
A Vue d'Oeil: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Contact
Site Web
https://www.avuedoeil.fr/Téléphone
0130367569Adresse
6, avenue Eiffel, 78424 Carrières-Sur-Seine Cedex FranceSite Web
https://www.avuedoeil.fr/Téléphone
0130367569Adresse
6, avenue Eiffel, 78424 Carrières-Sur-Seine Cedex FranceMaisons d'éditions similaires :
Coop Breizh
Depuis vingt ans, Coop Breizh est devenu éditeur dans le double but de renforcer ses structures et d’offrir aux auteurs et aux lecteurs une image à la fois traditionnelle et moderne de la littérature bretonne.
Avec un programme d’environ trente nouveautés par an, le secteur édition représente environ 45% de l’activité livres. Les principaux domaines abordés sont les contes et légendes, l’histoire, les beaux-livres, la jeunesse et la littérature. Au rythme de 10 à 15 nouveautés par an, tant sous forme de productions pures que de licences, Coop Breizh est aujourd’hui le premier label de Bretagne.
Espace nord
Tarabuste
Nul regret ne les taraude, eux, les compagnons de Tarabuste. Nul remords ne les traverse, ne les dévore. Ne se tracassent pas. Jamais. Jamais ou presque. Ne sont pas facilement troublés, bouleversés. Pertubateurs plus que perturbés, les compagnons.
Haïssent la tristesse. En la tristesse, écrit Descartes, dans "Les Passions de l'âme" (1649), "le pouls est faible et lent ; (...) on sent des liens autour du coeur, qui le serrent, et des glaçons qui le gèlent et communiquent leur froideur au reste du corps". Ne se sentent pas oppressés, pas ligotés, les Compagnons de Tarabuste. N'ont pas de glace dans le coeur, mais une flamme, tantôt timide, tantôt intense. Sont du côté de l'allégresse, les Compagnons. leur pouls est rapide.
Traboulent, les Compagnons de Tarabuste. Se faufilent dans les labyrinthes. Nomades. Ils errent. Traversent l'univers en des détours permanents. Rarement immobiles. Ne s'arrêtent un instant que pour s'offrir le plaisir de repartir brusquement, de commencer à nouveau un vagabondage que son interruption momentanée transfigure.
Traitent les obstacles, les limites, avec désinvolture. Avec impatience, se révèlent passe-muraille, sans toujours s'en rendre compte.
Sur leurs petits chevaux tatars, les Compagnons de Tarabuste parcourent en tous sens la toundra. Et leurs courses hasardeuses dessinent sur la terre, d'une écriture invisible, la forme des constellations.
Leurs rites sont hommages aux vents et aux tempêtes. Ils sacrifient des singes au simoun, des cygnes au sirocco, des ânes à la tramontane. En l'honneur du mistral, ils fracassent des miroirs. Ils sifflent pour appeler et apprivoiser les cyclones. Ils offrent aux ouragans des ourses noires. Ils dressent des autels dans les déserts et dans les clairières des forêts obscures.
Les Compagnons de Tarabuste sont barons du Tirliberly, ducs du Tohu-Bohu, comtes du Travestissement, princes de la Traverse. Tantôt ils désirent le silence ; plus souvent ils jouissent du Tintamarre.
Ils entrent en transe entre deux tranchées. Truculents, ils tentent de truander le destin, en trichant aux tarots. Ils tracent des trapèzes sur le sable que bleuit le crépuscule. Trapus, ils traquent les troupeaux de taureaux sauvages et les autruches dorées.
Gilbert Lascault
Michel Lafon
Prise de parole
« Ancrées dans le Nouvel-Ontario, les Éditions Prise de parole appuient les auteurs et les autrices de la francophonie canadienne. »
Ce mandat reflète la volonté de la maison de stimuler, à partir de Sudbury, la création littéraire en milieu minoritaire et la réflexion portant sur ces milieux, et ce, à l’échelle canadienne. La maison publie romans, récits, contes et nouvelles, poésie et théâtre, ainsi que des études et des essais en sciences humaines et sociales. Elle pérennise ses œuvres les plus marquantes dans la Bibliothèque canadienne-française.
Elle rend accessibles, par la traduction, des œuvres importantes d’autrices et d’auteurs canadiens-anglais et des Premiers Peuples.
Par ses activités de publication et d’animation, elle développe un espace littéraire en français toujours plus dynamique au pays.
La maison publie 17-18 ouvrages par année. Depuis 1973, année de sa fondation, elle a publié 475 titres de 200 auteurs et autrices.
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Camion blanc
Camion blanc (Editions), fondées par Sébastien Raizer et Fabrice Revolon en 1992, est une maison d'édition spécialisée dans la musique dont le slogan est « L'éditeur qui véhicule le rock ! ». Le siège social de l'entreprise est situé à Rosières-en-Haye en Meurthe-et-Moselle.
Wikipédia
L'Atelier Contemporain
Autrement
Observateur indépendant ouvert au monde, Autrement est un acteur social impliqué dans le changement, dans le mouvement des idées et des pratiques. Notre démarche, à la fois intellectuelle et intuitive, savante et pragmatique, se nourrit de tous les matériaux disponibles – recherches, enquêtes, analyses, récits, fictions – pour saisir au plus près, avec des angles précis, les mutations dans les mentalités, les sensibilités, les représentations, les passages à l’acte.
Conscients de la complexité et de l’ambiguïté des choses et des êtres, et soucieux d’être utiles et d’inciter à l’action, nous voulons appréhender globalement les sociétés contemporaines dans leurs flux permanents, où se mêlent l’ici et l’ailleurs, hier et aujourd’hui, le local et l’international, le privé et le public : la planète et les enjeux géopolitiques contemporains, la société et ses mutations aujourd’hui, la ville et le phénomène urbain, le monde de l’économie, des entreprises et de la création, histoire et mémoires.
Inscrit sur le long terme, alliant éthique et esthétique, profondeur et improvisation, sérieux et lisibilité, notre projet va évidemment au-delà d’un simple programme éditorial. Il s’agit en fait de bâtir un véritable « laboratoire », un lieu d’éveil et d’incitation, un accélérateur d’énergies. Pour tous, adultes et enfants.