Triartis: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Contact
Maisons d'éditions similaires :
Camino verde
Rodés aux nombreuses facettes de l’édition traditionnelle (livres, magazines, plaquettes…),
Clémentine Jouffroy, technicienne en industries graphiques (École Estienne)
et Alberto Martinez, photographe, s’intéressent au multimédia dès 1993 et conçoivent trois cédéroms
sur l’automobile, publiés chez Arborescence.
En 1995, ils créent la maison d’édition Camino Verde pour donner naissance à leurs propres ouvrages.
Plusieurs cédéroms et livres d’art sont commercialisés avec succès :
“Les Grands opéras”, “La Légende Citroën”, “La 2 CV”, “Au rendez-vous allemand”…
Parallèlement, un travail de conception-réalisation éditoriale est mené
pour des organismes publics ou des sociétés privées (la Mairie de Paris,
la Fnac, le Grand Théâtre de Genève, Le Théâtre du Châtelet…).
Traditionnelle ou électronique, l’édition passionne Clémentine et Alberto
et ils savent s’entourer pour chaque projet, des équipes les plus compétentes.
En 2011, leur passion pour la musique et le théâtre les conduit à mettre en œuvre
une collection de spectacles enregistrés.
Depuis 2013, Alberto Martinez est l’auteur d’Orfeo magazine, un magazine gratuit en ligne
sur la lutherie de guitare dont Camino Verde édite un livre tous les cinq numéros.
En 2017, “Berlinetta ‘50s”, le premier livre automobile a vu le jour
(par Xavier de Nombel et Christian Descombes).
Au Diable Vauvert
Créées à l’aube de l’an 2000 en Camargue gardoise, sur un modèle éditorial et une curiosité inspirés par Paul Ochakovski-Laurens, les éditions Au diable vauvert ont d’abord pour ambition de désenclaver les genres et faire reconnaître de nouvelles voix d’écrivains émergeant des pop-cultures, alors tout juste publiés en poche, comme Gaiman, Ayerdhal, Bordage, Morrow, Brite, Butler. S’étant fixé pour autre mission de défendre de jeunes français impertinents comme Nicolas Rey, Régis de Sà Moreira et Thomas Gunzig, sans oublier des précurseurs visionnaires comme Gibson et l’OVNI David Foster Wallace, acquis dès la création, les éditions Au diable vauvert revendiquent avec fierté depuis Jehan Rictus des voix faisant matériau littéraire du réel et de la langue vivante, en rupture avec tout académisme de style, ironiques, transfictionnelles et littérairement queer.
Bien vite les grands Welsh, Coupland et Dan O’Brien ont rejoint une maison créée pour les défendre au mieux, tout comme les nouvelles stars de l’imaginaire Bacigalupi et VanderMeer, les découvertes Hervier, Blanc-Gras, Monnery, Titiou Lecoq ou les poètes Felix Jousserand et Oxmo Puccino.
Contre vents et marais la maison a su, dans un secteur de plus en plus centralisé et concentré, poursuivre sans jamais rompre une politique unique au service de ses auteurs, faite de traductions énormes, de folies éditoriales, de succès et de rencontres qui furent autant d’aventures fondatrices, de Coralie Trinh Thi, Simon Casas, Wendy Delorme ou Nikki Gemmell à Jean-Paul Didierlaurent, et de Patrick Dewdney au succès de Juan Branco, parmi tant d’autres. Cette année de nos vingt ans, qui coïncidera justement avec celle du centenaire de Bukowski, rebelle symbole de jeunesse éternelle, devrait s’annoncer comme la plus riche en nouvelles voix et coups de théâtre, poésie comprise !
Allez au Diable, goûter ses libertés et ses irrévérences !
Editions Walrus
Walrus est une maison d’édition indépendante et numérique créée en 2010. Notre catalogue, d’abord spécialisé dans les littératures de l’imaginaire (fantastique, science-fiction, fantasy, uchronies, etc) et alternatives (romans noirs, pulps, livres dont vous êtes le héros, etc), s’est petit à petit enrichi d’essais et de romans contemporains. Nous éditons en numérique et en impression à la demande, au rythme de nos coups de cœur.
Nous intervenons aussi en tant que consultants en édition numérique et étudions les propositions de collaborations et de coéditions. Pour toutes vos questions d’ordre général, merci d’utiliser l’adresse : contact@walrus-books.com
Les Presses Littéraires
Les éditions Les Presses Littéraires sont une maison d'édition française indépendante, fondée en 1994 et dirigée aujourd'hui par Jérôme Fricker.
Vous souhaitez nous proposer
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Dans ce cas : envoyez nous une bio récente + un extrait de 10 pages maxi + un résumé de l'œuvre par email ou par courrier. Toute demande non complète sera rejetée. Nous ne prenons pas de livre déjà auto-édités et ne prenons pas d'appels pour des propositions de manuscrits ni demandes de renseignements.
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Fleurus
Terre de Brume
Créées à Paris en 1989, et installées en Bretagne depuis1991, les éditions Terre de Brume travaillent depuis près d'un quart de siècle sur les littératures de l’imaginaire et laissent, dans ce domaine, une large place à la Bretagne et aux pays celtiques.
Après avoir mis à la disposition du public, par le biais de collection comme la « Bibliothèque celte » , la « Bibliothèque arthurienne » ou « Petites Histoires de… », plus d’une centaine d’ouvrages sur les contes et légendes traditionnels de Bretagne et des pays celtiques des XIXe et XXe siècles, elles se sont intéressées aux textes fondateurs de la littérature fantastique dont les origines irlandaises — Bram Stoker, Lord Dunsany ou John Sheridan Le Fanu —, écossaises — Walter Scott, James Barrie ou John Buchan — ou galloises — Arthur Machen, John Cowper Powys ou Sax Rohmer — ne sont plus à démontrer.
Afin de compléter leur panorama des littératures de l’imaginaire, les éditions Terre de Brume ont créé un pôle science-fiction avec deux collections, Poussière d’étoiles et Terra incognita.
Plus récemment, enfin, est née une collection traitant de la sociologie des phénomènes étranges, Pulp Science.
Cet éventail permet ainsi aux éditions Terre de Brume de couvrir la totalité du spectre de cette littérature de genre, laboratoire des possibles, du conte traditionnel à la science-fiction…
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De plus, attentives à la forme autant qu’au fond, les éditons Terre de Brume ont également toujours cherché à faire de leurs ouvrages des objets de plaisir où graphisme, typographie, choix de papier se mêlent pour revêtir, au final, une importance cruciale, et faire du livre une entité cohérente et un bel objet chargé des émotions du créateur et, à terme, de son lecteur.
Pour ce faire, il y a plus de dix ans, elles ont fait appel à un studio de design indépendant, le Studio Paola Fava Design, qui développait une approche nouvelle et originale de cette profession, l’Éthique du design. Cette réflexion — où se combinaient philosophie, science de la vision, quête de l’identité et réflexion sur l’« être » du lecteur — a permis de développer des concepts peu usités dans le domaine de l’édition, comme les logo-titres qu’on a pu découvrir dans Écosse, le pays derrière les noms, Irlande,voyage intimiste ou Délicieuses Obsèques, de créer des collections entièrement graphiques comme « Pulp Science », « Petites Histoires de… », « Bibliothèque galicienne » ou encore notre logotype ainsi que le site internet de la maison…
Cette collaboration a permis de donner à la maison une cohérence accrue avec son projet éditorial.
Artois Presses Université