Annuaire d' éditeur / ACR éditions
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ACR éditions

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1983
Depuis sa fondation en 1983, ACR Edition publie des livres d'Art et des Beaux Livres de haut de gamme sur des thèmes divers, pour la plupart originaux. Née d'une réelle passion pour l'édition et d'un profond souci de dialogue, ACR a été parmi les premiers à l'écoute du métissage culturel. Sa collection sur la peinture orientaliste, qui compte 16 volumes, jouit d'une réputation internationale et les nombreux titres consacrés au Maroc restent inégalés sur le marché. Les monographies et les catalogues raisonnés font référence en la matière. La collection "PocheCouleur", par sa qualité et son prix, met le Livre d'Art à la portée de tous.

Contact

editorial@acr-edition.com

Téléphone

0663157889

Maisons d'éditions similaires :

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Artémis

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1998

Créées en 1998, les éditions Artémis se sont spécialisées dans les livres illustrés traitant de nature, de jardinage, de cuisine, d’animaux domestiques, d’arts créatifs et de bien-être.

Nous présentons des ouvrages de qualité riches en informations et illustrations, qui s’articulent autour de trois axes : découvrir, comprendre et réaliser.

Nos livres pratiques proposent la plupart du temps des pas-à-pas répondant aux tendances modernes du "do it yourself".

Nos calendriers et agendas thématiques s'adressent aux passionnés de jardinage, chasse et pêche ou équitation.

Pour la santé, l'art thérapie et le bien-être, les meilleurs spécialistes participent à l'élaboration des ouvrages.

Dans nos collections cuisine et loisirs créatifs, la tradition et la modernité sont complémentaires. Ainsi, la cuisine traditionnelle de nos grands-mères côtoie la cuisine "street food", quand le tricot fréquente l'art du jardin paysager.

La vie pratique n'est pas oubliée dans notre offre, les livres de trucs et astuces demeurant une valeur sûre. 

Enfin, nos Beaux-Livres photos illustrent des thématiques fortes de notre catalogue: cuisine de chefs, encyclopédies des animaux, objets cultes, etc.

La logistique des Editions Artémis est assurée par Cartothèque-logistique : toutes les informations, solutions de stockage et entrepôt directement sur le site cartotheque-logistique.com

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Delpire Editeur

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1951
80 livres au catalogue dont 5 publiés par an

Depuis 1951, Delpire Éditeur publie des ouvrages de grande qualité consacrés essentiellement à la photographie.

Après avoir, de manière pionnière, publié les œuvres de William Klein, Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud ou Robert Frank, la maison a creusé le sillon d’artistes devenus incontournables comme Josef Koudelka, Sarah Moon ou Michel Vanden Eeckhoudt, et plus récemment Daido Moriyama.

Aujourd’hui riche de plus de soixante titres, l’équipe continue de mettre son exigence, son savoir-faire et sa passion au service des artistes. Chaque livre est un objet unique, conçu pour faire rayonner une œuvre et l’inscrire dans nos vies. Au-delà des sensibilités, des regards, des écritures et, sans exclusion de styles ou de genres, l’ambition de Delpire Éditeur demeure inchangée : créer des livres comme autant d’ouvertures sur le monde qui nous entoure comme sur notre monde intérieur. Depuis 2012, Delpire Éditeur a rejoint le pôle photographique du groupe Libella qui rassemble les éditions Photosynthèses et la galerie Folia.

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Arènes (Éditions Les)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1997
350 livres au catalogue dont 50 publiés par an
Créée en 1997, cette maison d'édition indépendante publie chaque année 25 titres de non-fiction : des documents d'actualité, des livres de psychologie, de l'histoire, des biographies, des romans graphiques et des albums illustrés. Nous publions de tout, mais peu et jamais par hasard. Chaque livre est une aventure, chaque livre doit avoir un sens et sa raison d'être.
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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Mamaéditions

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 2000
50 livres au catalogue dont 7 publiés par an
Fondé par Tigrane Hadengue et Michka Seeliger-Chatelain en 2000, Mama Éditions publie en sciences humaines des ouvrages d'exception en français et en langues étrangères, réunissant des auteurs de renommée internationale. Les cinquante titres édités ont cumulé plus de 280 000 exemplaires vendus.
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Stock

