Anamosa: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Anamosa se veut un espace d’expériences à la fois savant et populaire. Les ouvrages et les revues proposés relèvent de cette volonté : soigner le fond et la forme parce que la non-fiction peut être lue par tous… comme un roman.
Profondément ancré dans le monde contemporain et les questionnements multiples qu’il suscite, le projet d’anamosa est ainsi d’aborder ces derniers loin des doctrines qui cloisonnent et de l’immédiateté du discours qui peut enfermer.
Nos auteurs sont au centre de ces préoccupations : comment transmettre des savoirs pour aider à mieux comprendre les problématiques qui traversent nos sociétés, comment interroger les contradictions humaines, sans vouloir les résoudre à tout prix en ne négligeant aucunement le plaisir de l’écriture et de la lecture.
Chez les Sauks, une tribu amérindienne, anamosa signifie « tu marches avec moi ». Et c’est bien de cela qu’il s’agit : marcher ensemble, longtemps, au gré des livres, avec les auteurs, avec les libraires, avec les lecteurs.
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0662189749Adresse
12, rue de Cotte, 75012 Paris FranceSite Web
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Maisons d'éditions similaires :
Indigo & Côté femmes
Les Objectifs des éditions INDIGO & Côté-femmes :
Promouvoir l'écriture des femmes du passé et du présent en faisant découvrir des textes anciens non réédités, essentiellement écrits par des femmes et sur les femmes, et de textes traitant des rapports entre les sexes, le genre et sa naturalisation tout au long de l'histoire.
Proposer des éditions en langues française, espagnole et bilingue (français/espagnol).
A Propos (Garches)
Les Éditions À PROPOS publient des ouvrages dans le domaine de l’art, de l’histoire de l’art et du patrimoine, en faisant la part belle à l’illustration et la photographie.
Donner du sens à la création artistique et au patrimoine pour le lecteur actuel, qu’elle qu’en soit l’époque, lui permettre de mieux comprendre l’œuvre, l’image, et pourquoi pas le monde, telle est la vocation de la maison. Notre proposition éditoriale refuse de s’inscrire dans le registre du visuel pur. Le livre n’est pas pensé comme un catalogue d’images, mais offre un texte au service de l’œuvre, tout à la fois accessible et exigeant, pour dire l’essentiel simplement.
Le souhait de la maison, son ambition même : aiguiser la curiosité, parce que la curiosité est le plus beau des défauts, le sel de la vie. Et peut-être amener le lecteur non spécialiste à d’autres lectures, d’autres recherches.
Un pari difficile mais passionnant, rendu possible par des rencontres formidables avec des auteurs totalement investis.
Les Éditions À Propos ont repris fin 2016 le fonds des éditions Éclats d’encre, maison d’édition consacrée à la poésie et au théâtre, créée en 2000 par Sandrine Fay. Elle avait elle-même repris le fonds des éditions du Dé bleu lorsque son ami Louis Dubost avait cessé son activité en 2009. Si Sandrine n’est plus des nôtres, et Louis en retraite, les livres qu’ils ont publiés témoignent de la qualité de leur travail éditorial. Par admiration pour ces choix éditoriaux exigeants, mais aussi par amitié pour Sandrine et Louis, les éditions À Propos ont souhaité que vivent ces ouvrages de poètes, qu’ils continuent à être nos compagnons de vie. Ils seront présentés d’ici quelques mois sur notre site, et peuvent d’ores et déjà être commandés par les libraires.
De 2013 à 2018, les Éditions À Propos et leur responsable, Myriam Degraeve, ont participé activement à la vie de l’association Les Éditeurs Associés, et à ses diverses activités, notamment la création du festival Raccord(s), du salon du livre éponyme, ainsi que l’installation de la librairie de l’association à la suite de la librairie José Corti, 11 rue de Médicis dans le 6e arrondissement de Paris.
