Annuaire d' éditeur / Syllepse (Éditions)
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Syllepse (Éditions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1989

Les Éditions Syllepse ont été fondées en 1989. Chacun de ses membres est un coopérateur qui a fait le choix de se « faire éditeur » pour faire vivre une maison d'édition engagée afin de créer un espace autonome, coopératif et autogéré d'édition. C'est également une économie solidaire que Syllepse construit, ouvrage après ouvrage, entre les auteurs et leurs titres.

Insérés dans le mouvement des mouvements de ceux et celles qui sont à la recherche d'autres possibles, nous avons bâti notre projet éditorial pour transgresser la frontière de la « fin de l'histoire » que certains ont cru pouvoir tracer sur les ruines des révolutions trahies et des utopies défaites. Pour qu'il y ait une bonne résistance à l'air du temps, il faut dégager un horizon qui éclaire les combats quotidiens et redonne corps aux espérances. Redonner l'espoir, c'est aussi faire vivre l'idée de la transformation sociale avec cette terrible arme de la nuit qu'est le livre. Nous entendons y participer en construisant cet outil pluraliste et coopératif que représente notre maison d'édition.

Contact

edition@syllepse.net

Adresse

69 rue des Rigoles, 75020 Paris
France

Maisons d'éditions similaires :

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Karthala

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1980
La maison d'édition Karthala a été fondée en mai 1980, à Paris, avec pour objectif la publication et la diffusion de textes sur les questions internationales en rapport avec les pays du Sud. Vingt ans après les indépendances des années 1950 et 1960, le besoin se faisait sentir de nouvelles approches politiques de ce que l'on appelait alors le "Tiers monde", et en particulier de l'Afrique.
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Elytis

Maison d'édition à compte d'éditeur
Voyage de près ou voyage de loin… chêne ou manguier… paquebot, pirogue ou fusée… peu importe. Ce qui compte, c’est la disposition d’esprit lorsque, fraîchement rentré d’un quelconque ailleurs, on revient au pays. L’aventure éditoriale a quelque chose du voyage et, plus précisément, de l’ethnologie. L’ethnologue est celui qui explore, qui revient et raconte aux autres. Reste alors la volonté de dire à autrui ce qu’on a entrevu. Restent le témoignage, les récits des voyageurs contemporains et des explorateurs des siècles passés. Reste le livre, enfin, qui incarne la curiosité et le souhait de donner à rêver et à comprendre l’histoire, le voyage et les hommes…
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Eska (Editions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1982
1280 livres au catalogue dont 70 publiés par an
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Albouraq

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1992
Albouraq est la monture ailée du Prophète Muhammad (saw) lors de son ascension vers Allah, le Maître des maîtres. Cette jument avait le visage d’un être humain, le corps et les membres d’un cheval et deux ailes. La première mentionnait « Il n’y a de Dieu que Dieu ». La seconde, « Muhammad (saw) est l’envoyé de Dieu ». Sous l’égide de cette sainte créature, les éditions Albouraq, nées d’une initiative familiale, ont œuvré pour déployer leurs ailes et ont finalement réussi à prendre leur envol en 1992. Dorénavant, leur vol se prolonge vers le ciel des cœurs intelligents, en diffusant la connaissance et la compréhension afin d’aider d’autres à déployer, à leur tour, les ailes de l’esprit. L’homme et l’oiseau sont les seules créatures bipèdes : l’une est dotée d’ailes pour voler vers l’azur, l’autre d’un cœur ailé pour voler vers l’humanité réelle et intégrale « à distance de deux arcs » du Compagnon suprême. Les premières publications des éditions Albouraq furent des traductions de textes arabes vers le français. Ces ouvrages, principalement destinées à la communauté musulmane en France, étaient essentiellement distribués dans les librairies dites " arabes ". Dans un souci de dialogue et de rapprochement interculturels, les éditions Albouraq se donnèrent pour objectif de briser les barrières faites de méfiance, d'autocensure, de préjugés et de méconnaissance. Albouraq publia alors différents textes relatifs à la civilisation arabo-musulmane issus de vastes domaines tels que la littérature, l’art, la spiritualité etc. La diversité de son catalogue Incita Albouraq à élargir son champ de diffusion au delà des librairies spécialisées. Ainsi, la diffusion des éditions Albouraq toucha les librairies traditionnelles et la grande distribution. Albouraq devint alors une passerelle entre Orient et Occident, une voie vers la connaissance de la civilisation arabo-musulmane. Actuellement, Le catalogue des éditions Albouraq compte plus de 350 titres. Au fil du temps, la production des Editions Albouraq s'est rassemblée autour d’une quinzaine de collections selon une logique thématique bien déterminée. En coédition avec les éditions Albin Michel, Arché Milano et GEBO, Albouraq prépare un grand nombre de titres aussi riches que variés. Les Editions Albouraq témoignent ainsi de leur diversité et de leur dévotion envers leur lectorat désireux de comprendre et d'être informé.
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Editions de l'Olivier

