Peoplekonsian éditions: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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Ellipses Marketing
Balland
Atelier de création libertaire
Plus tard, "l'Imaginaire subversif - Interrogations sur l'utopie" est le premier "livre" que nous avons édité. Comme "Interrogations sur l'autogestion", il contient des contributions, entre autres de Murray Bookchin.
Les premières années, nous ne sortions qu'un ou deux livres par ans, Depuis une dizaine d'année, c'est entre 10 et 14 titres par an qui sortent.
blast
Blast : effet de souffle, onde de choc, attaque radicale.
Blaste : ce qui germe, s’enracine, pousse, parasite, grandit, engendre.
Les éditions blast défendent une littérature d’essai et de création politique, une littérature qui pense l’articulation des oppressions et des luttes et qui ouvre des perspectives depuis le champ des résistances antiracistes, féministes, queers. blast s'attache à des littératures–regards sur une société, ses représentations, ses mécanismes de domination et les révoltes qu’elle voit naître ; des littératures–voix, conscientes de l’endroit depuis lequel elles parlent, qui éclairent leur contexte autant qu’elles sont éclairées par ce dernier. Et puis des littératures mémoires et ouvertures, échos de ce qui est passé, attentives à ce qui passe et ébauches de ce qui pourrait. Des littératures qui pour autant ne deviennent jamais prétextes ; elles demeurent libres, vivantes, autonomes. blast publie des romans, des textes poétiques, des essais et des formes hybrides nourrissant des analyses engagées tout en proposant des écritures incisives qui interrogent radicalement les réflexes et les normes autant que la langue elle-même.
Poétisthme
Les Éditions POÉTISTHME proposent des écrits transversaux que l’on ne peut apprécier sans faire un pas de côté – des vies latérales qui se sont refusées au littéral. Nous assumons une littérature qui se dérobe au couperet de la verticalité et à la sécheresse de l’orthodoxie. Nous revendiquons une littérature horizontale, transnationale – une littérature qui est le carrefour où se rencontrent les langages pour donner forme et visibilité au dialogue entre des voix différentes. Nous prenons donc le parti de faire face aux tensions dans le rapport à la langue pour questionner la dimension linguistique de la condition humaine – car la Parole, qu’on la méprise, la manipule ou la révère, est le point nodal de notre existence commune.
LE PARTI-PRIS DE LA POÉSIE
Si nous mettons en partage des écrits – des fragments – des fulgurances à caractère poétique, c’est parce que nous croyons qu’ils sont le lieu-dit où se manifeste le plus clairement que la langue – la culture – l’identité, ne sont pas une totalité close ou un tout figé, mais bien le fruit d’un engagement, d’un geste performatif allant de Soi vers l’Autre. La poésie se confronte aux certitudes – démantèle le cadre identitaire – met en branle l’autorité illusoire, notamment celle des frontières en le Je et le Nous : deux sujets qui s’interrogent mutuellement dans le poème.
Pour Nous, éditer de la poésie, c’est revendiquer une manière de prêter attention au langage en décalage avec les usages. Non pas pour sombrer dans le particularisme ou dans un discours intellectuel nombriliste, mais pour tenter de recréer du commun sans méconnaître les identités ou, dit autrement, de permettre aux identités de s’inscrire dans le langage commun. Ce mouvement est à nos yeux celui du langage poétique.
NOS COLLECTIONS
FEU DE BRANDES : voix-brûlots – compositions au bord du poétique – paroles houleuses & émotions cahot-iques – textes qui se tissent sur la brèche – mailles obliques – scories & mété-or-es – secousses s-isthm-iques où confluent nos passions atomiques.
« Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses », Arthur Cravan, Maintenant (1912).
CONFLUENCES : voix enlacées non corsetées – mots choraux dont l’arborescence donne naissance à des mots-coraux – récifs où l’on s’échoue & se retrouve – paroles qui se répondent dans le désert des siècles – par-delà l’écart incommensurable une langue de terre qui joint lettre à l’être.
« Les évènements m’ennuient. Les évènements sont l’écume des choses. C’est la mer qui m’intéresse. C’est dans la mer que l’on pêche ; c’est sur elle que l’on navigue ; c’est en elle que l’on plonge… », Paul Valéry.
CIRCUMNAVIGATION : « L’errance est vocation », disait Glissant. Pour nous, elle sera raison : raison d’éditer, de chercher dans l’ailleurs – d’un îlot, d’une nation – des voix qui ouvrent des voies pour penser l’écart entre le proche et le loin – cet entre-deux que nous nommons isthme. À travers l’errance, nous voulons quitter l’exil intérieur auquel nous condamnent les racines langagières : nous voilà partis à la quête d’un verbe qui n’existe qu’autre part...
Actes Sud-Papiers
Éditions Grimoire & La Plume
Grimoire & La Plume, ou GLP Éditions, est une maison d’édition qui se concentre sur le texte, le travail du texte, le cheminement autour du texte, et peut-être encore quelques trucs qui ont à voir avec le texte. Car cette merveille constituée de seulement vingt-six lettres (en tout cas en France), est la passerelle entre les mondes de l’auteur, de l’éditeur et, surtout, du lecteur. Et puisqu’il est ce qui nous lie, autant le chouchouter du mieux possible.
La rentrée littéraire de la maison prendra racine au printemps. L’ouverture du bal se fera avec la publication du Challenge Magazine dont l’édito fait état de l’an passé ainsi que des attentes de l’année qui voit le jour, et dont le reste des pages met à l’honneur les lauréats du concours Moodvember de l’année précédente. En somme, une publication centrale dont il ne faut pas rater la sortie !
La programmation des parutions se prépare d’une année sur l’autre, mais il se peut que les lecteurs voient apparaître quelques publications sauvages, pas vraiment prévues sur le catalogue annoncé, parce que le texte c’est aussi une affaire de rencontres, et le plus beau dans les rencontres… c’est le coup de cœur !
Campagne première
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.