Félin (Éditions du): contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Le Félin est une maison d'édition indépendante, fondée à Paris en 1981. Après avoir longtemps été généraliste, sciences humaines, littérature, beaux-livres, elle compte plus de 600 titres à son catalogue.
En 2020 les éditions du Félin, sous l'impulsion de leur nouveau directeur Stéphane Goulhot, se spécialisent en histoire.
La maison sort environ 10 titres par an, pour moitié dans la collection "Histoire & sociétés" et pour l'autre dans les collections "Résistance" et "Résistance poche".
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http://www.editionsdufelin.com/Téléphone
0144831130Adresse
7 rue du Faubourg-Poissonnière, 75009 Paris FranceSite Web
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Ellipses Marketing
EME Editions
Academia et EME sont des maisons d'édition spécialisées en sciences humaines. Leurs éditions offrent un grand choix de collections universitaires, la plupart dirigées par des directeurs de collection externes et renommés. Leurs catalogues sont destinés à un public varié : professionnels, enseignants, chercheurs, étudiants et passionnés du savoir.
Créées en 1987 et basées à Louvain-la-Neuve, au cœur de la cité universitaire, les éditions Academia ont construit leur catalogue avec l'ambition d'être un laboratoire d'idées, un diffuseur du savoir et un éditeur ouvert sur un monde en permanente évolution. Elles ont été consolidées par le groupe L'Harmattan en 2011. De nouveaux auteurs sont venus enrichir le catalogue, et de nouvelles collections ont été créées. Certaines ont été repensées afin de mieux correspondre aux attentes des lecteurs. Dans cette dynamique de développement, les éditions Academia ont ouvert leur catalogue à la littérature en créant différentes collections de textes fictionnels (recueils de nouvelles, romans, récits de vie…) et non-fictionnels (témoignages)
Les éditions EME (Éditions Modulaires Européennes) ont été créées en 2000 et ont intégré le groupe L'Harmattan en 2015. Maison d'édition spécialisée dans les matières universitaires et la communication de textes relatifs aux sciences de l'homme, elle a construit son catalogue autour de collections sociologiques, didactiques, philosophiques, franc-maçonniques...
Dispute (La)
Les éditions La Dispute ont démarré leur activité en 1997, exprimant la volonté de leurs fondateurs, anciens salariés des Éditions sociales et de Messidor, de prolonger, d’accompagner et de promouvoir le renouvellement de connaissances critiques sur l’humain et la société.
Le pari des éditions La Dispute est de rendre aux hommes et aux femmes ce que les chercheurs (universitaires ou praticiens) disent d’eux et du monde dans lequel ils vivent, dans une perspective d’émancipation individuelle, sociale et politique. Elles défendent l’idée que comprendre le monde humain, les sociétés, les individualités qui les construisent, persister dans la logique de l’écrit, des sciences humaines et sociales, de la philosophie et de la critique raisonnée, valoriser des formes diverses, académiques ou pratiques, de savoirs et les partager, regarder le débat comme un instrument de connaissance et d’action peut contribuer à lutter contre toutes les dominations et à construire un monde meilleur.
En proposant de mettre à la disposition du plus grand nombre les savoirs et les pratiques engagés dans la transformation de la société, en tenant ferme sur la rigueur intellectuelle tout en rejetant les sectarismes académiques ou partisans, les éditions La Dispute défendent ainsi les convictions et les engagements de ses salariés, de ses auteurs, mais aussi de ses bénévoles ainsi que de ses réseaux de lecteurs, de libraires et d’amis.

Equateurs (Editions des)
Calmann-Lévy

Gallimard

City Editions
Imago
Imago, comme image, imaginaire… Marie-Jeanne et Thierry Auzas fondent, en 1977, les Éditions Imago.
Avec une vingtaine de titres par an, la maison compte aujourd'hui à son catalogue plus de trois cents titres. Privilégiant le croisement des disciplines, Imago publie des ouvrages de référence — faits de société, ethnologie, histoire, psychanalyse, critique littéraire — destinés à l'« honnête homme », au large public cultivé, avec une prédilection toujours vive pour les sujets insolites, curieux et rares…
First
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Modalité d'envois
Nous préférons recevoir vos manuscrits par courriel, c'est moins cher et ça peut sauver une forêt !
Nous acceptons quand même les tirages papier mais nous ne renvoyons pas les manuscrits (cependant, nous les recyclons !).
Enfin, nous publions désormais uniquement des ouvrages liés à l'histoire. Pour la fiction, la jeunesse ou les livres sur les chats, il est préférable de vous adresser à un éditeur dont c'est la spécialité.