Glénat
Galilée
Les Éditions Galilée naissent en 1971. Dès les premières parutions, en 1973, le ton est donné, l’orientation est prise. 1973, c’est l’année de Critique du capitalisme quotidien de Michel Bosquet ; Les Figures juives de Marx d’Elisabeth de Fontenay ; Le Discours impur de Jean-Noël Vuarnet ; Camera obscura – de l’idéologie de Sarah Kofman ; Le Titre de la lettre, de Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe ; L’Archéologie du frivole de Jacques Derrida, préfaçant l’Essai sur l’origine des connaissances humaines de Condillac. Moins d’une année plus tard, Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe et Sarah Kofman créent la collection « La philosophie en effet » que Jacques Derrida inaugure par la publication de Glas, aventure éditoriale aussi bien que graphique, littéraire et philosophique : mise en effet du questionnement philosophique, non pas pour lui-même, mais tel qu’au monde et tel qu’en l’autre, la pensée le met au travail. C’est dans cette même collection que Sarah Kofman fera paraître peu après Quatre romans analytiques (1974).
Dans le même moment, sur les mêmes modes, tandis que la maison édite les revues Digraph et Chorus, se déploie le questionnement esthétique avec la parution de Marcel Duchamp ou le grand fictif de Jean Clair (1975) ; L’Invention du corps chrétien de Jean-Louis Schefer ; suivi par Détruire la peinture de Louis Marin et Les Transformateurs Duchamp de Jean-François Lyotard. Ce dernier fait ainsi son entrée dans la maison d’édition qui, jusqu’à sa disparition en 1998, publiera l’essentiel de son œuvre.
La rencontre avec les artistes, le travail dans et par le livre avec les créateurs, axe essentiel de la politique éditoriale, seront inaugurés par Wifredo Lam avec l’ouvrage intitulé sobrement Dessins dont il fera la couverture (1975).
Le champ littéraire, essentiel lui aussi, est ouvert par Georges Perec avec son si fameux Espèces d’espaces (1974) bientôt suivi d’Alphabets, illustré de dessins de Dado (1976).
Au croisement de l’art et de la littérature, c’est l’édition de Farce de Jean-Marie Touratier avec une couverture originale de Christian Boltanski et un tiré à part où une fenêtre ouverture à même le livre insère un sucre taillé par Boltanski dans une cage grillagée (1979).
À la fin des années 1970, de nouveaux auteurs rejoignent la maison d’édition à laquelle ils vont donner année après année la part la plus importante de leur œuvre : André Gorz, Fondements pour une morale, Paul Virilio, Vitesse et politique Jean Baudrillard, Oublier Foucault (1977), suivi de De la séduction (1980) ;
En près de cinquante ans, ces orientations n’ont cessé de se renforcer avec des artistes tels que Valerio Adami, Pierre Alechinsky, Karel Appel, Paul Jenkins, François Rouan, Simon Hantaï, Antoni Tàpies, Vladimir Velickovic, Ernest Pignon-Ernest, Raymond Mason, Philippe Cognée, Gérard Titus-Carmel… ; et des auteurs comme Christine Buci-Glucksmann, Jacques Rancière, Étienne Balibar, Hélène Cixous, Yves Bonnefoy, Michel Onfray, Pascal Quignard, Bernard Stiegler, Philippe Bonnefis…
Aux interrogations de la pensée s’associent les questions du texte, de la langue, des pratiques de l’art, la permanente recherche de l’acuité pour ce qui met les enjeux de l’homme et du monde en question, ou comme l’aurait dit Derrida : en effets.
Atelier galerie éditions
ateliergaleriéditions ne se contente pas d’éditer, elle accompagne les auteurs et propose des mises en pages qui sauront mettre en valeur l’ouvrage tout en captivant le lecteur.
Nous réalisons également des livres d’artistes, numérotés, signés, fait d’une manière artisanale, entièrement à la main, diffusés par des galeries, des salons ou chez les plasticiens eux-mêmes, là où les collectionneurs et les bibliophiles recherchent une signature, une estampe ou des éditions limitées d’ouvrages.
