Editions B2: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Les collections B2 se proposent d'édifier un « cabinet de curiosités » architectural arpentant, dans le temps et dans l'espace, de Los Angeles à Vladivostok et de l'an mil à nos jours, une infinité d'espèces d'espaces et d'hétérotopies baroques...
Lauréate de la Mention spéciale de l'Académie d'Architecture en 2016 pour l'intégralité de son catalogue, cette « Galaxie Gutenberg » s'organise principalement autour de plusieurs constellations – dont certaines n'existent pas encore...
Les sept premières embrassent l'arc-en-ciel du spectre visible : alors que la collection Design s'intéresse à l'environnement des objets de notre quotidien, l'historiographie anachronique de la collection Fac-similé fait de l'« objet livre » un collecteur de cette odyssée.
Selon une taxinomie souple et polymorphe, la collection Actualités interroge quant à elle des items architecturaux de notre époque, tandis que la collection Territoires étend cette approche sur le temps long ou à des échelles territoriales plus vastes.
Tous ces déploiements soulevant des questions de Société, leurs débats ne manquent pas de susciter des réflexions généralistes – et parfois inattendues –, où certaines communautés plus marginales peuvent être rassemblées dans la collection Contre-cultures.
Enfin, ces premières collections interpellant une culture matérielle se propageant dans le temps et dans l'espace, la collection Patrimoine constitue finalement un centre de gravité, une étoile autour de laquelle s'organisent tous les autres microcosmes.
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https://editions-b2.com/Maisons d'éditions similaires :
Racine Lannoo
Créées en 1993, les Éditions Racine ont conquis en l’espace de quelques années une position de tête dans le secteur de l’édition en Belgique francophone. Elles comptent à leur actif plus de 1000 titres et éditent chaque année plus d’une soixantaine d’ouvrages.
Attentives à la valorisation et à la promotion du patrimoine, les Éditions Racine articulent leur catalogue autour de deux pôles principaux à savoir le « beau livre » (architecture et patrimoine, art et arts décoratifs, histoire et régions, photographie, gastronomie, nature et jardins, tourisme…) et les livres d’essais (histoire, société, politique, économie…)
Nous éditons régulièrement des ouvrages en plusieurs versions de langue ou plurilingues, notamment parfois en collaboration avec notre maison mère Lannoo.
Gisserot (Editions)
Les Éditions Gisserot ont été fondées en 1988 par le Brestois Jean-Paul Gisserot.
Né en 1938, Jean-Paul Gisserot est ingénieur de construction aéronautique de formation. Après un bref passage dans la publicité, il devient éditeur dans un premier temps en dirigeant des maisons spécialisées dans la littérature jeunesse. En 1975, il fonde les Éditions Ouest-France pour le groupe de presse rennais du même nom. Il en fera le premier éditeur en région avant de quitter le groupe en fin 1986 pour diriger le département « Éducation » de Fernand Nathan. En 1988, outre la SA Éditions Jean-Paul Gisserot, il fonde les Éditions Sud-Ouest pour le groupe de presse bordelais du même nom. Il dirigera cette maison jusqu’en 2000.
Les activités commerciales demeurent gérées par leur filiale, TéléGiss Distribution, déjà installée dans le Finistère depuis 2000. L’ensemble, comptant 10 salariés ETP aujourd’hui, en fait l’une des toutes premières entreprises d’édition de livres de la région Bretagne.
Les activités d’édition et de direction, employant trois personnes, ont été rattachées au siège des Éditions, transféré de Paris à Quintin, dans les Côtes d’Armor, en 2019.
Avec plus de 1700 titres publiés à leur actif, les Éditions Gisserot éditent des ouvrages de vulgarisation sur l’Histoire, l’Histoire de l’art, le Patrimoine culturel et la Nature. Elles proposent par ailleurs de larges collections en vie pratique (cuisine, santé, loisirs nature) et de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse (littérature et documentaires).
Nombre de leurs livres d’histoire et d’histoire de l’art sont sur la liste de lecture des étudiants des universités. Les Éditions Gisserot cherchent, tant par le prix abordable de leurs livres que par un souci d’offrir des textes de qualité (écrits par les meilleurs spécialistes des sujets traités mais à la portée du grand public), à proposer des ouvrages à la portée du plus grand nombre.
Parenthèses (Éditions)
Dans maison d’édition il y a maison. Deux architectes, ébouriffés de Buckminster Fuller, Taos ou Theotiuacan, s’obstinèrent à vouloir dire combien « des hommes ont longtemps regardé la terre autrement qu’avec des yeux dédaigneux. Ils en ont soulevé la pellicule supérieure pour édifier leurs abris et s’y insérer. » Ce fut Archi de terre. D’abord vingt-six feuilles, deux cent quatre-vingt-dix millimètres sur quatre cent vingt, reprographiés recto verso d’après des originaux de deux feuilles issus d’une IBM à boule Letter Gothie surtitrés en lettres transfert Franklin, fixées sur une carte de deux cents grammes, le tout plié et doté de deux agrafes métalliques de douze millimètres.
