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Privat

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1839

Créées à Toulouse en 1839, les Éditions Privat restent une des rares maisons d’édition françaises implantée en région à rayonnement national.

Situées en plein coeur du centre historique de Toulouse au 10 rue des Arts, elles sont aujourd'hui complètement distinctes de la librairie Privat située 14 rue des arts à Toulouse.

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0561337700

Adresse

10 rue des Arts - BP 38028, 31080 Toulouse Cedex 6
France

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Maisons d'éditions similaires :

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Saxe (Editions de)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1962
600 livres au catalogue dont 180 publiés par an
Edisaxe est une société d'édition de périodiques et de livres.
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Chariot d'or

Maison d'édition à compte d'éditeur
100 livres au catalogue dont 10 publiés par an
Les éditions Chariot d’Or sont principalement spécialisées en spiritualité et médecine orientale, Tao et techniques de bien-être. Ses ouvrages sur le Qi Gong font référence dans le domaine, avec notamment les 5 tomes du Traité de Qi Gong médical du Pr Jerry Alan Johnson. La maison propose un catalogue de plus de 100 titres dont une dizaine de nouveautés par an.
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ACR éditions

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1983
Depuis sa fondation en 1983, ACR Edition publie des livres d'Art et des Beaux Livres de haut de gamme sur des thèmes divers, pour la plupart originaux. Née d'une réelle passion pour l'édition et d'un profond souci de dialogue, ACR a été parmi les premiers à l'écoute du métissage culturel. Sa collection sur la peinture orientaliste, qui compte 16 volumes, jouit d'une réputation internationale et les nombreux titres consacrés au Maroc restent inégalés sur le marché. Les monographies et les catalogues raisonnés font référence en la matière. La collection "PocheCouleur", par sa qualité et son prix, met le Livre d'Art à la portée de tous.
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Le Festin

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1989
109 publiés par an

Hier
Le Festin a cette année 30 ans. Du chemin a été parcouru depuis le n° 1 de septembre 1989, sous-titré « Lettres, Lieux, Vues », et imprimé à quelque 1 000 exemplaires. La première page annonçait déjà en substance les grandes lignes directrices de ce que sera cette aventure éditoriale : ne pas aborder les patrimoines et la création en Nouvelle-Aquitaine sous un angle académique, mais selon une approche décomplexée et généreuse. Élevé au rang de doctrine, ce principe restera toujours le credo du Festin.

« L’Esprit Festin »
Il fallait redynamiser l’image vieillotte que véhiculait encore le patrimoine, en restituant la connaissance et en la rendant intelligible et attractive à tous, en défendant une vision plus prospective que nostalgique, plus régionale que régionaliste, plus familière qu’élitiste.
De fait, en tant qu’objet, la revue se présente à mi-chemin entre le livre et le magazine. Quant à son contenu, il associe des recherches scientifiques, inédites et documentées, à une démarche de vulgarisation. Partis pris, coups de cœur constituent le ferment de ce que l’on pourrait appeler « l’esprit Festin », autant éloigné du bulletin de société savante que du fanzine touristique. Un soin tout particulier est apporté aux images (recherches iconographiques ou actualité des reportages), car elles aiguillonnent la curiosité du lecteur. Elles éclairent, au même titre que la mise en page, le contenu rédactionnel, le soulignent en même temps qu’elle le divertit, afin qu’il n’y ait aucun hiatus entre le fond et la forme.
Enfin, le terrain d’action du Festin s'étend à toute la région Nouvelle-Aquitaine afin de proposer une lecture transversale du territoire. S’il existe une identité culturelle régionale, elle réside dans cet espace sensible où chaque site, chaque œuvre, chaque territoire est support d’interprétations, de correspondances et d’échanges. C’est aussi la diversité de la Nouvelle-Aquitaine qui fait la force de la revue. Réalisé par des amateurs passionnés pour d'autres passionnés, Le Festin se met au service de la connaissance, de l’expérience, de la découverte et du plaisir.

Aujourd’hui
En 2019, Le Festin fête ses 30 ans.  Entre temps, il a tenté d’évoluer et d’améliorer par petites touches son propos rédactionnel et visuel. D’abord semestriel, puis trimestriel (à partir de 2002), il s’est imposé comme un rendez-vous désormais attendu pour les lecteurs. Il comptabilise aujourd’hui un catalogue de 109 numéros (dont beaucoup sont épuisés), auquel s’ajoute une trentaine de hors-série thématiques. Parallèlement, la maison d’édition propose chaque année une vingtaine de nouveaux titres (littérature, catalogue d’exposition, livres d’art, essais) qui viennent ainsi compléter le fonds culturel et patrimonial régional. Pour la seule revue, les plus de 10 000 pages qu’elle totalise depuis ses débuts en font un sommaire encyclopédique unique pour la Nouvelle-Aquitaine. Ce sont quelque 10 000 exemplaires et 2500 abonnements qui sont diffusés chaque trimestre dans plus de 600 points de vente.

Avec le temps, Le Festin a ainsi inventé son propre modèle économique, sans y perdre son âme ni ses ambitions. Loin de là, la grande aventure demeure intacte, l’équipe rédactionnelle et l'équipe commerciale composées de 15 salariés s’impliquent aujourd’hui dans cette profusion d’ouvrages avec toujours la même passion.

