Le Zèbre volant: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
J’ai commencé dans le monde du livre en écrivant et illustrant deux albums pour enfants.
I2C édition avait le projet de commercialiser des “histoires du soir” accompagnées d’une peluche et vendues en coffret surtout en grande surface, FNAC, etc… C’était une première expérience intéressante.
Dans “Nanouk et sa banquise”, j’abordais aussi la vie de l’ours polaire, les menaces qui pèsent sur son environnement, dans une petite partie documentaire
Le livre est épuisé. Je vous en proposerai des extraits ici sur ce site, très prochainement.
Ensuite, m’est venue l’idée d’écrire sur ce que je connaissais le mieux : la vie d’une vétérinaire.
Mais pour ce témoignage, je voulais être libre. Libre d’écrire ce que bon me semblait, en mélangeant les genres si l’envie me venait, en choisissant la couverture et puis le prix, l’imprimeur, comment j’allais le faire connaître, le vendre, libre de l’offrir aussi, enfin libre quoi !
J’ai créé en auto-entreprise, une petite maison d’édition que j’ai appelée ” le Zèbre Volant ”.
Contact
Site Web
https://lezebrevolant.fr/Adresse
27 route de Celles, 02330 Monthruel FranceSite Web
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27 route de Celles, 02330 Monthruel FranceMaisons d'éditions similaires :
Le lamantin
Le lamantin n’est pas un animal que l’on qualifie de « beau » au premier abord. Il ne répond pas aux critères esthétiques habituels, avec sa taille énorme et ses déplacements lents. Le lamantin a d’autres vertus. C’est un animal pacifique. Ses journées se déroulent tranquillement dans les eaux chaudes des Antilles ou de la Floride, où il broute l’herbe du fond des mers.
Les éditions du Lamantin sont fières de porter le nom de cet animal sympathique et sociable dont nous nous sentons proches.
Depuis notre naissance en janvier 2008, Les éditions du lamantin ont deux activités parallèles :
- une maison d’édition « classique » , qui publie les romans qui lui plaisent et qui portent “nos” valeurs. Pour en savoir plus, plongez dans les eaux douces de ce site vers la page des "choix éditoriaux du Lamantin". Nous publions entre trois et cinq livres par an, romans policiers, romans pour ados… Notre catalogue dépasse les 40 titres. Et il ne cesse de grandir !
- un travail auprès des écrivains en herbe Cela passe par l’animation régulière d’ateliers d’écriture. Nous intervenons tous les ans dans des écoles et collèges pour animer des ateliers. Notre crédo : écrire ne doit pas être un devoir scolaire, mais aussi une porte ouverte vers l’imaginaire, accessible à tous.
Murmure (Le)
Nats éditions
Métailié Noir
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HC Editions
Cépaduès
Anfortas éditions
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Argol
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Denoël
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.