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1708
1050 livres au catalogue dont 85 publiés par an
Depuis sa création en 1708, Stock s'est imposé sur le marché littéraire français. La Collection "Bleue" est réputée pour ses romans de qualité valorisant aussi bien des auteurs de renom, tels que Philippe Claudel ou Nina Bouraoui, que de nouveaux talents. Ces dernières années, Stock a cherché à développer la publication d'ouvrages de non-fiction à travers différentes collections : "Un Ordre d'idées" est consacré à l'histoire, la sociologie et l'ethnologie, "Essais" perpétue une longue tradition de philosophes  et "L'Autre pensée" publie des penseurs  singuliers. "La Cosmopolite", qui compte un grand nombre de Prix Nobel, est depuis le début du 20
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Honoré Champion

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1874
150 publiés par an
Depuis 1874, les Éditions Honoré Champion sont spécialisées dans l’édition d’érudition en sciences humaines. Leur catalogue complet, qui retrace plus de 130 ans de recherche universitaire francophone, contient plus de dix mille titres dont nombre ont fait date dans leur domaine et demeurent des références irremplaçables. Ces vingt dernières années, les Éditions Champion ont considérablement développé leurs champs d’activité et sont devenues l’un des premiers éditeurs d’érudition francophone en sciences humaines avec environ 150 titres par an.
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Le Temps Présent

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1937

1937 – 1940 : fondation

Août 1937 : le journal dominicain Sept, créé en 1934, dont le sous-titre est « l’hebdomadaire du temps présent », est condamné par le Vatican suite à la parution de deux articles : un entretien avec Léon Blum et une critique de Franco.
En réaction à cette interdiction, François MAURIAC et Jacques MARITAIN obtiennent de l’épiscopat français l’autorisation de faire paraître un hebdomadaire dirigé par des laïcs : Temps Présent.

5 novembre 1937 : premier numéro de Temps Présent, dont le rédacteur en chef est Stanislas Fumet.

On trouvera, parmi les signatures importantes :
Hubert BEUVE-MÉRY, le père Marie-Dominique CHENU, DANIEL-ROPS, Joseph FOLLIET, Stanislas FUMET, Georges HOURDIN, Gabriel MARCEL, Jacques MARITAIN, Louis MASSIGNON, René SCHWOB
François MAURIAC publie chaque semaine un « billet » en première page.

Si la ligne éditoriale est hostile au communisme et à la Russie soviétique, la dénonciation du nazisme et du fascisme est plus vigoureuse encore. Dans son autobiographie Histoire de Dieu dans ma vie, Stanislas FUMET écrit à ce propos :
« Personnellement, je n’assimilais pas l’idéal communiste à l’idéal fasciste, et surtout à l’idéal national-socialiste, pour ce que, dans le communisme, s’il se trompe sur la notion de l’âme humaine qu’il reste incapable de connaître, je vois un but à atteindre, qui est un idéal de justice, tandis que dans les totalitarismes nazi et fasciste il ne s’agit que d’un idéal d’injustice. »
Le tirage moyen du journal est de 30 000 exemplaires.

1940 – 1944 : Résistance

12 Avril 1940 : publication d’un article du colonel Charles DE GAULLE, « La guerre des engins », où ce dernier expose ses conceptions militaires, alors rejetées par l’état-major.
De GAULLE faisait partie des « Amis de Temps Présent », une association animée entre autres par Maurice SCHUMANN, qui soutient et diffuse le journal, et constituera un vivier de recrues pour la Résistance.

14 juin 1940 : le journal cesse de paraître.

20 décembre 1940 : À Lyon, encouragé, entre autres, par le cardinal GERLIER et les Jésuites de Fourvière, Stanislas FUMET fait renaître Temps Présent sous le titre Temps Nouveau, définitivement interdit en août 1941. Les locaux, rue de Constantine, sont un carrefour de la Résistance. Stanislas FUMET y organise notamment la rencontre entre Henri FRENAY, chef du réseau Combat, et Pierre CHAILLET : le premier aidera le second à fonder la revue clandestine des Cahiers du Témoignage Chrétien.

À Paris, Ella SAUVAGEOT, administratrice du journal depuis sa création, s’efforce de faire survivre la société Temps Présent et ses locaux du 68 rue de Babylone, dans le 7e arrondissement. Ces derniers accueillent des réunions clandestines du Conseil National de la Résistance.

1944 – 1947 : croissance et divisions

25 août 1944 : le journal paraît à nouveau.
Le tirage monte à 60 000 exemplaires en 1944 et jusqu’à 110 000 exemplaires en 1945.

