Cercle d'Art: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Pablo Picasso lui-même joua avec les Éditions Cercle d’Art le rôle de la bonne fée se penchant sur le berceau du nouveau-né en 1949. Ayant encouragé son ami Charles Feld, imprimeur durant la Résistance, à créer son entreprise, il resta son compagnon de route jusqu’à sa disparition. En effet, bien avant Andy Warhol, Picasso fut sans doute le premier artiste au monde à avoir compris l’intérêt de diffuser son œuvre sur tous les supports existants. À travers Feld et le Cercle d’Art, il entrevoyait le très large public auquel il allait pouvoir faire connaître son œuvre par le procédé nouveau de l’imprimerie offset.
Grâce à la notoriété de Picasso et à son aura artistique et intellectuelle tant en France que dans le monde entier, les Éditions Cercle d’Art ont construit progressivement un très riche catalogue de livres de fond sur l’art international, ancien, moderne, aussi bien que contemporain. Plus d’un demi-siècle après sa fondation, sa mission est demeurée la même : promouvoir la création et les artistes par le livre.
Pluridisciplinaire, la ligne éditoriale délaisse querelles de chapelles, d’époques, de courants pour transposer l’époque dans les plus beaux livres, les mieux réalisés, les plus soignés qui soient. Cercle d’Art veut agir en interprète des créateurs et de leurs thématiques personnelles, de leurs univers et de leurs émotions.
Contact
Site Web
https://www.cercledart.com/Téléphone
33148879212Adresse
1, rue de la Manutention, 75116 Paris FranceSite Web
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1, rue de la Manutention, 75116 Paris FranceMaisons d'éditions similaires :
La Martinière
De Boeck Supérieur
Avec un catalogue de près de 2 000 livres et ebooks, et plus de 160 nouveautés publiées chaque année, De Boeck Supérieur est l’un des principaux éditeurs du Savoir en France et dans les pays francophones.
Nous vous proposons :
- des manuels et livres de référence pour les #étudiants de l’université et plus largement du supérieur, ainsi que pour les #chercheurs
- des livres pour les #professionnels (psychologues, métiers de la rééducation, managers, RH, enseignants…)
- des titres à destination du plus grand nombre, que vous soyez curieux ou passionnés : #vulgarisation scientifique, #parenting, #beaux livres…
Loubatières (Éditions)
Editions Alphil
- Éditions Alphil
- Éditions Alphil-Presses universitaires suisses
- Éditions Livreo-Alphil
Les Éditions Alphil publient des récits, des essais et des livres illustrés. Elles collaborent avec de nombreuses institutions, notamment avec des musées en vue de publier des catalogues d’exposition et des livres illustrés. Ces ouvrages sont généralement en lien avec l’histoire, la culture et le patrimoine de la Suisse.
Les Éditions Alphil-Presses universitaires suisses publient des ouvrages de sciences humaines et sociales, tels que synthèses, essais, monographies, actes de colloque, éditions de sources, mélanges, thèses, mémoires de master et revues. L'histoire a constitué le point fort de la maison d'édition à ses débuts, mais au fur et à mesure, son champ de publications s'est élargi à l'histoire de l'art, à la géographie, aux sciences sociales et politiques ainsi qu'à l'analyse littéraire.
La majorité des ouvrages sont rédigés en français, mais nous publions aussi en anglais et en allemand.
Les Éditions Livreo-Alphil publient des essais, des récits, des livres de synthèse et une collection de livres de poche. Ces livres s’adressent un large lectorat.
BMR
Cabédita
Caraibeditions
Le Temps Présent
1937 – 1940 : fondation
Août 1937 : le journal dominicain Sept, créé en 1934, dont le sous-titre est « l’hebdomadaire du temps présent », est condamné par le Vatican suite à la parution de deux articles : un entretien avec Léon Blum et une critique de Franco.
En réaction à cette interdiction, François MAURIAC et Jacques MARITAIN obtiennent de l’épiscopat français l’autorisation de faire paraître un hebdomadaire dirigé par des laïcs : Temps Présent.
5 novembre 1937 : premier numéro de Temps Présent, dont le rédacteur en chef est Stanislas Fumet.
On trouvera, parmi les signatures importantes :
Hubert BEUVE-MÉRY, le père Marie-Dominique CHENU, DANIEL-ROPS, Joseph FOLLIET, Stanislas FUMET, Georges HOURDIN, Gabriel MARCEL, Jacques MARITAIN, Louis MASSIGNON, René SCHWOB
François MAURIAC publie chaque semaine un « billet » en première page.
