AIBL: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Fondée en 1663, sous le règne de Louis XIV et à l’initiative de Colbert, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres est l’une des cinq Académies de l’Institut de France. Elle est installée depuis 1805 dans le Palais de l’Institut, ancien Collège des Quatre Nations, dont la célèbre Coupole fait face au Louvre.
Sous le nom d’Académie des inscriptions et médailles (1683), elle était à l’origine chargée de trouver les devises latines et françaises destinées à être inscrites sur les édifices, les médailles et les monnaies du roi.
Mais dès 1701 une réforme lui donna la mission qui est restée la sienne : l’avancement et la diffusion des connaissances dans les domaines de l’Antiquité classique, du Moyen Âge, prolongé désormais jusqu’à l’âge classique, et de l’ensemble des civilisations de l’Orient proche et lointain. Elle se tourne aujourd’hui vers les autres continents, en particulier à travers les études amérindiennes. Ses travaux portent donc sur l’histoire, l’archéologie et l’histoire de l’art, la philologie et la linguistique, la littérature, l’histoire des idées ainsi que sur les disciplines connexes (épigraphie, numismatique, diplomatique, etc.).
Dépositaire d’une très longue tradition d’érudition, dont témoigne le fait qu’elle publie la plus ancienne revue scientifique encore vivante, le Journal des savants, fondé en 1665, elle est extrêmement active comme le montrent la renommée de ses publications et le prestige dont elle jouit à travers le monde.
Appelée statutairement à assurer un rôle de promotion et de valorisation de la recherche au moyen des prix qu’elle décerne, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres contribue tout particulièrement, par les communications et notes d’information présentées lors de ses séances, à la résonance nationale et internationale des études et des découvertes récentes en matière de science et d’érudition ; elle se distingue également par son inlassable activité d’édition qui en fait l’un des grands centres de publication scientifique français. Instance nationale, elle exerce une fonction de conseil et d’expertise auprès des autorités publiques pour les questions relevant de sa compétence. Elle participe aussi au contrôle d’établissements de recherche à l’étranger et donne un avis sur la nomination à des postes de grandes institutions françaises d’enseignement et de recherche.
Ainsi, peut-on considérer à juste titre l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres tout à la fois comme un « conservatoire » (c’est-à-dire un lieu où l’on « sauve » et où l’on maintient vivante la mémoire humaine) mais aussi un « laboratoire » (c’est-à-dire un lieu vivant et foisonnant où s’élabore la recherche sur l’homme, ses sociétés et ses cultures).
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Le Chant des Hommes
Petite édition essentiellement consacrée aux sciences humaines, Le Chant des Hommes développe un axe original, avec pour point de départ des ouvrages consacrés à l'Italie du Sud, puis progressivement diversifié vers des domaines plus variés.
Le point commun reste une volonté, clairement mise en avant, de mémoire et de don de parole. Une collection amérindienne vise à s'étoffer, tout en n'oubliant pas des thèmes plus sociologiques ou des témoignages originaux.
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Avant-Propos
Autrement (Editions)
Geste éditions
Éditions Picquier
Depuis 1986, les Editions Picquier se sont attachées à publier en France des livres d’Asie, avec la certitude que « l’Asie est suffisamment vaste pour qu’on ne s’occupe que d’elle ». Le catalogue – comprenant une collection de livres de poche – est consacré au Japon, à la Corée, à la Chine, à l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Une maison d’édition singulière qui a trouvé sa place dans le paysage éditorial français en publiant aussi bien des traductions des oeuvres des principaux écrivains de ces pays – classiques, modernes ou contemporains – que des essais, des livres d’art, des reportages et des livres pour enfants, destinés à faire connaître les cultures d’Asie aux lecteurs français dans leur richesse et leur diversité.
Derrière ce catalogue, il y a beaucoup de voyages, de rencontres et de découvertes. Des conseillers, des amis aussi, et surtout la complicité de traductrices et traducteurs remarquables qui prodiguent leurs conseils, lisent, commentent, partagent leurs goûts et leurs choix avec nous.
Autour du livre
Autour du livre est une maison d’édition indépendante créée en 2004, fondée et dirigée par Hugues Barrière. Spécialisée à l’origine dans l’histoire du rock, à travers quatre collections (essais thématiques, récits et romans, autobiographies et iconographie), elle publie depuis 2017 une nouvelle collection de micro-histoire baptisée Histoire & Mémoire.
À ce jour, Autour du livre a publié 25 ouvrages qui ont tous la particularité de traiter des sujets inédits en France et dont chaque histoire rejoint la grande Histoire, de la musique ou autre.
Vous êtes auteur(e) et vous souhaitez nous envoyer un projet : écrivez-nous à contact@adlivre.com en nous envoyant soit votre manuscrit, soit un projet descriptif avec plan, note d’intention et extrait.
Nous sommes diffusés dans le sud de la France par le Comptoir du livre et distribués par la Générale du livre – Librest et le Comptoir du livre. Tous nos ouvrages sont disponibles.
Vous pourrez trouver ou commander nos ouvrages chez tout libraire, en boutique ou en ligne, à l’exception d’Amazon, dont les pratiques et la politique d’achat ne correspondent pas aux normes équitables de la profession.
Ateliers Henry Dougier
Arthaud
Éditions Morel
Nous éditons des ouvrages régionaux sur le thème de l’histoire et du patrimoine de la région Rhone-Alpes.
Actuellement, nous avons trois collections :
- ouvrages documentaires historiques
- Romans historiques
- Jeunesse historique (10-11 ans)
Nous rémunérons l’auteur selon le pourcentage prévu par le contrat signé préalablement, calculé sur le prix public du livre, et ce dès le premier exemplaire vendu.