Départ de Jacques MARITAIN, nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, et de François MAURIAC, passé au Figaro. Arrivée d’Hubert BEUVE-MÉRY, nommé rédacteur en chef, avant de fonder Le Monde. Il continuera à publier une chronique de politique extérieure sous son pseudonyme Sirius.

En 1945, Temps Présent lance l’hebdomadaire la Vie Catholique Illustrée (devenu la Vie) dont il confie la direction à deux journalistes membres de sa rédaction depuis 1937, Georges HOURDIN et Joseph FOLLIET.
La ligne éditoriale se veut alors indépendante de l’Église catholique, suite à l’attitude des évêques français pendant l’Occupation. Elle prône un socialisme humaniste et le maintien de l’unité réalisée dans la Résistance, notamment avec les communistes. Mais la rédaction, partagée entre démocrates chrétiens, gaullistes et progressistes, finit par se diviser autour de cette question. C’est sans doute une des raisons de l’arrêt de sa parution.
16 mai 1947 : dernier numéro de l’hebdomadaire Temps Présent.

Depuis 1947 : mouvements et édition

1950 : le bimensuel la Quinzaine, initié par Ella SAUVAGEOT et dirigé par Jacques CHATAGNER, succède à Temps Présent.
1955 : la Quinzaine est condamnée par l’Église pour son soutien aux prêtres ouvriers. Elle décide de cesser la parution.
1955 – 1992 : plusieurs titres succèdent à la Quinzaine : le Bulletin, Lettre, Il est une foi.

Dans les années 1990, le siège de Temps Présent, demeuré au 68 rue de Babylone, accueille des mouvements en désaccord avec le repli identitaire de l’Église catholique qui a suivi les espoirs nés avec Vatican II : Nous sommes aussi l’Église (NSAE), Droits et liberté dans les Églises (DLE), Femmes et hommes en Église (FHE)… Des mouvements qui sont nés ou qui ont pris de l’ampleur après que l’évêque d’Évreux, Jacques GAILLOT, a été déchargé de ses fonctions en 1995.

Février 1999 : sous l’impulsion de Jacques CHATAGNER, création de la Fédération Réseaux du Parvis qui rassemble quatorze de ces mouvements et leurs déclinaisons locales (dont David et Jonathan, Plein Jour, Évreux sans frontières…), et co-édition, avec Temps Présent, de la revue les Réseaux des Parvis.

2009 : Temps Présent se lance dans l’édition de livres, au croisement des questions religieuses, politiques et sociales.

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Flammarion

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1876
10000 livres au catalogue dont 380 publiés par an
Le groupe Flammarion est détenu par Madrigall, maison mère de Gallimard et troisième groupe d'édition français. Présent sur les secteurs de l'édition, diffusion, distribution et librairie, il est implanté en France, en Belgique et au Canada. Son offre éditoriale est portée par des marques reconnues : Flammarion, Flammarion Québec, Pygmalion, Aubier, Climats, GF, Champs, Étonnants Classiques, La Maison Rustique, Arthaud, Autrement, J'ai lu, Librio, Ombres noires, Casterman, Flammarion Jeunesse, Père Castor, Chan-OK, Fluide Glacial, KSTR et Sakka. Il couvre les domaines de la littérature, de l'art et du Patrimoine, de l'art de vivre et de la vie pratique, des sciences et des sciences humaines, des atlas, du parascolaire, du poche, de la BD, de la jeunesse et de l'humour.
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A Vue d'Oeil

Maison d'édition à compte d'éditeur
200 livres au catalogue dont 70 publiés par an
À vue d’œil est une maison d’édition comme les autres. Comme nos consœurs dites « Tous publics », nous aimons les livres passionnément. Et nous aimons faire partager ce goût de la littérature par des choix éditoriaux qui nous ressemblent, que nous souhaitons éclectiques, et en prise avec l’actualité littéraire. Une maison d’édition comme les autres, donc, avec juste une petite particularité : nous proposons des livres en gros caractères. Et qu’est-ce qu’un livre en gros caractères ? C’est un livre dont l’ergonomie facilite grandement la lecture, par la taille agrandie des caractères utilisés, une mise en pages très lisible, un papier antireflet, une couverture illustrée en couleurs… Une somme de détails très précis et étudiés, permettant à tous ceux et celles, nombreux et de tous âges, qui souffrent de déficits visuels variés, de renouer avec le plaisir de lire dont ils étaient trop souvent exclus. En somme, des livres simplement pensés et adaptés pour répondre à des besoins spécifiques. C’est tout.
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