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Chandeigne

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1992
Les éditions Chandeigne ont été créées par Anne Lima et Michel Chandeigne en 1992. Elles publient plusieurs collections (Magellane, Lusitane, Péninsules, Zôon, Métro, Grands Formats & Série illustrée), conçues et composées dans leurs propres ateliers. L’ «Exigence Chandeigne» a déjà sa réputation : qualité des ouvrages autant dans le choix des papiers, l’impression et la composition que dans le choix des textes et des collaborateurs. Les éditions regroupent toutes leurs activités dans un même lieu, la Librairie Portugaise (ouverte rue Tournefort en 1986), perpétuant ainsi de manière originale l’activité traditionnelle des éditeurs-libraires-imprimeurs parisiens.
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Estelas Editions

Maison d'édition à compte d'éditeur
Nous éditons ce que vous aimez.
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Sudarenes Editions

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2007
204 livres au catalogue dont 20 publiés par an

Créée en2007, par David Martin, la maison d'edition à l'origine  généraliste  édite des personnages politiques comme François Léotard (ex Mininistre de la Culture), Danielle De March Ronco (ex vice presidente du Parlement Européén) ou bien Christian Iacono (Ex Maire de Vence, auteur du livre "Le Mensonge" adapté à la TV par France ).Depuis 3 ans, Sudarenes est devenu un acteur important de la Litterature SFFF et met un point d'honneur à lancer de jeunes auteurs talentueux.

 

 

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Phaidon

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1999
Le nom Phaidon fait directement référence au Phédon, dialogue de Platon, où Socrate, dans son discours sur l’immortalité de l’âme, s’adresse à Cébès en ces termes : « Toutes les belles choses deviennent belles par le Beau ». Tendre vers la beauté essentielle, tel est l’idéal que Phaidon s’efforce d’atteindre.Phaidon a été fondée à Vienne par Bela Horowitz et Ludwig Goldscheider en 1923. Fin lettré, Bela Horowitz s’intéressa d’abord à la réédition d’ouvrages classiques et, soucieux de mettre le livre à la portée de tous, il introduisit dès la création de Phaidon le principe fondamental que l’on connaît aujourd’hui : une qualité visuelle et éditoriale accessible à tous. Cette double exigence le porta naturellement vers les livres d’art, publications alors réservées aux cercles d’initiés. Dès 1934 parut une première monographie de Van Gogh, peintre alors largement méconnu du public : le succès fut considérable, à la grande surprise de Bela Horowitz et de son associé Ludwig Goldscheider dont l’ingéniosité leur avait permis d’ouvrir une brèche dans un marché apparemment sclérosé.Contraint de quitter Vienne avant la guerre, Bela Horowitz s’établit à Oxford puis à Londres, où il poursuivit son activité d’éditeur jusqu’à sa mort en 1955, laissant à ses héritiers le soin de continuer son œuvre, véritable entreprise de démocratisation de l’art. Depuis 1991À partir de 1968, Phaidon connut plusieurs changements de direction avant d’être rachetée en 1991 par Richard Schlagman alors que la société était en grandes difficultés financières. Depuis, sous l’impulsion de son président et propriétaire Richard Schlagman, Phaidon n’a cessé d’explorer des domaines moins étudiés tels que la photographie, la mode, le design ou l’architecture.Entièrement indépendante, Phaidon compte aujourd’hui environ 150 personnes, réparties dans les bureaux de Londres, New York, Paris et les antennes de Milan, Barcelone et Tokyo.Depuis 2005 : développement d’une collection « Jeunesse »En 2006, Phaidon publie en français Le Musée de l’art pour les enfants. Volume 1 d’Amanda Renshaw (Directrice éditoriale de Phaidon) et en 2007, son second volume. Ces ouvrages d’initiation à l’art pour les enfants à partir de 6 ans sont conçus comme des visites guidées et interactives au cœur d’un musée dont les œuvres ont été choisies spécialement pour eux. Les mouvements, styles, supports, formes et thèmes sont variés et rythment ces amusants parcours jalonnés de questions et de pauses créatives : « Est-ce que cette image te rappelle ta classe ? », « Est-ce que tu collectionnes quelque chose ? », ou « Comment t’y prendrais-tu pour caricaturer un objet ? ». Raphaël, Léonard de Vinci, David Hockney, Arman ou Andy Warhol sont quelques-uns des 60 artistes à découvrir à travers les deux volumes du Musée de l’art pour les enfants. Pour poursuivre et approfondir la visite, une fiche technique en fin d’ouvrage pour chaque œuvre précise sa date de création, ses dimensions, son lieu de conservation, les matières qui la composent. Le Musée de l’art pour les enfants vient parfaitement illustrer, comme avait pu le commenter Etienne Delessert, que « les limites de la perception de l’enfant, de ses facultés d’assimilation et de sa sensibilité n’existent que dans l’esprit des adultes. ».En 2008, Phaidon publie Au pays des petits poux de Beatrice Alemagna, album pour les enfants à partir de 3 ans.Phaidon est également l’éditeur, en anglais, des aventures du Petit Nicolas de Goscinny et Sempé et des ouvrages de Tomi Ungerer.
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Nuinui (Editions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2014
La maison d’édition nuinui a été fondée en 2014 pour faire souffler un vent de nouveauté dans l’univers des livres pour enfants et de loisirs créatifs. Nuinui est un terme polynésien signifiant grandgrand, comme l’imagination et la créativité de notre équipe éditoriale.
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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