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1991
700 livres au catalogue dont 40 publiés par an
Nées en 1991, les éditions de l'Olivier (40 titres par an) ont imposé leur marque grâce à leur catalogue de littérature américaine et à un groupe d'auteurs français. S'y ajoute la collection Penser/Rêver, à la frontière entre psychanalyse et littérature, et une ligne de romans graphiques.
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Arthaud

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1870
Vers 1870, Jules Rey, libraire de Grenoble, commence à publier des livres sur la montagne. Il fonde une maison d'édition en 1882. En 1922, elle est la première en France à s’équiper d’une machine d'héliogravure, et, en 1923, à utiliser l'héliochromie. Benjamin Arthaud en devient propriétaire en 1924 en rachetant les parts de son beau-frère Alexandre Rey, fils du fondateur. En 1930, il installe un bureau des éditions Arthaud à Paris, 6 rue de Mézières dans le VIe arrondissement. À cette époque, les éditions publient diverses collections consacrées à l'histoire et à la géographie (paysages, sites, monuments…). En 1949, il lance la célèbre collection de livres de montagne et de récits d’aventure « Sempervivum », avec notamment le best-seller Annapurna, premier 8000 de Maurice Herzog. Dans les années 1960, la deuxième génération Arthaud prend les commandes de la maison. Claude Arthaud oriente davantage les éditions vers les grands livres d’art. Jacques Arthaud4 crée avec succès la collection « Mer », inaugurée par Éric Tabarly. Des collections encyclopédiques sont lancées, telles que « Les grandes civilisations », « L’histoire des sociétés contemporaines », « Littérature française » ou « Signes des temps ».
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Noir Sur Blanc (Les éditions)

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1987
320 livres au catalogue dont 22 publiés par an
Les éditions Noir sur Blanc ont été créées en 1987 par Vera et Jan Michalski, couple aux origines suisses, polonaises, russes et autrichiennes. Leur ambition humaniste et littéraire de l'époque : créer des passerelles entre les cultures et les peuples de l'Europe de part et d'autre du rideau de fer. Initialement centrée sur les domaines  polonais et russe, la production de la maison s'est élargie aux pays voisins puis au reste du monde. Passeurs de textes entre le monde francophone et la Pologne, et au-delà, les pays de l'Est européen, Vera et Jan Michalski se sont attachés dès le début à publier en français et en polonais. Cette démarche originale et unique constitue une des caractéristiques de la maison d'édition.
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DDB

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1877

Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.

1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.

1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
 

1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.

De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.

En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.

Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.

Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.

Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».

Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.

Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.

Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.

Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.

Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.

Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

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Flammarion

Maison d'édition à compte d'éditeur crée en 1876
10000 livres au catalogue dont 380 publiés par an
Le groupe Flammarion est détenu par Madrigall, maison mère de Gallimard et troisième groupe d'édition français. Présent sur les secteurs de l'édition, diffusion, distribution et librairie, il est implanté en France, en Belgique et au Canada. Son offre éditoriale est portée par des marques reconnues : Flammarion, Flammarion Québec, Pygmalion, Aubier, Climats, GF, Champs, Étonnants Classiques, La Maison Rustique, Arthaud, Autrement, J'ai lu, Librio, Ombres noires, Casterman, Flammarion Jeunesse, Père Castor, Chan-OK, Fluide Glacial, KSTR et Sakka. Il couvre les domaines de la littérature, de l'art et du Patrimoine, de l'art de vivre et de la vie pratique, des sciences et des sciences humaines, des atlas, du parascolaire, du poche, de la BD, de la jeunesse et de l'humour.
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