Petit Véhicule: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Les éditions du Petit Véhicule, animées par Luc Vidal, Stéphane Beau et Olivier Delettre avec la complicité de Thierry Picquet, Pierrick Hamelin, Yves Moulet, Philippe Dossal, Jean Petit, Nicolas Désiré Frisque, Nicolas Geffroy et quelques amis de bonne volonté, proposent des livres reliés à la manière chinoise.
Les éditions font depuis plusieurs lustres la part belle à la poésie, aux romans, aux essais et à la chanson. Elles développent également une politique de revues : Cahiers d’études des poètes de l’école de Rochefort ; Cahiers d’études Léo Ferré ; Cahiers Jules Paressant ; Incognita (remplaçant Signes), l’Almanach et la dernière venue Chiendents.
Notre but est d’œuvrer pour le fond d’une culture, pour une permanence de la vie, de l’esprit, en empruntant les sentiers de la création ouverte à toutes et à tous.
L’esprit du travail entrepris par notre maison d’édition associative (loi 1901), est celui des correspondances baudelairiennes. Les arts, dans leur diversité, se répondent, s’épaulent, se confondent, se séparent pour retrouver leur source originelle.
Contact
Site Web
https://lepetitvehicule.com/Adresse
150, Boulevard des Poilus, 44300 Nantes FranceMaisons d'éditions similaires :
Zoé éditions
Aujourd’hui, le catalogue des éditions Zoé compte plus de 900 titres (dont plus de 150 disponibles aussi en numérique) d’écrivains de Suisse, d’Afrique et d’ailleurs. Parmi eux, Walser, Bouvier, Cendrars, Kristof, Reymont, mais aussi de nombreuses voix contemporaines en français ou traduites, qui disent toutes l’universel sur un ton farouchement personnel.
Comment caractériser le catalogue Zoé, fondé par Marlyse Pietri, dont le premier livre De la misère en milieu étudiant, est paru en 1975 ? Une intense attention au presque rien et à l’ordinaire qui permet la nuance, l’alliage du sombre et du lumineux. Nos auteurs entretiennent un rapport organique entre l’écriture et leur imaginaire, ils déchiffrent le monde et nous éclairent sur sa complexité et ses paradoxes.
Caroline Coutau
Autrement (Editions)
Murano Publishing
Deuxième époque éditions
Salvator
Goater (Editions)
Créées en 2009, les Éditions Goater sont issues du café-librairie Le Papier Timbré (39, rue de Dinan 35000 Rennes) et est une marque de la SARL Le Papier Timbré. Cet ensemble forme l’un des rares voire unique café-éditeur de Bretagne et de France. Le fondateur, Jean-Marie Goater, a une longue expérience dans la librairie et l’édition.
Il a travaillé pour les principales enseignes de Rennes (Nourritures terrestres, Coop Breizh, Virgin) et a été pendant 4 ans, responsable commercial aux éditions Apogée. Il est aussi le fondateur de deux cafés-librairies sur Rennes et engagé dans la fédération des cafés-librairies de Bretagne.
Il préside la toute jeune association des éditeurs de Rennes, La Rennaise d’édition et intervient régulièrement auprès des lycéens ou étudiants pour présenter son métier et ses passions. Les Éditions Goater sont disponibles dans les principales librairies de Bretagne et de France par le biais de ses deux diffuseurs : Coop Breizh depuis juillet 2013 pour la Bretagne et Hobo diffusion/Makassar Distribution pour la France, la Suisse et la Belgique depuis novembre 2014. Notre maison fait imprimer ses livres tous à compte d’éditeur en France, généralement en Bretagne ou dans l’Ouest.
Cette démarche écologique et économique garantie à nos livres une éthique irréprochable. Éditeur responsable, nos papiers sont recyclés ou FSC, nos imprimeurs Imprim’vert, et nos encres végétales. En tant qu’éditeur, nous sommes adhérents au galléco, monnaie solidaire et complémentaire d’Ille et Vilaine.
Esneval Editions
Corti (Editions José)
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.