Une œuvre d’art originale ne veut pas forcément dire œuvre unique : la sculpture, l’estampe, la photographie, éditée, tirée à plusieurs exemplaires reste une œuvre originale.
C’est sous le contrôle de l’artiste que vont être travaillées et éditées les estampes numériques en tirage limité, numérotées et signées. Celles-ci sont réalisées avec des encres pigmentées haute résistance, sur papier sans acide pour une meilleure conservation dans le temps.
Don Quichotte
Hachette Pratique
Cerf
Oeil d'Or (L')
Maison fondée en décembre 1999, Œil d’Or fut rapidement qualifié d’éditeur spécialisé… en coups de cœur. Des monstres et prodiges et du Discours de la licorne, d’Ambroise Paré, avec ses 120 illustrations originelles aux mémoires de la danseuse américaine Loïe Fuller, Ma vie et la danse en passant par un dictionnaire de fruits, épices et légumes agrémentés de recettes et souvenirs d’enfance (Notre Méditerranée d’entre les mères), il est en effet difficile de classer les ouvrages de L’Œil d’Or dans un seul rayon.
Furieusement éclectique, elle traite aussi bien d’architecture et d’urbanisme que de littérature – publiant des romans américains ou des essais critiques – s’intéresse aussi bien qu’aux écrits du moyen-âge qu’aux mémoires contemporaines, et plus généralement aux formes inclassables.
Avouons toute même un goût pour la littérature américaine, l’architecture et l’urbanisme et surtout pour les arts de la scène – nous sommes ainsi une des rares maisons d’éditions à avoir publié des partitions choréologiques. L’ensemble de ces ouvrages partagent une présentation à l’iconographie (très souvent des gravures) soignée et sont tous imprimés sur papier FSC, avec de l’encre végétale, chez un imprimeur bénéficiant du label imprim’vert.
Au Diable Vauvert
Créées à l’aube de l’an 2000 en Camargue gardoise, sur un modèle éditorial et une curiosité inspirés par Paul Ochakovski-Laurens, les éditions Au diable vauvert ont d’abord pour ambition de désenclaver les genres et faire reconnaître de nouvelles voix d’écrivains émergeant des pop-cultures, alors tout juste publiés en poche, comme Gaiman, Ayerdhal, Bordage, Morrow, Brite, Butler. S’étant fixé pour autre mission de défendre de jeunes français impertinents comme Nicolas Rey, Régis de Sà Moreira et Thomas Gunzig, sans oublier des précurseurs visionnaires comme Gibson et l’OVNI David Foster Wallace, acquis dès la création, les éditions Au diable vauvert revendiquent avec fierté depuis Jehan Rictus des voix faisant matériau littéraire du réel et de la langue vivante, en rupture avec tout académisme de style, ironiques, transfictionnelles et littérairement queer.
Bien vite les grands Welsh, Coupland et Dan O’Brien ont rejoint une maison créée pour les défendre au mieux, tout comme les nouvelles stars de l’imaginaire Bacigalupi et VanderMeer, les découvertes Hervier, Blanc-Gras, Monnery, Titiou Lecoq ou les poètes Felix Jousserand et Oxmo Puccino.
Contre vents et marais la maison a su, dans un secteur de plus en plus centralisé et concentré, poursuivre sans jamais rompre une politique unique au service de ses auteurs, faite de traductions énormes, de folies éditoriales, de succès et de rencontres qui furent autant d’aventures fondatrices, de Coralie Trinh Thi, Simon Casas, Wendy Delorme ou Nikki Gemmell à Jean-Paul Didierlaurent, et de Patrick Dewdney au succès de Juan Branco, parmi tant d’autres. Cette année de nos vingt ans, qui coïncidera justement avec celle du centenaire de Bukowski, rebelle symbole de jeunesse éternelle, devrait s’annoncer comme la plus riche en nouvelles voix et coups de théâtre, poésie comprise !
Allez au Diable, goûter ses libertés et ses irrévérences !