Le Passager Clandestin: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Le passager clandestin publie des textes de critique sociale qui se rapportent notamment à l’écologie, à la décroissance, à la désobéissance civile... Nous ne croyons pas à un quelconque ordre immuable de la société. Nous dénonçons chaque fois qu’il est possible les fondements idéologiques d’un système qui se donne pour « naturel » et auquel il n'y aurait d'autre issue que de s'adapter. Le choix de l’édition indépendante, dont on sait qu’elle doit constamment lutter pour survivre, constitue, en soi, une prise de position. Cette indépendance est à la fois une condition et l’un des buts de notre activité. Elle repose sur un ensemble de pratiques et d’échanges peu formalisés, en prise directe avec les lieux et les gens.
Le passager clandestin aborde souvent des sujets réputés graves, mais nous n’avons aucun goût pour le dogmatisme et les « passions tristes ». Nos livres se veulent honnêtes, rigoureux ; ils exigent parfois un effort pour déplacer le regard. Mais notre activité se nourrit aussi de l’imagination, de la joie et de l’humour, sans lesquels ce monde ne serait décidément pas habitable.
Outre la réédition de textes anciens, nous avons publié récemment le Petit livre noir des grands projets inutiles ; un essai consacré à l’Utopie du logiciel libre ; le Rapport Brazza, document historique inédit à ce jour sur les dégâts du colonialisme français au Congo au début du XXe siècle. Nous avons a également créé deux nouvelles collections en 2013 : une collection de science-fiction, « Dyschroniques », série de textes d’anticipation écrits vers le milieu du XXe siècle par des auteurs renommés dans le genre ; et la collection les « Précurseurs de la décroissance » dirigée par Serge Latouche.
Contact
Site Web
http://www.lepassagerclandestin.fr/Adresse
1, rue de l'Eglise, 72240 Neuvy en Champagne FranceSite Web
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1, rue de l'Eglise, 72240 Neuvy en Champagne FranceDépôt de manuscrits
Par voie postale:
M. Dominique Bellec, Le passager clandestin61 rue Sébastien Gryphe
69007 Lyon
France
Maisons d'éditions similaires :
Almora
La Musardine
Notre histoire
Aux origines de la Musardine, il y a Média 1000, label de littérature érotique exploité depuis 1980 par Hachette. En 1995, Claude Bard quitte le groupe et décide d’exploiter Média 1000 en créant sa propre maison d’édition. Ainsi naît la Musardine, qui étoffera rapidement son catalogue en l’ouvrant à toutes les formes littéraires.
Nos métiers
La librairie la Musardine (122 rue du Chemin Vert à Paris) est créée en même temps que la maison d’édition éponyme, en 1996, et propose l’essentiel de la production érotique disponible en France : fiction, essais, BD, beaux-livres, revues spécialisées et autres raretés font rapidement la réputation de la boutique, en parallèle de laquelle se développe un système de ventes par correspondance efficace et performant.
Nos livres
Côté édition, La Musardine célèbre l’érotisme, la sexualité et l’amour sous toutes les formes du livre : la littérature, d’Esparbec à Octavie Delvaux, avec nos différents labels et collections de fiction (« Lectures amoureuses de Jean-Jacques Pauvert », « Osez 20 histoires », les romans Média 1000 et Sabine Fournier), les guides sexos avec l’incontournable collection « Osez », les essais de « L’Attrape Corps » et autres documents sur la sexualité d’aujourd’hui, sans oublier la BD sous le label Dynamite … Chaque année La Musardine et ses différents labels publient une cinquantaine d’ouvrages.
Nos valeurs
La Musardine assume sans complexe une politique éditoriale frondeuse et militante. Convaincu que l’évolution des mœurs passe aussi par le livre, elle porte sans rougir le flambeau de la sexualité libre et décomplexée sans craindre de se heurter aux cerbères de la morale et de la bienpensance. De la pédagogie coquine des guides « Osez » aux pamphlets engagés en passant par les brûlots pornographiques aptes à choquer le bourgeois, La Musardine et ses auteurs mènent le combat sur tous les fronts !
L'Age d'Homme (Editions)
La maison d'édition L'Age d'Homme est fondée en 1966 à Lausanne par Vladimir Dimitrijevic. C'est sans doute à L'Age d'Homme, forte aujourd'hui de 4000 titres, que nous devons de ne plus réduire la littérature russe aux seuls noms de Dostoïevski , de Tolstoï ou de Gorki. Grâce à la collection «Classiques Slaves», les lecteurs ont pu découvrir les œuvres majeures du symbolisme russe, celle d'André Biely (Pétersbourg,
La Colombe d'Argent, Kotik Letaiev), d'Ossip Mandelstam, d'Alexandre Blok ; des auteurs aussi considérables que les polonais Witkiewicz ou Ladislas Reymont ; les écrits esthétiques de Malévitch, les essais et les romans de Zamiatine, de Leskov ou de Boris Pilniak. De Ivo Andritch et Dobritsa Tchossitch aux chefs-d'œuvre d'Alexandre Zinoviev, la collection «Classiques Slaves» qui compte aujourd'hui plus de 500 titres, a permis de faire connaître un immense patrimoine littéraire que le «réalisme-socialiste» n'avait pas réussi à étouffer.
