc. a ouvert de nouveaux horizons et a fondé ADA audio inc., qui acquiert les droits pour les livres audio d’auteurs de calibre international. L’expansion de l’entreprise, l’augmentation des activités et la forte croissance poussent ADA à agrandir ses locaux et à doubler la surface de l’entrepôt déjà existant. Les éditions ADA, se maintenant toujours à l’affût des nouvelles tendances, s’est imposée par sa qualité constante, son dynamisme, son personnel qualifié et son excellente réputation. La stabilité et le succès continu font des éditions ADA une entreprise incontournable.
Philippe Duval
Créées en 2011, les Éditions Philippe Duval, du nom de leur fondateur, sont spécialisées dans un premier temps dans le domaine de la petite enfance (0-6 ans).
Les ouvrages publiés témoignent d’un engagement fort aux côtés des professionnels de la petite enfance, visant la reconnaissance de leurs métiers par la transmission et l’actualisation des savoirs, qu’ils soient issus des chercheurs ou des professionnels de terrain. Les Éditions Philippe Duval travaillent en partenariat avec l’Institut Petite Enfance-Boris Cyrulnik et le groupe de presse TPMA, qui publie Le journal des professionnels de l’enfance, Assistantes Maternelles magazine, Le journal des éducateurs de jeunes enfants et Sciences Psy.
En 2015, les Éditions Philippe Duval lancent une nouvelle collection, en partenariat avec le magazine Sciences Psy, davantage axée sur l’apport des neurosciences dans la psychologie
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Nuinui (Editions)
Le Temps Présent
1937 – 1940 : fondation
Août 1937 : le journal dominicain Sept, créé en 1934, dont le sous-titre est « l’hebdomadaire du temps présent », est condamné par le Vatican suite à la parution de deux articles : un entretien avec Léon Blum et une critique de Franco.
En réaction à cette interdiction, François MAURIAC et Jacques MARITAIN obtiennent de l’épiscopat français l’autorisation de faire paraître un hebdomadaire dirigé par des laïcs : Temps Présent.
5 novembre 1937 : premier numéro de Temps Présent, dont le rédacteur en chef est Stanislas Fumet.
On trouvera, parmi les signatures importantes :
Hubert BEUVE-MÉRY, le père Marie-Dominique CHENU, DANIEL-ROPS, Joseph FOLLIET, Stanislas FUMET, Georges HOURDIN, Gabriel MARCEL, Jacques MARITAIN, Louis MASSIGNON, René SCHWOB
François MAURIAC publie chaque semaine un « billet » en première page.
Si la ligne éditoriale est hostile au communisme et à la Russie soviétique, la dénonciation du nazisme et du fascisme est plus vigoureuse encore. Dans son autobiographie Histoire de Dieu dans ma vie, Stanislas FUMET écrit à ce propos :
« Personnellement, je n’assimilais pas l’idéal communiste à l’idéal fasciste, et surtout à l’idéal national-socialiste, pour ce que, dans le communisme, s’il se trompe sur la notion de l’âme humaine qu’il reste incapable de connaître, je vois un but à atteindre, qui est un idéal de justice, tandis que dans les totalitarismes nazi et fasciste il ne s’agit que d’un idéal d’injustice. »
Le tirage moyen du journal est de 30 000 exemplaires.
1940 – 1944 : Résistance
12 Avril 1940 : publication d’un article du colonel Charles DE GAULLE, « La guerre des engins », où ce dernier expose ses conceptions militaires, alors rejetées par l’état-major.
De GAULLE faisait partie des « Amis de Temps Présent », une association animée entre autres par Maurice SCHUMANN, qui soutient et diffuse le journal, et constituera un vivier de recrues pour la Résistance.
14 juin 1940 : le journal cesse de paraître.
20 décembre 1940 : À Lyon, encouragé, entre autres, par le cardinal GERLIER et les Jésuites de Fourvière, Stanislas FUMET fait renaître Temps Présent sous le titre Temps Nouveau, définitivement interdit en août 1941. Les locaux, rue de Constantine, sont un carrefour de la Résistance. Stanislas FUMET y organise notamment la rencontre entre Henri FRENAY, chef du réseau Combat, et Pierre CHAILLET : le premier aidera le second à fonder la revue clandestine des Cahiers du Témoignage Chrétien.
À Paris, Ella SAUVAGEOT, administratrice du journal depuis sa création, s’efforce de faire survivre la société Temps Présent et ses locaux du 68 rue de Babylone, dans le 7e arrondissement. Ces derniers accueillent des réunions clandestines du Conseil National de la Résistance.
1944 – 1947 : croissance et divisions
25 août 1944 : le journal paraît à nouveau.
Le tirage monte à 60 000 exemplaires en 1944 et jusqu’à 110 000 exemplaires en 1945.
Départ de Jacques MARITAIN, nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, et de François MAURIAC, passé au Figaro. Arrivée d’Hubert BEUVE-MÉRY, nommé rédacteur en chef, avant de fonder Le Monde. Il continuera à publier une chronique de politique extérieure sous son pseudonyme Sirius.
En 1945, Temps Présent lance l’hebdomadaire la Vie Catholique Illustrée (devenu la Vie) dont il confie la direction à deux journalistes membres de sa rédaction depuis 1937, Georges HOURDIN et Joseph FOLLIET.
La ligne éditoriale se veut alors indépendante de l’Église catholique, suite à l’attitude des évêques français pendant l’Occupation. Elle prône un socialisme humaniste et le maintien de l’unité réalisée dans la Résistance, notamment avec les communistes. Mais la rédaction, partagée entre démocrates chrétiens, gaullistes et progressistes, finit par se diviser autour de cette question. C’est sans doute une des raisons de l’arrêt de sa parution.
16 mai 1947 : dernier numéro de l’hebdomadaire Temps Présent.
Depuis 1947 : mouvements et édition
1950 : le bimensuel la Quinzaine, initié par Ella SAUVAGEOT et dirigé par Jacques CHATAGNER, succède à Temps Présent.
1955 : la Quinzaine est condamnée par l’Église pour son soutien aux prêtres ouvriers. Elle décide de cesser la parution.
1955 – 1992 : plusieurs titres succèdent à la Quinzaine : le Bulletin, Lettre, Il est une foi.
Dans les années 1990, le siège de Temps Présent, demeuré au 68 rue de Babylone, accueille des mouvements en désaccord avec le repli identitaire de l’Église catholique qui a suivi les espoirs nés avec Vatican II : Nous sommes aussi l’Église (NSAE), Droits et liberté dans les Églises (DLE), Femmes et hommes en Église (FHE)… Des mouvements qui sont nés ou qui ont pris de l’ampleur après que l’évêque d’Évreux, Jacques GAILLOT, a été déchargé de ses fonctions en 1995.
Février 1999 : sous l’impulsion de Jacques CHATAGNER, création de la Fédération Réseaux du Parvis qui rassemble quatorze de ces mouvements et leurs déclinaisons locales (dont David et Jonathan, Plein Jour, Évreux sans frontières…), et co-édition, avec Temps Présent, de la revue les Réseaux des Parvis.
2009 : Temps Présent se lance dans l’édition de livres, au croisement des questions religieuses, politiques et sociales.
Sarbacane Editions
MEDIA Livres
Nouvelle maison d'édition à Perigueux (Dordogne)
Déjà 5 livres à son actif et un magazine.
Nous organisons plusieurs salons littéraires dont celui de Lanouaille le 30 juin 2018.(+ de 60 auteurs et des personnalités comme Manuel Valls, Cédric Villani, JL Debré...)