Si la ligne éditoriale est hostile au communisme et à la Russie soviétique, la dénonciation du nazisme et du fascisme est plus vigoureuse encore. Dans son autobiographie Histoire de Dieu dans ma vie, Stanislas FUMET écrit à ce propos :
« Personnellement, je n’assimilais pas l’idéal communiste à l’idéal fasciste, et surtout à l’idéal national-socialiste, pour ce que, dans le communisme, s’il se trompe sur la notion de l’âme humaine qu’il reste incapable de connaître, je vois un but à atteindre, qui est un idéal de justice, tandis que dans les totalitarismes nazi et fasciste il ne s’agit que d’un idéal d’injustice. »
Le tirage moyen du journal est de 30 000 exemplaires.
1940 – 1944 : Résistance
12 Avril 1940 : publication d’un article du colonel Charles DE GAULLE, « La guerre des engins », où ce dernier expose ses conceptions militaires, alors rejetées par l’état-major.
De GAULLE faisait partie des « Amis de Temps Présent », une association animée entre autres par Maurice SCHUMANN, qui soutient et diffuse le journal, et constituera un vivier de recrues pour la Résistance.
14 juin 1940 : le journal cesse de paraître.
20 décembre 1940 : À Lyon, encouragé, entre autres, par le cardinal GERLIER et les Jésuites de Fourvière, Stanislas FUMET fait renaître Temps Présent sous le titre Temps Nouveau, définitivement interdit en août 1941. Les locaux, rue de Constantine, sont un carrefour de la Résistance. Stanislas FUMET y organise notamment la rencontre entre Henri FRENAY, chef du réseau Combat, et Pierre CHAILLET : le premier aidera le second à fonder la revue clandestine des Cahiers du Témoignage Chrétien.
À Paris, Ella SAUVAGEOT, administratrice du journal depuis sa création, s’efforce de faire survivre la société Temps Présent et ses locaux du 68 rue de Babylone, dans le 7e arrondissement. Ces derniers accueillent des réunions clandestines du Conseil National de la Résistance.
1944 – 1947 : croissance et divisions
25 août 1944 : le journal paraît à nouveau.
Le tirage monte à 60 000 exemplaires en 1944 et jusqu’à 110 000 exemplaires en 1945.
Départ de Jacques MARITAIN, nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, et de François MAURIAC, passé au Figaro. Arrivée d’Hubert BEUVE-MÉRY, nommé rédacteur en chef, avant de fonder Le Monde. Il continuera à publier une chronique de politique extérieure sous son pseudonyme Sirius.
En 1945, Temps Présent lance l’hebdomadaire la Vie Catholique Illustrée (devenu la Vie) dont il confie la direction à deux journalistes membres de sa rédaction depuis 1937, Georges HOURDIN et Joseph FOLLIET.
La ligne éditoriale se veut alors indépendante de l’Église catholique, suite à l’attitude des évêques français pendant l’Occupation. Elle prône un socialisme humaniste et le maintien de l’unité réalisée dans la Résistance, notamment avec les communistes. Mais la rédaction, partagée entre démocrates chrétiens, gaullistes et progressistes, finit par se diviser autour de cette question. C’est sans doute une des raisons de l’arrêt de sa parution.
16 mai 1947 : dernier numéro de l’hebdomadaire Temps Présent.
Depuis 1947 : mouvements et édition
1950 : le bimensuel la Quinzaine, initié par Ella SAUVAGEOT et dirigé par Jacques CHATAGNER, succède à Temps Présent.
1955 : la Quinzaine est condamnée par l’Église pour son soutien aux prêtres ouvriers. Elle décide de cesser la parution.
1955 – 1992 : plusieurs titres succèdent à la Quinzaine : le Bulletin, Lettre, Il est une foi.
Dans les années 1990, le siège de Temps Présent, demeuré au 68 rue de Babylone, accueille des mouvements en désaccord avec le repli identitaire de l’Église catholique qui a suivi les espoirs nés avec Vatican II : Nous sommes aussi l’Église (NSAE), Droits et liberté dans les Églises (DLE), Femmes et hommes en Église (FHE)… Des mouvements qui sont nés ou qui ont pris de l’ampleur après que l’évêque d’Évreux, Jacques GAILLOT, a été déchargé de ses fonctions en 1995.
Février 1999 : sous l’impulsion de Jacques CHATAGNER, création de la Fédération Réseaux du Parvis qui rassemble quatorze de ces mouvements et leurs déclinaisons locales (dont David et Jonathan, Plein Jour, Évreux sans frontières…), et co-édition, avec Temps Présent, de la revue les Réseaux des Parvis.
2009 : Temps Présent se lance dans l’édition de livres, au croisement des questions religieuses, politiques et sociales.