Cerisier
« Quand c’est arrivé, il y avait presque dix ans que nous faisions du théâtre-action, au Théâtre des Rues. Cela veut dire que nous écrivons collectivement nos textes. Nous écrivons aussi, avant qu’elles les jouent, avec des personnes pas du tout habilitées à le faire : des ouvrières, des féministes, des jeunes, des immigrés, des syndicalistes, des chômeurs, des étudiants.
En 1985, nous avions la conviction (peut-être s’est-on trompé, mais tant mieux) que ces textes ne trouveraient aucun éditeur alors que nous voulions - avant de, peut-être, céder la place - laisser une trace.
Les Editions du Cerisier sont nées ainsi, et l’esprit qui les hante ne peut que se rapprocher de celui du théâtre-action. L’envie qui prime est de publier une littérature prolétarienne. Pour autant que ce terme ne soit pas en coma dépassé. Pour autant aussi qu’il soit renoncé aux querelles sur la pureté ou l’impureté prolétarienne probable ou improbable de l’auteur.
Donc les Editions du Cerisier publient, par privilège et prédilection, des romans, des nouvelles, du théâtre, des essais qui, sans fard, traitent de la société d’aujourd’hui.
Pour nous, être à l’écoute de la littérature sociale c’est un engagement, pas un dogme. C’est cette ligne éditoriale qui fait qu’un éditeur est un petit rien de plus qu’un fabricant. »
Erès
Les éditions érès, créées en 1980 par Georges Hahn et Jean Sacrispeyre, sont une maison d'édition spécialisée dans le domaine des sciences humaines et des pratiques qui s'en inspirent. Ancrés dans les réalités professionnelles concernées par les divers champs qui balisent notre ligne éditoriale, les ouvrages publiés témoignent d'une diversité d'approches théoriques et cliniques ainsi que d'un fort engagement humaniste :
1. L'enfance et notamment la petite enfance, l'enfance maltraitée, la parentalité, mais aussi l'adolescence ;
2. La santé mentale qui interroge la psychiatrie et les pratiques cliniques en référence à la psychanalyse, la psychothérapie institutionnelle, la théorie systémique ;
3. La psychanalyse d'inspiration freudienne ;
4. Le travail social et l'éducation avec notamment une attention particulière pour les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, et les acteurs sociaux eux-mêmes ;
5. Les phénomènes de société dont l'analyse nourrit l'action sociale et politique ;
Notre catalogue s'enrichit chaque année de 90 nouveaux titres, et de 60 numéros de revues thématiques (qui sont de véritables livres !).
Nos lecteurs sont pour l'essentiel des professionnels (psychiatres, psychanalystes, soignants, éducateurs, travailleurs sociaux, juristes, etc.) exerçant en institutions ou en libéral, des chercheurs, des universitaires et des étudiants.
Ellipses Marketing
Flammarion
POL
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.
Amsterdam éditions
Fondées en 2003 par Charlotte Nordmann et Jérôme Vidal, les Éditions Amsterdam assurent la traduction et l’édition d’ouvrages de philosophie, d’histoire et de sciences sociales, d’essais critiques et politiques. Elles ont notamment introduit auprès du lectorat français des figures majeures du monde anglophone, accompagné la « Spinoza Renaissance », et travaillé les domaines des cultural studies, des gender studies, des postcolonial studies et de l’histoire atlantique.
Animées depuis 2016 par une nouvelle équipe sous la direction éditoriale de Nicolas Vieillescazes, les Éditions Amsterdam voudraient participer à l’émergence d’une génération d’intellectuels de gauche, tout en continuant à vous offrir le meilleur de la production intellectuelle de langue anglaise. Elles accueillent par ailleurs deux nouvelles collections : « L’ordinaire du capital », qui publie des documentaires littéraires, et « Les Prairies ordinaires », dédiée à la culture et aux arts. Ce faisant, elles espèrent contribuer à ce qu’en matière d’idées, la radicalité redevienne un marqueur d’exigence dans l’espace francophone.
Modalité d'envois
Seuls les manuscrits dactylographiés et imprimés seront considérés. Veuillez prendre le temps de consulter nos autres publications avant d’envoyer votre manuscrit ; les manuscrits sans rapport avec notre ligne éditoriale (romans, biographies...) ne feront l’objet d’aucune réponse.Compte tenu du nombre de propositions et des divers chantiers en cours, un délai de trois à quatre mois est à prévoir pour toute réponse.