Vint ensuite l’odeur du plomb fondu et des bains de fixatif de l’imprimerie de la rue Sainte très exactement en face de la librairie Lire, celle-là même qui nous donnait à voir tous les Maspero [toutes deux, l’imprimerie et la librairie ont depuis longtemps disparu, l’une sous les faux billets l’autre sous les attentats]. Le premier livre était presque là. Il fallait maintenant trouver un nom à la maison-demeure qui allait l’héberger. Elle aurait pu s’appeler NO REPRODUCTION, car ces termes légaux figuraient, prêts à poncer, sur toutes les planches de Letraset. Ce sera défi plus que choix-la marque d’un attachement à la précision typographique, la dénomination de ces signes de ponctuation doublés — pour venir s’intercaler. Archi de terre, aux Éditions Parenthèses, douze mille exemplaires diffusés première ivresse d’un métier encore à découvrir. Des livres d’architecture donc, mais bien sûr des livres d’architectes, menés comme un projet — « projet éditorial » — façonnant le matériau brut pour abriter, pérenniser. Des livres considérés comme un espace de découverte à aménager, au prix d’une implication absolue dans le confinement de la page — du moindre attribut typographique à l’image choisie et traitée.
L’architecture dans tous ses états — histoire, pratique ou objets emblématiques-mais surtout architecture pour s’ouvrir au monde collection « Architectures traditionnelles » — « l’architecture traditionnelle reste l’enseigne ethnique la plus démonstrative, mais aussi, souvent, la plus menacée ». L’architecture toujours à l’écoute, à l’écoute notamment du jazz, musique de l’esclavage oublié : collection « Epistrophy » — « accompagnements du jazz, de ses éclats, ses inassurances, ses colères, dans une passion cherchant à susciter ou renforcer la passion de ses gestes ». L’architecture s’ouvrant à l’art, aux origines de l’art : collection « Arts témoins » — « Témoins de la perfection des gestes fondateurs. Témoins aussi des Histoires qui,toujours, alimentent l’acte créatif. Témoins de ces altérités, les documents, gravures ou photographies mis en scène et confrontés à une connaissance en devenir, révèlent les richesses des mondes qui restent à découvrir. » Des collections, des livres pour une édition sans cloisonnements, fusionnelle, aqueduc dans l’espace ouvert de la découverte : collection « Eupalinos » où se confrontent des approches toutes complémentaires-art, architecture, urbanisme, musique (jazz, musiques improvisées, cultures musicales) , histoire, société ; collection « Diasporales » pour dire que « toute authenticité est un exil ».
L’édition sans perdre conscience : le livre n’est qu’un livre.
L’édition sans oublier de lever les yeux.
Oeil d'Or (L')
Maison fondée en décembre 1999, Œil d’Or fut rapidement qualifié d’éditeur spécialisé… en coups de cœur. Des monstres et prodiges et du Discours de la licorne, d’Ambroise Paré, avec ses 120 illustrations originelles aux mémoires de la danseuse américaine Loïe Fuller, Ma vie et la danse en passant par un dictionnaire de fruits, épices et légumes agrémentés de recettes et souvenirs d’enfance (Notre Méditerranée d’entre les mères), il est en effet difficile de classer les ouvrages de L’Œil d’Or dans un seul rayon.
Furieusement éclectique, elle traite aussi bien d’architecture et d’urbanisme que de littérature – publiant des romans américains ou des essais critiques – s’intéresse aussi bien qu’aux écrits du moyen-âge qu’aux mémoires contemporaines, et plus généralement aux formes inclassables.
Avouons toute même un goût pour la littérature américaine, l’architecture et l’urbanisme et surtout pour les arts de la scène – nous sommes ainsi une des rares maisons d’éditions à avoir publié des partitions choréologiques. L’ensemble de ces ouvrages partagent une présentation à l’iconographie (très souvent des gravures) soignée et sont tous imprimés sur papier FSC, avec de l’encre végétale, chez un imprimeur bénéficiant du label imprim’vert.
B42
Les Éditions B42 publient des ouvrages qui interrogent l’environnement visuel dans lequel nous vivons, en contribuant à la constitution d’une bibliothèque d’outils de réflexion sur les pratiques du design, du design graphique, de la typographie et de la création contemporaine. Ces études croisent d’autres domaines que sont la technologie, les médias, le numérique, l’anthropologie ou les études culturelles.
B42 s’est engagé dans un travail de traduction de textes majeurs de l’histoire du design et de la typographie, et également dans la publication d’essais qui contribuent à la diffusion et au renouvellement des savoirs.
De ce travail engagé en 2008 a émergé un catalogue de livres de référence, plébiscités notamment par les enseignants, qui constituent un fonds vivant, toujours en mouvement. Ils occupent une place de choix dans les bibliothèques des designers, des graphistes, des architectes, des artistes, des étudiants et enseignants de ces domaines.
Braun Publishing
Bastian
A l’origine, spécialisées dans des ouvrages biographiques, les éditions Bastian développent aujourd’hui une ligne éditoriale généraliste. Des ouvrages mettant en avant les valeurs humaines, des livres avec un ancrage dans le réel. Certains sujets sont traités sous l’angle de l’Histoire pour mieux expliquer notre présent.
Biographies historiques (personnages, événements ou périodes), romans (comédies, policiers, historiques), documents d’actualité (témoignages, société, bien-être, géopolitique), ouvrages sur les arts (musique, patrimoine architectural, art pictural), de même qu’albums jeunesse entrent dans notre ligne éditoriale.
Même si nous accordons une place privilégiée aux histoires ayant un pied dans la réalité, nous sommes également attachés aux textes qui font rêver. Car dans la vie, le rêve joue une partition non négligeable. Et le livre à notre sens doit contribuer à l’imaginaire, à l’ouverture vers l’Autre, à la réflexion aussi.
Nos textes sont travaillés, ciselés, les illustrations allient esthétisme et pertinence, avec un objectif évident : produire des livres de qualité et donner du plaisir à vous, lecteurs, celui de vous plonger dans des histoires qui ont du sens, qui font rêver ou qui tout simplement vous font découvrir de nouveaux auteurs.
Decoopman (Éditions)
De Borée
Le Festin
Hier
Le Festin a cette année 30 ans. Du chemin a été parcouru depuis le n° 1 de septembre 1989, sous-titré « Lettres, Lieux, Vues », et imprimé à quelque 1 000 exemplaires. La première page annonçait déjà en substance les grandes lignes directrices de ce que sera cette aventure éditoriale : ne pas aborder les patrimoines et la création en Nouvelle-Aquitaine sous un angle académique, mais selon une approche décomplexée et généreuse. Élevé au rang de doctrine, ce principe restera toujours le credo du Festin.
« L’Esprit Festin »
Il fallait redynamiser l’image vieillotte que véhiculait encore le patrimoine, en restituant la connaissance et en la rendant intelligible et attractive à tous, en défendant une vision plus prospective que nostalgique, plus régionale que régionaliste, plus familière qu’élitiste.
De fait, en tant qu’objet, la revue se présente à mi-chemin entre le livre et le magazine. Quant à son contenu, il associe des recherches scientifiques, inédites et documentées, à une démarche de vulgarisation. Partis pris, coups de cœur constituent le ferment de ce que l’on pourrait appeler « l’esprit Festin », autant éloigné du bulletin de société savante que du fanzine touristique. Un soin tout particulier est apporté aux images (recherches iconographiques ou actualité des reportages), car elles aiguillonnent la curiosité du lecteur. Elles éclairent, au même titre que la mise en page, le contenu rédactionnel, le soulignent en même temps qu’elle le divertit, afin qu’il n’y ait aucun hiatus entre le fond et la forme.
Enfin, le terrain d’action du Festin s'étend à toute la région Nouvelle-Aquitaine afin de proposer une lecture transversale du territoire. S’il existe une identité culturelle régionale, elle réside dans cet espace sensible où chaque site, chaque œuvre, chaque territoire est support d’interprétations, de correspondances et d’échanges. C’est aussi la diversité de la Nouvelle-Aquitaine qui fait la force de la revue. Réalisé par des amateurs passionnés pour d'autres passionnés, Le Festin se met au service de la connaissance, de l’expérience, de la découverte et du plaisir.
Aujourd’hui
En 2019, Le Festin fête ses 30 ans. Entre temps, il a tenté d’évoluer et d’améliorer par petites touches son propos rédactionnel et visuel. D’abord semestriel, puis trimestriel (à partir de 2002), il s’est imposé comme un rendez-vous désormais attendu pour les lecteurs. Il comptabilise aujourd’hui un catalogue de 109 numéros (dont beaucoup sont épuisés), auquel s’ajoute une trentaine de hors-série thématiques. Parallèlement, la maison d’édition propose chaque année une vingtaine de nouveaux titres (littérature, catalogue d’exposition, livres d’art, essais) qui viennent ainsi compléter le fonds culturel et patrimonial régional. Pour la seule revue, les plus de 10 000 pages qu’elle totalise depuis ses débuts en font un sommaire encyclopédique unique pour la Nouvelle-Aquitaine. Ce sont quelque 10 000 exemplaires et 2500 abonnements qui sont diffusés chaque trimestre dans plus de 600 points de vente.
Avec le temps, Le Festin a ainsi inventé son propre modèle économique, sans y perdre son âme ni ses ambitions. Loin de là, la grande aventure demeure intacte, l’équipe rédactionnelle et l'équipe commerciale composées de 15 salariés s’impliquent aujourd’hui dans cette profusion d’ouvrages avec toujours la même passion.